Boukhalfa Yaïci, consultant spécialisé dans le domaine de l‘énergie, a indiqué qu’il était possible de développer une industrie locale pour les énergies renouvelable au Maghreb.
M. Yaïci, s’exprimait récemment lors d’une conférence portant sur : «le secteur privé dans les énergies renouvelables: potentiel, acteurs, échanges régionaux», organisée par la chambre de commerce algéro-allemande et la Fondation Friedrich Naumann. Selon lui, mettre en place une industrie nécessite des entreprises capables d’absorber la technologie importée et de l’améliorer, des centres et des universités spécialisés en recherche et développement.
Il a estimé que c’est l’Etat qui doit organiser l’émergence puis la consolidation de ce tissu. A ce propos, M. Yaïci a indiqué qu’en Algérie, les programmes en matière d’énergies renouvelables existent, mais reste à savoir «comment l’Etat va aider les entreprises pour développer l’industrie liée aux énergies renouvelables». Il a estimé qu’il faut définir un objectif à long terme par rapport à l’introduction des énergies renouvelables dans le bilan énergétique national ainsi qu’une stratégie industrielle nationale. Ainsi, une réglementation qui consiste à imposer la «part locale» obligatoire sur les projets avec un niveau évolutif très agressif (quota, tarif de rachat, etc.).
Il s’agit d’avoir la flexibilité de taxer à l’importation (droits de douanes) des composants, produits non fabriqués localement et également la suppression ou réduction de la TVA sur des produits locaux, augmentation des tarifs de l’électricité, etc. Il faut également inciter des Fonds de développement des énergies renouvelables, favoriser l’implantation des entreprises internationales dans le pays (code des investissements attrayant), permettre à des entreprises locales d’acheter des actions dans des entreprises technologiques et enfin développer la recherche et développement, à savoir la ressource humaine, les laboratoires, l’innovation, la relation universités avec les centres de recherche et les entreprises, ajoute-t-il. Par ailleurs, il a souligné la nécessité de donner un nouvel élan pour les échanges intermaghrébins en matière d’énergies renouvelables.
Lahcene Brahmi
M. Yaïci, s’exprimait récemment lors d’une conférence portant sur : «le secteur privé dans les énergies renouvelables: potentiel, acteurs, échanges régionaux», organisée par la chambre de commerce algéro-allemande et la Fondation Friedrich Naumann. Selon lui, mettre en place une industrie nécessite des entreprises capables d’absorber la technologie importée et de l’améliorer, des centres et des universités spécialisés en recherche et développement.
Il a estimé que c’est l’Etat qui doit organiser l’émergence puis la consolidation de ce tissu. A ce propos, M. Yaïci a indiqué qu’en Algérie, les programmes en matière d’énergies renouvelables existent, mais reste à savoir «comment l’Etat va aider les entreprises pour développer l’industrie liée aux énergies renouvelables». Il a estimé qu’il faut définir un objectif à long terme par rapport à l’introduction des énergies renouvelables dans le bilan énergétique national ainsi qu’une stratégie industrielle nationale. Ainsi, une réglementation qui consiste à imposer la «part locale» obligatoire sur les projets avec un niveau évolutif très agressif (quota, tarif de rachat, etc.).
Il s’agit d’avoir la flexibilité de taxer à l’importation (droits de douanes) des composants, produits non fabriqués localement et également la suppression ou réduction de la TVA sur des produits locaux, augmentation des tarifs de l’électricité, etc. Il faut également inciter des Fonds de développement des énergies renouvelables, favoriser l’implantation des entreprises internationales dans le pays (code des investissements attrayant), permettre à des entreprises locales d’acheter des actions dans des entreprises technologiques et enfin développer la recherche et développement, à savoir la ressource humaine, les laboratoires, l’innovation, la relation universités avec les centres de recherche et les entreprises, ajoute-t-il. Par ailleurs, il a souligné la nécessité de donner un nouvel élan pour les échanges intermaghrébins en matière d’énergies renouvelables.
Lahcene Brahmi
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