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Avec maman et papa sur les bancs de l'uni

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    Avec maman et papa sur les bancs de l'uni

    par Olivia Fuchs - Les universités sont toujours plus souvent confrontées aux parents d'étudiants qui se mêlent des études de leurs enfants. Les recours contre les résultats d'examens sont devenus la norme.

    On les surnomme parents hélicoptères, parce qu'ils sont continuellement en train de planer au-dessus de leurs enfants. Il s'agit de mères et de pères qui protègent et contrôlent excessivement leurs petits bouts de choux, même si ces derniers ont dépassé l'âge de la puberté depuis longtemps. Ces parents ont désormais découvert l'université comme nouveau champ d'action, selon la «NZZ am Sonntag». «De nos jours, les parents ont moins de réticences à se mêler des études de leurs enfants adultes», confirme Margrit Stamm. La professeure en sciences de l'éducation à l'Université de Fribourg a constaté que maman et papa n'hésitaient plus à engager des poursuites judiciaires pour booster le cursus universitaire de leurs «petits».

    Recours en hausse

    «A Fribourg, nous sommes confrontés de plus en plus souvent à cette clientèle», a-t-elle raconté au dominical. Ce phénomène est particulièrement visible lors des journées d'informations en début de semestre. Les futurs étudiants arrivent souvent accompagnés de leurs parents. Il est aussi devenu naturel pour eux d'être présents lorsqu'un résultat d'examen est discuté avec le professeur. En cas d'échec, ils n'hésitent pas à protester à la place de leurs enfants. «Le nombre de recours a littéralement explosé dans notre faculté», affirme Margrit Stamm. Certains vont même jusqu'à contacter un avocat afin d'obtenir le meilleur résultat pour leur progéniture.

    Phénomène allemand?

    L'Université de Berne connaît le même problème. «Les étudiants font plus souvent appel à un avocat qu'avant», confirme Christoph Pappa, directeur du secrétariat général. A Saint-Gall, le nombre de recours a également pris l’ascenseur. «Nous en enregistrons entre 100 et 200 par année», affirme le porte-parole Marius Hasenböhler. Selon Markus Diem, directeur des conseillers en orientation de l'Université de Bâle, ce phénomène est lié à la vague d'immigration allemande: «Les parents allemands sont très souvent présents, ça doit être culturel.»
    20 minutes

  • #2
    chauuud c'est des tanguy en allemagne pour venir avec leurs parents ou quoi ? Ils sont pas assez grands dans leur tête pour se défendre ?

    Commentaire

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