L'Algérien Nabil Makloufi, alias Nabil Abou Alqama, qui coordonnait les actions d'Al‑Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du Mali, est mort samedi dans un accident de la circulation, entre Gao et Tombouctou. Selon des informations données par les islamistes armés qui contrôlent cette région, et relayées par les agences de presse Reuters et AFP, « Nabil Makloufi est mort avec d'autres frères dans un accident de voiture entre Gao et Tombouctou ». La mort de l'Algérien a été confirmée à l'AFP par un responsable du groupe Ansar Dine à Tombouctou, en précisant qu'il conduisait lui‑même le véhicule lorsque l'accident s'est produit.
Selon le quotidien Le Monde, le site privé d'informations mauritanien Sahara Medias, bien renseigné sur les activités des groupes armés dans le nord du Mali, a également rapporté les faits, précisant que l'accident s'est produit « à quelque 200 kilomètre à l'ouest de la ville de Gao ».
Nabil Makloufi est connu comme étant l’adjoint d’Abdelhamid Abu Zeid, chef d'Aqmi pour la zone du Sahara. Âgé d'une quarantaine d'années, cet ancien élément du Groupe islamiste armé (GIA algérien), était le gestionnaire du stock d'armement – notamment des explosifs – de son organisation. Il était aussi le chef au sein d'Aqmi dans le nord du Mali pour la libération d'otages européens en rapport avec les chefs des katibas (unités combattantes) qui détenaient directement les otages européens.
TSA
Selon le quotidien Le Monde, le site privé d'informations mauritanien Sahara Medias, bien renseigné sur les activités des groupes armés dans le nord du Mali, a également rapporté les faits, précisant que l'accident s'est produit « à quelque 200 kilomètre à l'ouest de la ville de Gao ».
Nabil Makloufi est connu comme étant l’adjoint d’Abdelhamid Abu Zeid, chef d'Aqmi pour la zone du Sahara. Âgé d'une quarantaine d'années, cet ancien élément du Groupe islamiste armé (GIA algérien), était le gestionnaire du stock d'armement – notamment des explosifs – de son organisation. Il était aussi le chef au sein d'Aqmi dans le nord du Mali pour la libération d'otages européens en rapport avec les chefs des katibas (unités combattantes) qui détenaient directement les otages européens.
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