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Crise du Sahel : l’Algérie tétanisée

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  • Crise du Sahel : l’Algérie tétanisée

    Encore des gesticulations ! L’appel lancé à la Cédéao par le président Traoré n’apporte rien de nouveau dans le dossier de la crise Malienne. Il confirme, par contre, l’extrême fragilité des pouvoirs de transition et la persistance du rôle politique de la junte du 22 Mars.
    Pourquoi Alger demeure tétanisée par les actions d'Aqmi et ses comparses au Sahel ?
    Le président intérimaire malien en appel à la Cédéao pour "assurer la sécurité des institutions de son gouvernement de transition, réorganiser son armée et ses forces de sécurité et rétablir son intégrité territoriale" ; alors que la junte n’entend admettre qu’"un soutien logistique et aérien et des frappes aériennes" tout en rejetant tout déploiement de forces terrestres sur le sol malien. On voit donc la persistance de la dualité du pouvoir à Bamako.
    Malgré l’accueil favorable que Jean Felix-Paganon, représentant spécial de la France pour le Sahel, et la Cédéao, semblent réserver à l’appel du président Dioncounda Traoré, force est de relever qu’il n’apporte rien de significatif au dossier malien auprès du Conseil de sécurité de l'ONU. Aucune avancée n’est enregistrée sur la question centrale de la définition du concept d’intervention au Nord-Mali.
    L’appel du Dioncounda Traoré a toutes les chances de rester lettre morte. La junte oppose une fin de non-recevoir au premier volet qui est d’"assurer la sécurité des institutions de son gouvernement de transition, réorganiser son armée et ses forces de sécurité" ; alors que le second volet de cet appel est compromis par le flou qui caractérise la démarche interventionniste de la Cédéao. Il a donc peu de chance d’avoir l’assentiment du Conseil de sécurité de l'ONU ; dont les membres ne s’aventureront, certainement pas, à cautionner un concept qui débouchera sur des boucheries à l’image de celles dont ont déjà été victimes les Touaregs par le passé. C'est dire que l’impasse dure encore.
    Le pourrissement comme stratégie
    Les islamistes en ont conscience. Pour piéger l’ensemble des protagonistes, à commencer par le MNLA, ils poussent leur avantage au-delà du fleuve Niger. Leurs forces sont toutes relatives, mais, tout en évitant de trop s’exposer, ils tirent profit de la complexité de la situation. Ce qui, aux yeux des observateurs, a tendance à faire oublier les fragilités de l’entreprise djihadiste islamiste.
    Tout limités qu’ils sont, leurs effectifs leur posent des problèmes. Dans un environnement extrêmement particulier, les éléments étrangers à l’Azawad seront de peu d’efficacité dans le cas d’une confrontation hors des villes. Alors que les éléments autochtones, bien peu marqués par l’idéologie islamiste, risquent de compromettre l’exécution des plans de défenses des Belmokhtar et consorts s’ils sont attaqués dans les villes. Le battage médiatique orchestré autour du contrôle de l’Azawad par les islamistes occulte ces données essentielles.
    La problématique des recrues touaregs de Ansar Eddine reste la question névralgique. Elle est au cœur du problème du Nord. Ne pas travailler cette question c’est agir objectivement en faveur des groupes islamistes. Plus elle tarde à recevoir une réponse sérieuse, plus la situation dans l’Azawad devient inextricable. Or, c’est justement sur cette question que les erreurs les plus graves sont commises. Les chefs d'Ançar Eddine, sont reçus, jusqu’à à Alger, comme des interlocuteurs acceptables. Les milliers de combattants imouchagh enrôlés dans les rangs des Ançar Eddine, grâce aux pétrodollars qatariq, sont confondus avec le noyau narco-islamiste de cette organisation. Et pourtant, ils ont été, très largement, au début du conflit, du côté du MNLA. Dans leur quasi-majorité, ils n’ont rien à avoir avec l’idéologie proclamée ou les intérêts occultes du noyau narco-islamiste d’Ançar Eddine d’Iyad Ag Ghali. Plus leur enrôlement se prolonge, plus ils seront compromis dans les exactions islamistes, et plus compliquée sera leur récupération. Le MNLA, émanation d’une société exsangue, bien qu’il a conscience de cet enjeu, ne peut sans soutient conséquent contrecarrer cette dangereuse dérive. Agir pour la désescalade commence par donner au MNLA les moyens de récupérer ces effectifs flottants.
    Le pivot tétanisé
    L’Algérie a tout à gagner à être un soutient conséquent du MNLA. Or le système algérien verse de plus en plus dans des positions ridicules d’incohérences. De la façon la plus déraisonnable, il amalgame la revendication nationale azawadienne, aux entreprises djihadistes de l’internationale islamiste. Cela fait dire à des voix, certainement autorisées que "le processus de l'afghanisation du Sahel a été atteint et décidément mis en œuvre". La messe est donc dite ?
    Le constat est amère, d’autant plus que cette "afghanisation" est entendue comme une "évolution (…) très dangereuse pour toute la région (…) [qui] risque, par effet de contagion, de plonger toute la région dans une instabilité totale". Plus d’ambiguïté possible lorsqu’il est ajouté que "l'Algérie est dans la ligne de mire de tous les acteurs participant à cette guerre géostratégique". L’Algérie se doit donc d’être aux avant-postes du traitement de cette crise ?
    La conclusion n’est pas du tout celle-là ! "L'objectif vise essentiellement à mettre de la pression sur l'Algérie pour changer sa conduite, en l'occurrence la non-ingérence dans le territoire et affaires d'un pays, dans le cadre des conflits régionaux. [Sic] Mais, aussi, il s'agit de pousser l'Algérie à se montrer docile et se taire, si elle ne cautionne pas les agissements interventionnistes de certaines forces dans les affaires internes de certains pays.[re Sic]". Un coup l’Algérie est au cœur d’une "guerre stratégique" et un coup, dans la seconde qui suit, elle est ce havre paisible à la marge des tumultes du monde ! Ce serait, donc, pour "ses positions intransigeantes (…) contraires aux ambitions interventionnistes de certaines puissances" que l’Algérie est visée. Mais que fait-elle donc pour empêcher que ces puissances créent "l'instabilité pour justifier l'ingérence et se présenter enfin en sauveur" ?
    Pourquoi les velléités d’intervention de la Cédéao, qui s’appuient sur un effectif projeté de trois mille hommes (qui ne sera rien sans le soutien logistique de la France) font-elle écran à l’existence même du Cemoc ? Cette structure peut instantanément disposer d’un effectif opérationnel de plusieurs dizaines de milliers d’hommes avec toute la logistique nécessaire et un appui aérien conséquent. Pourquoi, cette structure internationalement actée, ne soumet-elle pas, au Conseil de sécurité de l'ONU, un concept d’opération qui consolide rapidement la paix dans cette partie du Sahel ? Ne serait-elle pas capable de balayer les groupes islamistes, plus que jamais exposés, quels que soient leurs inspirateurs ou leurs commanditaires ? La logique qui paie dans la lutte contre le terrorisme n’est-elle pas : liquider d’abord, discuter ensuite ? Alors à quoi bon discourir sur les parrains makhzeniens ou autres du Mujao ?
    Mohand Bakir


    le matin dz

  • #2
    Au détriment de ceux qui dans l'attente d'un printemps arabe en Algérie
    et qui ne voie rien venir, veulent nous lancer dans un conflit bourbier par
    l'intermédiaire de leur création le mujao monter par un amateur le makhzen.

    D’ailleurs mujao précise bien Afrique de l'ouest le nom n'est pas fortuit c'est le lien que cherche le maroc entre une organisation terroriste et le polisario.

    L'Algerie se doute que des livraisons d'armes marocaine se fond entre le sud
    du sahara occidental et le nord mali .

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    • #3
      L’Algérie a tout à gagner à être un soutient conséquent du MNLA. Or le système algérien verse de plus en plus dans des positions ridicules d’incohérences.
      La haine suitent par tous les pores des responsable de ce journal en ligne .

      Les autres pays voisins , qui ne veulent pas intervenir militairement, ont aussi des positions incoherentes .

      El hamdou lillah, nous ne sommes pas les seuls .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        Si c’était vrai l’algérie aurait rompu ses relations diplomatiques avec le maroc ,c'est grave comme accusation ,on se souvient de l’année 1994 ? Aucune déclaration officielle des autorités algériennes qui n'attendent qu'a un alibi de ce genre,en plus il y a les pays occidentaux qui sont vigilants, on ne peut pas jouer avec le feu ,le probleme est ailleurs et on essaie de fuir ses responsabilités en extériorisant une nébuleuse qui a vue le jour dans les camps de tindouf ,ca veut dire beaucoup de choses

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        • #5
          Si c’était vrai l’algérie aurait rompu ses relations diplomatiques avec le maroc ,c'est grave comme accusation ,on se souvient de l’année 1994 ?
          disons que c'est vrai puisque le matin dz l'affirme .

          Et aprés .
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            L'Algerie se doute que des livraisons d'armes marocaine se fond entre le sud
            du sahara occidental et le nord mali .

            Galaxie
            Même si c’était vrai , ce serait de bonne guerre .

            Ça fait 37 ans que la junte d'Alger arme des mercenaires polisariens.

            Maintenant loin de ces idioties , l' Algerie avec son rôle ambiguë dans cette zone finira par payer les pots cassés et c'est la presse algérienne qui le dit.

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            • #7
              Maintenant loin de ces idioties , l' Algerie avec son rôle ambiguë dans cette zone finira par payer les pots cassés et c'est la presse algérienne qui le dit.

              Tous les journaux algériens sont des torchons, n'est-ce pas serpico.
              Pourquoi les mentionner .?
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                C'est peu crédible pour un journal d'étre dans l'opposition et en meme temps
                faire preuve de clairvoyance dans l'analyse des faits.Le titre en ai révélateur.Certaine presse algerienne préte au Maroc un role dans le nord du Mali
                alors que ce pays n'a ni les moyens financiers,ni l'influence politique pour jouer un tel rol.Meme la geographie lui ai hostile.Et il est déja embourbé au SO.Tout le monde admet,que les évenements du nord Mali sont la conséquence du conflit libyen et la déconfiture du régime malien.Le MUJAO n'a pas besoin d'étre armé par le Maroc puisque la Libye est un arsenal a ciel ouvert.Comment est ce que l'Algerie soit "tétanisée!" puisque les frontiéres sont hermétiquement surveillées et que le conflit n'a pas débordé ...La suite a donner? Chacun va suivre ses fantasmes.......

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                • #9
                  Tous les journaux algériens sont des torchons, n'est-ce pas serpico.
                  Pourquoi les mentionner .?

                  Iska
                  Tu joues au "Messi" toi aussi ?

                  Qu'en est il du fond ?

                  PS : Je fais surtout allusion aux journaux en ligne genre le Matin dz , TSA, Le Quotidien d’Algérie et parfois le Quotidien d'Oran.

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                  • #10
                    La suite a donner est le pourrissement des terroriste dans leur nouvelle prison
                    l’Azawad et sans aucune économie leur durée de vie est limité des tensions
                    naitront entre eux.

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                    • #11
                      Mon pays tétanisé par quoi au juste?
                      « En politique, on ne flétrit le mensonge d’hier que pour flatter le mensonge d’aujourd’hui » (Jean Rostand).

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