INTIFADA AUX ENVIRONS DE MADRID : Affrontements violents entre émigrés Marocains et Forces de l’Ordre Près de deux cents émigrés marocains, résidents dans le quartier marginalisé de la Cañada Real, à une vingtaine de kilomètres de la capitale espagnole, ont été les protagonistes d’affrontements avec les forces de l’ordre jeudi, lorsqu’un engin s’apprêtait à démolir la maison de l’un d’eux, construite illégalement, selon un verdict judiciaire.
Les images diffusées par toutes les chaînes de télévision du pays sont saisissantes. Difficile de croire qu’on est en Espagne. Les affrontements à l’allure d’une véritable ‘’intifada’’ à la palestinienne se sont soldés par une trentaine de blessés légers, dont la majorité parmi les agents qui ont été accueillis à jets de pierre; ainsi que par l’arrestation de 9 manifestants marocains pour altération de l’ordre public qui ont été écroués. L’un d’eux aurait essayé de soustraire son arme à un policier.
Hier, les émigrés accompagnés de quelques familles espagnoles également résidents du même quartier se sont rendus dans une marche pacifique qui a duré 3 heures, longeant l’autoroute A3 de Valence jusqu’au siège du district de Vicaálvaro où aucun responsable n’a voulu les recevoir.
À l’heure où nous mettons sous presse, nous apprenons cependant qu’une magistrate du tribunal contentieux administratif de Madrid a décider de paralyser provisoirement les décisions de démolition pesant sur d’autres maisons construites illégalement, celles-ci appartenant à des familles roumaines.
La Cañada Real Galiana est un bidonville situé à 15 km de Madrid, non loin de la décharge publique. Près de 2000 constructions illégales y sont recensées abritant quelques 40000 personnes, dont la majorité sont des émigrés marocains et roumains ainsi que des familles d’éthnie gitane.
L’opinion publique soutient malgré tout cette ‘’résistance’’ des habitants de ce bidonville existant depuis une quarantaine d’années. “Où bétaient les autorité lorsqu¡on construisait les premières maisons?’’ s’interrogent les gens. “On ne peut pas démolir les constructions et mettre les gens dans la rue comme ça, sans les reloger’’, dit-on aussi. “Appliquer la loi sur les constructions illégales? D’accord. Pourquoi ne le fait-on pas pour les 30000 constructions illégales recensées à Marbella alors?”
Plusieurs voix, dont celle d’ATIME (Association des travailleurs marocains en Espagne) s’indignent de la brutalité policière utilisée par les éléments de l’UIP (Unité d’intervention de la police) tandis que le syndicat de la police estime que les forces de l’ordre se trouvaient dans l’obligation d’agir devant l’amplitude de la résistance des habitants de la Cañada Real.
Des représentants consulaires marocains se seraient rendus sur place pour s’enquérir de la situation de leurs compatriotes assurent certaines sources.
Source :lejournaldetanger
Les images diffusées par toutes les chaînes de télévision du pays sont saisissantes. Difficile de croire qu’on est en Espagne. Les affrontements à l’allure d’une véritable ‘’intifada’’ à la palestinienne se sont soldés par une trentaine de blessés légers, dont la majorité parmi les agents qui ont été accueillis à jets de pierre; ainsi que par l’arrestation de 9 manifestants marocains pour altération de l’ordre public qui ont été écroués. L’un d’eux aurait essayé de soustraire son arme à un policier.
Hier, les émigrés accompagnés de quelques familles espagnoles également résidents du même quartier se sont rendus dans une marche pacifique qui a duré 3 heures, longeant l’autoroute A3 de Valence jusqu’au siège du district de Vicaálvaro où aucun responsable n’a voulu les recevoir.
À l’heure où nous mettons sous presse, nous apprenons cependant qu’une magistrate du tribunal contentieux administratif de Madrid a décider de paralyser provisoirement les décisions de démolition pesant sur d’autres maisons construites illégalement, celles-ci appartenant à des familles roumaines.
La Cañada Real Galiana est un bidonville situé à 15 km de Madrid, non loin de la décharge publique. Près de 2000 constructions illégales y sont recensées abritant quelques 40000 personnes, dont la majorité sont des émigrés marocains et roumains ainsi que des familles d’éthnie gitane.
L’opinion publique soutient malgré tout cette ‘’résistance’’ des habitants de ce bidonville existant depuis une quarantaine d’années. “Où bétaient les autorité lorsqu¡on construisait les premières maisons?’’ s’interrogent les gens. “On ne peut pas démolir les constructions et mettre les gens dans la rue comme ça, sans les reloger’’, dit-on aussi. “Appliquer la loi sur les constructions illégales? D’accord. Pourquoi ne le fait-on pas pour les 30000 constructions illégales recensées à Marbella alors?”
Plusieurs voix, dont celle d’ATIME (Association des travailleurs marocains en Espagne) s’indignent de la brutalité policière utilisée par les éléments de l’UIP (Unité d’intervention de la police) tandis que le syndicat de la police estime que les forces de l’ordre se trouvaient dans l’obligation d’agir devant l’amplitude de la résistance des habitants de la Cañada Real.
Des représentants consulaires marocains se seraient rendus sur place pour s’enquérir de la situation de leurs compatriotes assurent certaines sources.
Source :lejournaldetanger
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