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Maroc . La sous traitance prend de la hauteur

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  • Maroc . La sous traitance prend de la hauteur

    Il pèse plus de 50 milliards de DH de chiffres d’affaires et bénéficie de l’élan donné au secteur industriel, via le pacte Émergence. Il s’agit du secteur de la sous-traitance, qui s’inscrit dans une dynamique sans précédent et emploie aujourd’hui plus de 300.000 personnes. Bénéficiant notamment de la volonté du Maroc de développer ses «métiers mondiaux», le secteur de la sous-traitance présente aujourd’hui de véritables opportunités pour les PME marocaines. «Les pouvoirs publics ont en effet fait de ce secteur, qu’ils considèrent comme un puissant levier de modernisation, le fer de lance de son développement, en s’employant à créer un environnement favorable», note-t-on auprès des professionnels. Comment, concrètement, le plan Émergence peut-il contribuer à renforcer l’attractivité du secteur de la sous-traitance pour les PME marocaines ? Quelles sont les filières les plus intéressantes ? D’emblée, on peut dire qu’avec l’appui du plan Émergence, les atouts ne manquent plus pour les opérateurs souhaitant se lancer dans la sous-traitance. Infrastructures modernes, vivier de compétences, coûts salariaux et d’établissement compétitifs, politique d’encouragement des investissements extérieurs, proximité de l’Union européenne, partenaires privilégiés... Dans la profession, on ne compte plus en effet les avantages que représente l’intérêt porté par l’État au développement du tissu industriel et son impact sur les sous-traitants. «Ces dernières années ont été marquées par une vaste diversification et une grande amélioration du secteur industriel et de ses capacités techniques», souligne-t-on auprès des initiateurs du salon SISTEP-Midest, dédié à la sous-traitance. Du coup, les entreprises ont l’embarras du choix en termes de secteurs cibles pour la sous-traitance. Ceci dit, il existe bien aujourd’hui certains secteurs qui se distinguent plus que d’autres en matière d’attractivité pour la sous-traitance. À ce titre, les professionnels n’hésitent pas à positionner l’aéronautique et l’automobile en tête des secteurs offrant le plus d’opportunités pour les sous traitants. Pour cause, l’installation en continu de nouveaux opérateurs dans ces domaines constitue aujourd’hui un véritable vivier pour les petites structures. Dans l’aéronautique, par exemple, l’annonce par EADS, Safran ou encore Bombardier de leur intérêt pour s’installer au Maroc fait déjà se frotter des mains. L’impact de pareille installation constitue en effet de nouveaux marchés à exploiter par les PME spécialisées dans la sous-traitance dans l’aéronautique. Dans l’automobile, c’est Renault à elle seule qui tire vers elle les petites structures spécialisée, mais des rumeurs d’autres installations de constructeurs à l’avenir nourrissent les espoirs de plusieurs sous-filières du secteur. En attendant, il faut dire qu’aujourd’hui le secteur de la sous-traitance ne peut plus se contenter d’une production basique. Dans certains domaines, notamment l’aéronautique, le Maroc est en effet devenu une cible privilégiée des donneurs d’ordres internationaux, à condition qu’il puisse répondre aux exigences qualitatives. C’est donc une mutation de la filière que l’on s’apprête à vivre. Selon le témoignage d’un patron de PME spécialisée: «après avoir réussi au cours de ces dix dernières années à développer des centres d’excellence de grande qualité, nous préparons un second étage». Il s’agit en fait pour ces nouveaux métiers que sont l’aéronautique, l’automobile ou même l’électronique de suivre la même voie du textile il y a quelques années. Rappelons que ce dernier secteur fait plus de 70% de son chiffre d’affaires à l’export dans la sous-traitance. Pourtant, il a longtemps été cantonné à des tâches basiques dans ce domaine, jusqu’à ce que la concurrence des pays asiatiques se fasse sentir. Désormais, la sous-traitance dans le textile ne se focalise plus sur une offre de prix intéressante (le Maroc ne pouvant pas rivaliser avec les coûts de la main d’œuvre asiatique), mais tend vers une offre de meilleure qualité. Désormais, les opérateurs nationaux proposent par exemple de prendre en charge des services comme les opérations de dédouanement et l’achat de matières premières et vont même jusqu’à se spécialiser dans le «fast fashion», soit la capacité à réagir aux rapides changements d’assortiments. C’est dire que l’on s’oriente de plus en plus vers l’innovation dans la sous-traitance, afin de bénéficier au mieux des opportunités que présentent aujourd’hui ce domaine

    LES ECHOS MA

  • #2
    quand mezouare a lance le projet de l'offsoring en 2004 avec un objectf d'arriver a 500 000 nouveau emplos 1,5 milliard d'euro de chiffre d'affaire pour 2015, person ne l'a cru.

    resultat 6 milliard $ de chiffre d'affaire et 300 000 nouveau emplois a la 2011. et c'est la meme chose pour les nouveaux metier du maroc au niveau industries les chiffres realiser depassent tous les projections de mezoire au temp du lancement.

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    • #3
      auscasa comment fait tu pour lire l'article sans t'endormir ...chapeau mes
      respects.

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