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Les poètes de l’amour arabe

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  • Les poètes de l’amour arabe

    ...

    « Dans la main de l’amie, le luth porte un secret
    Qui, sous les doigts, bientôt vole à nous, se révèle…
    Il répond à l’oiseau chantant dans la futaie,
    Relayé maintenant par la jolie gazelle.
    Le luth, blotti au creux d’un rameau lui rappelle
    Les arbres, leur jardin à tous deux, le passé…
    Il s’enflamme à la vue d’une bouche aussi belle,
    En fleur… mais quelle fleur aux perles comparer ?
    Il croit toucher le myrte à sa peau duveteuse
    Et le plus doux des fruits aux pommes de ses joues.
    Sur les cœurs elle fait main basse, l’enjôleuse,
    De la voix, du regard… et des deux je suis fou !
    Pour notre joie, le luth en ses cordes la tient,
    Liée comme gazelle apeurée prise au gîte.
    Avant cette chanson, mon cœur était serein,
    Mais la belle séduit, et plus : s’en félicite.
    Elle touche le luth, mais non : ce sont nos cœurs
    Que les cordes ainsi font vibrer avec elles,
    Et toutes nos pensées que la chanson révèle,
    Tirées du luth où les cachaient ces mêmes cœurs.
    Tu te tais quand le luth vient jouer sous tes doigts :
    Parler ? Mais quel besoin ? Ton jeu parle pour toi.
    Le vin ? Tu l’as changé en mélodies : l’ivresse
    Vient-elle maintenant de ta voix, de tes yeux ?
    Aucun secret n’échappe à ces doigts, leur finesse
    Dit tout ce que cachait, prisonnier, l’amoureux.
    Tel se battra d’une épée nue, toi d’un regard ;
    Ce corps souple, en sa marche, est lance qui frémit.
    Devant elle le cœur se fait humble, obéit.
    L’épée tue, mais d’abord son maître sans pouvoir. »

    Vers de Ibn Zamrak,

    ...

  • #2
    ...


    Ton image est si loin, ma pensée va vers elle ;
    Elle qui, d’habitude, accourt quand tu es loin !
    Est-ce toi, cette nuit, qui barres son chemin
    Et lui ôtes sa force, ou près de toi dort-elle,
    Me laissant, dans la nuit, à ma veille, oublié ?
    J’ai voulu l’aller voir, prendre en ma main sa main,
    N’a saisi qu’un peu d’ombre et d’image rebelle,
    Ce leurre de visite, au moins, m’a fait trouver
    Le bonheur des secrets, loin de toute apparence.
    Aussi bien, pour donner forme à ses espérances,
    Faut-il les confier aux pensées du poète.
    Toi dont l’œil, par magie, tient la mort toute prête,
    Sais-tu quel jugement attend le magicien ?
    Chez toi, je l’ai bien vu, toute l’audace tient
    En ce sabre tranchant : un regard sans chaleur.
    Tu as fiché l’amour, en plein vol, dans mon cœur :
    Toucher ainsi l’oiseau qui vole, n’est-ce rien ? »
    .
    Vers de Ibn Hamdîs, le plus célèbre poète de la Sicile arabe

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    • #3
      ...

      Si ce nid de beauté pouvait frémir un peu
      De cet amour en moi pour les cœurs réunis !
      Je ne m’apaise guère à lui voir l’air heureux :
      Les reproches suivront, j’en suis bien averti.
      C’est elle la fautive, et moi qui pleure et crains
      Un refus demandant sa grâce à la coupable.
      Aurais-je quatre-vingt-dix cœurs, ils seraient pleins
      Tous d’elles, et à toute autre qu’elle inabordables.
      Qui ne connaît ce qu’est l’amour, qui, sinon elle ?
      Qui est pris, comme moi, dans les plis de l’amour ?
      J’écris, j’attends : point de réponse ni secours.
      J’envoie quelqu’un : on se fait distante et rebelle.
      Votre accueil est rupture, et l’amour, pour vous, haine.
      Dédain votre tendresse, et guerre votre paix.
      Dieu a voulu que vous fussiez cette inhumaine :
      Gêneur est à vos yeux qui très humble se fait.
      « Toujours pressé », dites-vous quand je vous visite,
      Et si je laisse un jour sans vous voir, quels reproches !
      J’en suis là : si je fuis, le blâme je mérite,
      Et ne peux que souffrir lorsque je vous approche.
      Mais si vous fuyez, vous, vous dites ne pas fuir.
      Votre amour ? Mais l’amour vous ne connaissez pas.
      Vers mon aimée, mes pas portent tout mon désir,
      Et vers où iraient-ils, si le cœur ne suit pas ? »
      Vers de Al-Abbas Ibn Al-Ahnaf, poète classique irakien

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      • #4
        ...

        Ah ! Te souffler ce que je porte en moi,
        O toi mon repos, ô toi mon tourment !
        Vienne le jour où ma langue saura
        Mieux qu’une lettre expliquer savamment…
        Ainsi, Dieu le sait, j’ai changé de vie :
        Je suis en toi pour tout ce que je suis.
        De tous les mets j’ai perdu la caresse
        Et quant à boire, un supplice j’endure.
        Vent de folie sur mes saintes lectures,
        Toi qui justifies amour et jeunesse,
        Tu es soleil, soleil évanoui,
        Voilant à mes yeux sa fuyante image,
        Et quand la lune éblouissante luit
        Sur le troupeau servile des nuages,
        Je vois en elle, unique, ton visage
        Qui, par-delà ses voiles, resplendit. »
        Vers de Ibn Zaydûn, qui a été séparé de force de la princesse Wallâda

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        • #5
          Nizar kabbani : Le poète de la femme
          أتحبني بعد الذي كانا
          Est-ce que tu m'aimes après tout
          إني أحبكِ رغم ماكانا
          Car moi j'ai oublié tout
          ماضيكِ لاأنويإثارتَهُ
          Ton passé je ne compte pas le réveiller
          حسبي بأنكِ هاهناالآنا
          Ça me suffit que tu sois là maintenant
          تَتَبَسَّمينَ وتُمْسِكينَيدي
          Tu souris et tu tiens ma main
          فيعود شكِّي فيكِإيمانا
          Et mon doute en toi deviens une croyance
          عن أمس لا تتكلميأبدا
          D'hier, ne parles jamaisً
          وتألَّقي شَعْراًوأجفانا
          Et laisse faire les yeux et les cheveux
          أخطاؤكِ الصغرى أمرُّبها
          Tes petites fautes, j'en passe
          وأُحوِّل الأشواكريحانا
          Et je transforme les épines en encens
          لولا المحبة فيجوانحه
          Sans l'amour dans ses ailes
          ما أصبح الإنسانإنسانا
          L'homme ne sera pas l'homme de maintenant


          MG...

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          • #6
            Poésie arabe

            Merci pour ce partage, Matrix,

            La poésie arabe est des plus belles poésie..Nizar Kabbani est un maître ..

            Commentaire


            • #7
              j'adore la poésie arabe, je me suis toujours dit que Wallada a eu de la chance d'être aimée par Ibn Zaydûn!!

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              • #8
                makahina

                Oui nous delaissons la poesie arabe
                pour cela j'ai voulu lui rendre hommage ....

                Merci ...


                medicamentarius

                Je me suis mis a lire et j'ai trouve sublime

                Merci


                MG...

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                • #9
                  L'Ecole de l'amour


                  Votre amour, madame, m'a fait entrer dans les cités des tristesses

                  Et moi avant vous je ne suis jamais allé dans les cités des tristesses
                  Je n'ai jamais su que les larmes sont l’être humain
                  que l'humain sans tristesse n'était que le souvenir d'un humain



                  Votre amour m'a apprit a être triste
                  Et moi depuis des siècles j’avais besoin d’une femme qui me rend triste
                  une femme qui je pleurerai sur ses bras comme un oiseau
                  Une femme qui rassemble mes parties comme les morceaux d'un vase brisé
                  Votre amour chère dame m'a apprit les pires manières
                  Il m'a apprit a regarder ma tasse mille fois en une nuit (1)
                  tenter les remèdes des guérisseurs et frapper aux portes des voyantes
                  Il m'a apprit à sortir de chez moi pour brosser les trottoirs des ruelles
                  Et poursuivre votre visage sous la pluie et entre les feux des automobiles
                  A collecter de vos yeux des millions d'étoiles
                  O femme, qui a assommer le monde, O ma douleur, O douleur des Nays (2)



                  Votre amour, madame, m'a fait pénétrer dans les cités de la tristesse
                  Et moi avant votre amour je ne savais pas qu'est ce que la tristesse
                  Je n'ai jamais su que les larmes sont l'être humain
                  que l' humain sans tristesse n'était que l'ombre d'un humain



                  Votre amour m'a apprit a me comporter comme un petit enfant
                  A dessiner votre visage avec la craie sur les mures
                  O Femme qui a renversé mon histoire
                  Je suis égorgé en vous d'un artère à l’autre
                  Votre amour m'a apprit comment l’amour peut modifier la carte du temps
                  Il m'a apprit que lorsque j'aime, la terre cesse de tourner
                  Votre amour m'a apprit des choses dont je n'aurai jamais penser



                  J'ai lu les contes d'enfants
                  je suis rentrer dans les palais vierges des rois
                  et j'ai rêvé d'épouser la fille du sultan
                  celle dont les yeux sont plus claires que l'eau des fontaines
                  celle dont les lèvres sont plus succulentes que les roses de grenadines
                  et j'ai rêvé de l'enlever comme les chevaliers
                  et j’ai rêvé de lui offrir des paniers de perles et de « morgane »
                  votre amour m'a apprit chère dame ce qu’est le délire
                  Il m'a apprit comment l’âge passe
                  sans que la fille du sultan vienne......




                  .


                  NIZAR QABBANI

                  Commentaire


                  • #10
                    .. عندما قررت أن أكتب عن تجربتي في الحب،
                    Lorsque j'ai décidé d'écrire sur mon expérience de l'amour
                    فكرت كثيرا..
                    J'ai longuement réfléchi
                    ما الذي تجدي اعترافاتي؟
                    À quoi servirait mon témoignage?
                    وقبلي كتب الناس عن الحب كثيرا..
                    Longtemps avant moi, les autres ont beaucoup écrit sur l'amour
                    صوروه فوق حيطان المغارات،
                    Ils l'ont dessiné sur les parois des grottes
                    وفي أوعية الفخار والطين، قديما
                    Sur les ustensiles d'argile et de céramique
                    نقشوه فوق عاج الفيل في الهند..
                    En Inde, Ils l'ont scuplté sur l'ivoire de l'éléphant,
                    وفوق الورق البردي في مصر ،
                    sur les papyrus en Égypte
                    وفوق الرز في الصين..
                    Et sur les grains de riz en Chine
                    وأهدوه القرابين، وأهدوه النذورا..
                    Et Ils l'ont donné en offrandes.
                    عندما قررت أن أنشر أفكاري عن العشق.
                    Lorsque j'ai décidé de divulguer mes pensées sur l'amour
                    ترددت كثيرا..
                    j'ai longuement hésité
                    فأنا لست بقسيس،
                    Car je ne suis pas un prêtre
                    ولا مارست تعليم التلاميذ،
                    ni un maître pour des élèves
                    ولا أؤمن أن الورد..
                    et je ne crois pas que les roses
                    مضطر لأن يشرح للناس العبيرا..
                    soient obligées d'expliquer ce qu'est l'exhalaison de leurs parfums
                    ما الذي أكتب يا سيدتي؟
                    Que puis-je donc écrire, ma Dame ?
                    إنها تجربتي وحدي..
                    Il s'agit de mon expérience à moi tout seul
                    وتعنيني أنا وحدي..
                    Et elle ne concerne que moi
                    إنها السيف الذي يثقبني وحدي..
                    C'est l'épée qui me percera la poitrine à moi tout seul
                    فأزداد مع الموت حضورا..
                    pour que, dans la mort, je devienne plus présent!
                    NIzar QUABBANI

                    Commentaire


                    • #11
                      medicamentarius

                      Quelle complementarité

                      Merci du partage ...

                      Commentaire


                      • #12
                        Merveilleux poèmes mon rebelle
                        Merci
                        " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
                        M/SR

                        Commentaire


                        • #13
                          Merci ma rebelle

                          Heureux que cela te plaise .....

                          Commentaire


                          • #14
                            Ciel bas

                            C'est un amour qui va sur les pieds de soie,
                            Heureux de son exil dans les rues.
                            Un amour petit et pauvre que mouille une pluie de passage
                            Et il déborde sur les passants:
                            Mes présents sont plus grands que moi.
                            Mangez mon blé,
                            Buvez mon vin
                            Car mon ciel repose sur mes épaules et ma terre vous
                            appartient...

                            As-tu humé le sang du jasmin indivis
                            Et pensé à moi?
                            Attendu en ma compagnie un oiseau à la queue verte
                            Et qui n'a pas de nom?

                            C'est un amour pauvre qui fixe le fleuve
                            Et il s'abandonne aux évocations: Où cours-tu ainsi,
                            Jument de l'eau?
                            Sous peu, la mer t'absorbera.
                            Va lentement vers ta mort choisie,
                            Jument de l'eau!

                            Etais-tu mes deux rives
                            Lorsque les lieux étaient tels qu'ils se devaient d'être,
                            Légers légers aux souvenirs?
                            Quelles chansons aimes-tu?
                            Quelles chansons? Celles qui chantent
                            La soif de l'amour ou
                            Celles qui chantent le temps révolu?

                            C'est un amour pauvre et non partagé,
                            Calme calme, qui ne brise pas
                            Le verre de tes jours choisis,
                            Ni attise le feu d'une lune froide
                            Dans ton lit.
                            Tu ne devines pas sa présence si, à sa place peut-être, une
                            obsession te fait pleurer
                            Tu ne sais ce que tu ressens lorsque, de tes bras, tu n'enlaces
                            Que toi!
                            Quelles nuits, désires-tu, quelles nuits?
                            Et de quelle couleur sont ces yeux dont tu rêves,
                            Lorsque tu rêves?
                            C'est un amour pauvre et partagé
                            Qui réduit le nombre des désepérés
                            Et hisse le trône des colombes sur les deux côtés.
                            A toi donc, de conduire
                            Ce printemps rapide vers ceux que tu aimes.
                            Quels temps désires-tu, quels temps?
                            Que j'en sois le poète, ainsi et ainsi: chaque fois
                            Qu'une femme s'en va, au soir, vers son secret,
                            Elle trouve un poète marchant dans ses obsessions.
                            Et chaque fois qu'un poète va au plus profond de lui,
                            Il trouve une femme se dénudant devant se poème...

                            Quels exils désires-tu?
                            M'accompagneras-tu, partiras-tu seule
                            Quand dans ton nom, un exil couronne l'autre
                            De tous ses feux?

                            C'est un amour qui passe par nous
                            Sans que nous le remarquions.
                            Et il ne sait et nous ne savons
                            Pourquoi une rose dans un vieux mur nous disperse,
                            Pourquoi une jeune fille en pleurs à l'arrêt d'un bus
                            Croque une pomme puis pleure et puis rit:
                            Ce n'est rien, rien qu'une
                            Abeille qui vient de traverser mon sang...

                            C'est un amour pauvre qui observe
                            Longuement les passants et prend
                            Le plus jeune pour lune: Tu as besoin
                            D'un ciel moin élevé.
                            Sois mon ami et tu pourras contenir
                            L'égoïsme de deux êtres qui ne savent
                            A qui offrir leurs fleurs...
                            Il parlait peut-être de moi, peut-être
                            De nous, mais nous ne le savions pas.

                            C'est un amour...

                            Mahmoud Darouiche

                            MG...

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                            • #15
                              L'Amour


                              Alors Almitra dit, Parle-nous de l'Amour.

                              Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :

                              Quand l'amour vous fait signe, suivez le.

                              Bien que ses voies soient dures et rudes.

                              Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.

                              Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.

                              Et quand il vous parle, croyez en lui.

                              Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.

                              Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.

                              De même qu'il vous fait croître, il vous élague.

                              De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,

                              Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.

                              Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.

                              Il vous bat pour vous mettre à nu.

                              Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.

                              Il vous broie jusqu'à la blancheur.

                              Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.

                              Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.

                              Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.

                              Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.

                              Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,

                              Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.

                              L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.

                              L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.

                              Car l'amour suffit à l'amour.

                              Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".

                              Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.

                              L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.

                              Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi :

                              Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.

                              Connaître la douleur de trop de tendresse.

                              Etre blessé par votre propre compréhension de l'amour ;

                              Et en saigner volontiers et dans la joie.

                              Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour ;

                              Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour ;

                              Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude ;

                              Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres.

                              de Khalil Gibran, tiré de l'ouvrage "le prophète":

                              MG....

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