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Bruxelles part en guerre commerciale contre Pékin

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  • Bruxelles part en guerre commerciale contre Pékin

    La Commission européenne a lancé jeudi une enquête antidumping contre la Chine visant sa production de panneaux solaires subventionnés. La Chine se prépare à répliquer.

    Correspondant à Bruxelles

    L'Europe s'engage sur le sentier de la guerre commerciale avec la Chine. Bruxelles a lancé jeudi une enquête antidumping contre plusieurs géants chinois des panneaux solaires, et la République populaire menace déjà l'UE de rétorsions spectaculaires. «La Commission européenne a lancé aujourd'hui une enquête antidumping concernant les importations de Chine de panneaux solaires et de leurs principaux composants (...)», indique-t-elle dans un communiqué.

    Sous l'apparence d'une querelle d'entreprises, c'est un énorme bras de fer politico-commercial qui se dessine. La Chine aussi bien que l'Europe ont misé des milliards de fonds publics sur l'essor de l'électricité photovoltaïque, à coups de subventions et d'investissements. À Pékin, le quotidien du Parti communiste China Daily s'inquiétait mercredi «du contentieux commercial le plus lourd» jamais infligé à l'industrie chinoise.

    Le pouvoir chinois a fait du secteur photovoltaïque le fer de lance d'une conquête planétaire. L'Europe, qui représente les deux tiers du marché mondial, veut à l'inverse contraire garder son avance technologique et surtout protéger l'une de ses dernières bases industrielles.

    Plainte collective déposée à Bruxelles

    «C'est la dernière chance pour l'Europe de tenir tête à un État chinois qui subventionne sa propre industrie, ce qui lui permet de vendre en dessous du coût de revient et de mettre les Européens à genoux», assure Milan Nitschke pour le groupe allemand Solarworld, chef de file de la plainte collective déposée à Bruxelles. Une vingtaine de firmes françaises, italiennes et espagnoles s'y sont associées en juillet. Elles ont préféré rester anonymes par crainte, déjà, de contre-mesures chinoises.

    Après bien des hésitations, la commission Barroso part à l'offensive face à la concurrence jugée déloyale des grands pays émergents. Elle a ouvert mardi soir une première enquête formelle contre le russe Gazprom, soupçonné depuis des lustres de manipulation de prix dans les huit pays de l'UE qu'il approvisionne *. Là encore, l'affaire est politique. Mardi soir à Münich, le commissaire à l'Énergie, Günther Oettinger, a accusé publiquement Vladimir Poutine «de chercher à reconstruire la puissance de l'URSS par le biais de sa politique énergétique». Le Kremlin n'a pas daigné réagir…

    (*) Pologne, République tchèque, Slovaquie, Bulgarie, Hongrie, Lituanie, Lettonie et Estonie

    source: lefigaro.fr

  • #2
    ON EST HABITUE AUX VOLTES FACES EUROPEENNES QUI CRIENT AU LOUP DANS LA BERGERIE CHAQUE FOIS QUE LEURS INTERETS SONT MENACES PAR DES PAYS EMERGENTS TELS QUE LA CHINE
    l'INDUSRTIE DES PHOTOVOLTAIQUES QUE LES CHINOIS DOMINENT EST UNE AUBAINE POUR LES PAYS EN DEVELOPPEMENT QUI PEUVENT S'EQUIPER AU MOINDRE COUP POUR LEUR BESOIN EN ENERGIE RENOUVELABLE

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