Les autorités bahreïnies vont poursuivre en justice le groupe d'opposition Al Wefak pour avoir organisé vendredi une marche antigouvernementale interdite au cours de laquelle six manifestants ont été arrêtés, a annoncé ce samedi le ministère de l'Intérieur.
L'opposition avait déjà défié l'interdiction de manifester à plusieurs reprises, mais c'est la première fois que les autorités la menacent de poursuites en justice depuis la naissance d'un mouvement de protestation à dominante chiite en février-mars 2011.
Davantage de pression sur Al Wefak
Les charges invoquées n'étaient pas immédiatement connues, mais le gouvernement, qui avait déjà menacé de frapper ce groupe d'interdiction par le passé, semble vouloir mettre davantage de pression sur Al Wefak avec ce communiqué du ministère de l'Intérieur.
Cette annonce intervient alors que Washington a appelé le Barheïn, petit archipel proche de l'Arabie saoudite, dirigé par une dynastie sunnite et où est stationnée la Ve Flotte américaine du Golfe, à engager des discussions avec l'opposition.
Celle-ci réclame que le Parlement élu puisse établir les lois et former les gouvernements. De nombreux chiites se plaignent d'être politiquement et économiquement marginalisés, ce que dément le gouvernement. Le Wefak a critiqué les autorités pour avoir interdit cette marche et affirmé dans un communiqué que la police anti-émeutes avait fait usage de la violence contre des manifestants pacifiques.
20minutes
L'opposition avait déjà défié l'interdiction de manifester à plusieurs reprises, mais c'est la première fois que les autorités la menacent de poursuites en justice depuis la naissance d'un mouvement de protestation à dominante chiite en février-mars 2011.
Davantage de pression sur Al Wefak
Les charges invoquées n'étaient pas immédiatement connues, mais le gouvernement, qui avait déjà menacé de frapper ce groupe d'interdiction par le passé, semble vouloir mettre davantage de pression sur Al Wefak avec ce communiqué du ministère de l'Intérieur.
Cette annonce intervient alors que Washington a appelé le Barheïn, petit archipel proche de l'Arabie saoudite, dirigé par une dynastie sunnite et où est stationnée la Ve Flotte américaine du Golfe, à engager des discussions avec l'opposition.
Celle-ci réclame que le Parlement élu puisse établir les lois et former les gouvernements. De nombreux chiites se plaignent d'être politiquement et économiquement marginalisés, ce que dément le gouvernement. Le Wefak a critiqué les autorités pour avoir interdit cette marche et affirmé dans un communiqué que la police anti-émeutes avait fait usage de la violence contre des manifestants pacifiques.
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