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Son Excellence, l’ambassadeur des Etats-Unis, M. Henry Ensher, s’est rendu hier dans la matinée au musée de Cherchell, après avoir été reçu par le wali de Tipasa, afin de faire un don de 30 000 dollars au profit du musée national de Cherchell.
Le 1er don de l’ambassade US au profit du musée de Cherchell d’un montant de 15 000 dollars avait eu lieu en 2001. Ces dons sont destinés à la restauration des œuvres en mosaïque et des objets archéologiques. C’est à la demande du ministère de la Culture algérien que l’ambassade US fait des dons, puisés du Fonds ambassadorial pour la préservation culturelle. Ce don de 30 000 dollars, selon un représentant du département ministériel de Khalida Toumi, servira à l’achat des matériels et des produits spéciaux qui ne sont pas disponibles en Algérie, vitaux pour les travaux de réhabilitation et confortement des objets archéologiques qui se trouvent au musée.
D’ailleurs, cette visite du diplomate américain intervient au moment du lancement de la 3e campagne algéro-allemande, relative à la poursuite de la mise en place du parcours muséal du musée national de Cherchell, la restauration et la protection antisismique des sculptures archéologique de ce musée, précise-t-on dans le communiqué de presse du musée.
En outre, l’Institut allemand d’archéologie propose la reproduction et le moulage des objets emblématiques de l’ex-empereur Juba II et de la famille royale, travail qui devra s’effectuer en partenariat avec les institutions muséales internationales, à l’instar du Metropolitain Museum de New York et le musée du Louvre. Lors de sa visite au musée, l’ambassadeur US s’est montré très intéressé par le travail artistique des objets exposés au musée, «c’est lorsqu’on aborde les petits détails des œuvres exposées que nous nous rendons compte du degré de maîtrise en matière de conception, de finition et même les couleurs, enfin toutes les tâches des artistes de cette époque romaine et phénicienne, qui se sont attelés pour produire ces œuvres artistiques», ajoute-t-il.
Il n’en demeure pas moins que l’ambassadeur US s’est attardé longuement avec les autorités locales sur le volet politique, notamment la participation des partis politiques et les citoyens pour les prochaines élections locales d’une part, et d’autre part il s’est interrogé sur le rôle du secteur de la culture dans la construction des routes, des équipements et des bâtiments. Tout au long de ses interventions, l’ambassadeur américain a mis l’accent sur l’intérêt qu’accorde son pays en matière de coopération avec le gouvernement et le peuple algérien.
Répondant à la question relative à la ferme Sitgès qui se situe à 21 km à l’ouest de Cherchell, un lieu historique qui avait abrité une réunion secrète présidée par le général américain Clarck, du 20 au 22 octobre 1942, le diplomate dira : «Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités algériennes pour intervenir dans le secteur culturel ; nous américains, considérons cet endroit (ferme de Meselmoune, ndlr) historique comme étant une lieu qui renferme un partie de notre passé historique, enchaîne-t-il, je compte emmener des Américains vers cette ferme chargée d’histoire», conclut-il. Le ministère de la Culture avait classé cette ferme monument historique national.
La wilaya de Tipasa avait effectué des travaux de réhabilitation de cet espace, en attendant les travaux qui reconstitueront le bâtiment à son état initial.
M'hamed Houaoura, El Watan
Le 1er don de l’ambassade US au profit du musée de Cherchell d’un montant de 15 000 dollars avait eu lieu en 2001. Ces dons sont destinés à la restauration des œuvres en mosaïque et des objets archéologiques. C’est à la demande du ministère de la Culture algérien que l’ambassade US fait des dons, puisés du Fonds ambassadorial pour la préservation culturelle. Ce don de 30 000 dollars, selon un représentant du département ministériel de Khalida Toumi, servira à l’achat des matériels et des produits spéciaux qui ne sont pas disponibles en Algérie, vitaux pour les travaux de réhabilitation et confortement des objets archéologiques qui se trouvent au musée.
D’ailleurs, cette visite du diplomate américain intervient au moment du lancement de la 3e campagne algéro-allemande, relative à la poursuite de la mise en place du parcours muséal du musée national de Cherchell, la restauration et la protection antisismique des sculptures archéologique de ce musée, précise-t-on dans le communiqué de presse du musée.
En outre, l’Institut allemand d’archéologie propose la reproduction et le moulage des objets emblématiques de l’ex-empereur Juba II et de la famille royale, travail qui devra s’effectuer en partenariat avec les institutions muséales internationales, à l’instar du Metropolitain Museum de New York et le musée du Louvre. Lors de sa visite au musée, l’ambassadeur US s’est montré très intéressé par le travail artistique des objets exposés au musée, «c’est lorsqu’on aborde les petits détails des œuvres exposées que nous nous rendons compte du degré de maîtrise en matière de conception, de finition et même les couleurs, enfin toutes les tâches des artistes de cette époque romaine et phénicienne, qui se sont attelés pour produire ces œuvres artistiques», ajoute-t-il.
Il n’en demeure pas moins que l’ambassadeur US s’est attardé longuement avec les autorités locales sur le volet politique, notamment la participation des partis politiques et les citoyens pour les prochaines élections locales d’une part, et d’autre part il s’est interrogé sur le rôle du secteur de la culture dans la construction des routes, des équipements et des bâtiments. Tout au long de ses interventions, l’ambassadeur américain a mis l’accent sur l’intérêt qu’accorde son pays en matière de coopération avec le gouvernement et le peuple algérien.
Répondant à la question relative à la ferme Sitgès qui se situe à 21 km à l’ouest de Cherchell, un lieu historique qui avait abrité une réunion secrète présidée par le général américain Clarck, du 20 au 22 octobre 1942, le diplomate dira : «Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités algériennes pour intervenir dans le secteur culturel ; nous américains, considérons cet endroit (ferme de Meselmoune, ndlr) historique comme étant une lieu qui renferme un partie de notre passé historique, enchaîne-t-il, je compte emmener des Américains vers cette ferme chargée d’histoire», conclut-il. Le ministère de la Culture avait classé cette ferme monument historique national.
La wilaya de Tipasa avait effectué des travaux de réhabilitation de cet espace, en attendant les travaux qui reconstitueront le bâtiment à son état initial.
M'hamed Houaoura, El Watan
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