Annonce

Réduire
Aucune annonce.

«l'enfer» d'un premier ministre nommé ouyahia

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • «l'enfer» d'un premier ministre nommé ouyahia

    «L'ENFER» D'UN PREMIER MINISTRE NOMMÉ OUYAHIA
    Des hommes et de la République


    L'Expression - Par Aïssa HIRECHE - Samedi 08 Septembre 2012

    L'homme mérite plus d'égards et de considération.
    On savait que les hommes peuvent malmener la République. On savait aussi que la République peut, à l'occasion, se montrer ingrate à l'égard des hommes.
    Mais pas à ce point quand même! On savait que Ouyahia allait partir. C'était même dans la logique des choses. L'homme a si longtemps servi l'Etat, et à de si hauts niveaux de responsabilité, que sa candidature à la prochaine présidentielle est devenue normale et prévisible, et de ce point de vue-là, il devait céder sa place à quelqu'un d'autre. Mais ce qu'on ne savait pas c'est qu'il allait partir de cette manière. Annoncé par un simple communiqué de la Présidence de la République, son départ n'a rien du départ d'un Premier ministre. Cela ressemble plutôt à l'éviction d'un chef de service dans une boîte mal portante et sans culture. Non, on ne se débarrasse pas d'un Premier ministre de la sorte! Quel que soit le différend qui l'aurait, directement ou indirectement, opposé à un quelconque puissant personnage de la République, si différend il y a, l'homme mérite plus d'égards et de considération. Il a été à la tête d'un gouvernement formellement désigné et il occupait le poste officiel de Premier ministre de la République. Sa fonction oblige au respect et son poste aux égards. Toute autre perception des choses ne serait que manquement au pays, aux valeurs de la République et à la République elle-même. Mais, bien sûr, remercier les hommes n'est pas dans nos habitudes et ne peut l'être car cela irait à l'encontre de notre culture de mépris, de déconsidération et de banalisation des efforts d'autrui. Cela porterait atteinte à notre conception erronée des hommes et à notre hiérarchisation boiteuse des choses et des idées. Alors que rien ne nous empêche d'aduler un coureur, de porter aux nues un footballeur même venu d'ailleurs et d'élever, sur les boulevards troués de la République, des statues en l'honneur d'un chanteur débutant qui ne sait même pas lire le solfège, nous éprouvons toute la gêne du monde à remercier publiquement le Premier ministre de notre pays. Il ne s'agit pas ici de tirer le bilan de M.Ouyahia pour savoir s'il a, oui ou non, accompli sa mission convenablement. Il ne s'agit pas, non plus de savoir s'il avait, oui ou non, les mains liées durant ses mandats. Il est question tout simplement de la manière dont il est parti. Sur la pointe des pieds, dirait l'autre! Et il ne s'agit pas de défendre l'homme contre quoi que ce soit ni qui que ce soit, mais de défendre des principes qui, perdus, feraient indiscutablement basculer et la société et la République. Comment une société peut-elle prétendre progresser sur la voie du savoir et de la technologie alors qu'elle ne sait même pas reconnaître les efforts des siens?
    Et comment pourrait-elle aspirer à s'améliorer si elle n'arrive pas à séparer le personnel de l'impersonnel? La République est, par définition, la «chose publique», c'est-à-dire non personnelle, non intime, non individuelle et... non subjective. Sans la reconnaissance et les remerciements de sa société, Churchill ne serait pas Churchill. Et sans la gratitude et les égards de sa société, Thatcher ne serait pas Thatcher. Alors que les autres sociétés aiment avoir des «présidentiables», qu'elles les encouragent à porter haut leurs ambitions et à faire preuve d'un haut niveau de ténacité et de persévérance, nous nous faisons, pour notre part, un point d'honneur à piétiner quiconque ose rêver d'avoir des ambitions. Incapables de respecter les hommes pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire des humains, nous ne considérons même pas ce qu'ils font. Ni comment ils le font. Le jour où nous saurons nous respecter les uns les autres et le jour où nous saurons valoriser les efforts d'autrui, ce jour-là, nous pourrons parler de République et des hommes de la République.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Étonnant plaidoyer pour un "serviteur de la république", enfin pour 2014...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Aïssa HIRECHE
      Dorénavant, j’appellerai mon papier toilette :"Hireche"

      Commentaire


      • #4
        C'est un excellent billet sur les moeurs politiques algériennes.

        Commentaire


        • #5
          C'est un excellent billet sur les moeurs politiques algériennes.
          Depuis le départ de Ouyahia, plusieurs billets mentionnent l’inimitié entre le PM et son président, sachant que le PM est chargé d'appliquer la politique du président, il est significatif de voir un PM aussi "mal aimé", rester aussi longtemps à son poste.

          Quand on lit en plus les insultes ici dans ce forum que profèrent les soutiens de Ouyahia envers son président, celui qui est sensé être l'exécutant de la politique présidentiel semblait avoir un rôle spécial et très curieux dans le système de gouvernance algérien qui mériterait une très large réforme...
          Othmane BENZAGHOU

          Commentaire


          • #6
            C'est un retrait pour se consacrer uniquement à l'Objetif !
            Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

            Commentaire


            • #7
              Il a été à la tête d'un gouvernement formellement désigné et il occupait le poste officiel de Premier ministre de la République. Sa fonction oblige au respect et son poste aux égards. Toute autre perception des choses ne serait que manquement au pays, aux valeurs de la République et à la République elle-même.
              Il se croit en Suisse le mec ou quoi???
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

              Commentaire


              • #8
                Il y Dans la vie des LOIS DIVINES INCONTOURNABLES !

                Si tu a fait du mal a autrui DELIBEREMENT ,intentionnellement ,et PAR CALCULS SURTOUT

                Met toi bien dans l ésprit et le corps que TA CONSCIENCE ( quand elle éxiste encore par grande chance ) va te donner UN BOULEVERSEMENT ET UN CHOC , une fois que le voile est levé ,et que tu es découvert ou sans couvérture


                SI par contre tu es philantropique et TU AIME TOUTE L ESPECE HUMAINE SANS RACISME ET SANS HAINE NI DISTINCTION alors les REMORDS TU T EN PASSE car tu as la conscience TRANQUILLE



                AU FAIT QUELS SONT LES CRITERES D UN PHILANTROPIQUE ,?




                UN ASSOIFFé de POUVOIR PEUT IL ETRE UN PHILANTROPIQUE ET AUGMENTER LES IMPOTS DIRECTS ,indirectes ,taxes ,Taxes sur les bénéfices , taxes sur les voitures , pénalités si le délai dépasse 1 journée fériée etc....
                L ESSENTIél que MONSIEUR SIET CONFORTABLEMENT AU POUVOIR artificiellement en gonflant les trésors PAS PAR LE TRAVAIL ET LES IDEES CONSTRUCTRICES MAIS EN ENLEVANT LE PAIN CHEZ LES PLUS DEMUNIS
                QUEL GENRE D HOMME EST -CE ;,?
                Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

                Commentaire


                • #9
                  au sujet du journaliste :

                  je dirai que Monsieur le Président Benbella . Allah Yarahmou . VERRA ENCORE LES CIREURS DE BOTTES DANS L ALGERIE INDEPENDANTE ,à la manièse MASOCHISTE
                  Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X