Le service d'étude du PTB avait déjà souligné le fait qu'ArcelorMittal n'ait payé que 496€ d'impôts lors de l'exercice 2010, portant sur les revenus de l'année 2009 au cours de laquelle le groupe dégageait un bénéfice de 1,3 milliard. Pour 2010, la même source nous informe, étude à l'appui, qu'ArcelorMittal n'a pas payé le moindre euro d'impôt malgré un bénéfice en hausse à 1,39 milliards.
En 2010, le taux d'imposition de la filiale financière du groupe ArcelorMittal avait été de 0,000038%. Soit 496€ sur un bénéfice de 1,3 milliards.
En 2011, la même filiale a réussi la gageure de baisser encore ce taux, si l'on en croit le service d'étude du PTB. D'après ce dernier, alors que le centre financier du groupe ArcelorMittal Belgique a généré un bénéfice de 1,394 milliard d'euros, il a déboursé 0€ à titre d'impôts. Le compte est vite fait, cela donne un taux d'imposition de 0%.
Comme en 2010, ce sont les "intérêts notionnels" (mécanisme qui permet de déduire des intérêts notionnels calculés sur base des fonds propres d'une société) qui ont permis à ArcelorMittal cette déduction.
Le communiqué nous faisant part de l'étude indique en outre que la phase à chaud de Liège (ArcelorMittal Liège Upstream, dont l'arrêt a été décidé par le groupe) a dégagé un bénéfice de 35 millions d'euros en 2010. Profits sur lesquels seuls 936€ d'impôts ont été payés.
RTBF
En 2010, le taux d'imposition de la filiale financière du groupe ArcelorMittal avait été de 0,000038%. Soit 496€ sur un bénéfice de 1,3 milliards.
En 2011, la même filiale a réussi la gageure de baisser encore ce taux, si l'on en croit le service d'étude du PTB. D'après ce dernier, alors que le centre financier du groupe ArcelorMittal Belgique a généré un bénéfice de 1,394 milliard d'euros, il a déboursé 0€ à titre d'impôts. Le compte est vite fait, cela donne un taux d'imposition de 0%.
Comme en 2010, ce sont les "intérêts notionnels" (mécanisme qui permet de déduire des intérêts notionnels calculés sur base des fonds propres d'une société) qui ont permis à ArcelorMittal cette déduction.
Le communiqué nous faisant part de l'étude indique en outre que la phase à chaud de Liège (ArcelorMittal Liège Upstream, dont l'arrêt a été décidé par le groupe) a dégagé un bénéfice de 35 millions d'euros en 2010. Profits sur lesquels seuls 936€ d'impôts ont été payés.
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