Les sénateurs en visite en Irak : John McCain, Joe Lieberman et Lindsey Graham. (photo 2009, France24)
L’Iran aurait proposé à Washington de mettre fin à l'armement du Hizbollah, de rendre le sud-Liban à l'armée libanaise, d'interrompre ses activités nucléaires pendant 10 ans, de normaliser secrètement ses relations avec Israël, de limiter le rôle syrien aux activités de sécurité intérieure et de se débarrasser des armes stratégiques syriennes contre le maintien de Bashar al Assad au pouvoir et l'interruption de toute aide aux rebelles Syriens. C'est la révélation faite par une source proche du mouvement de Moqtada Sadr au journal Koweïtien Assiyassa. Cette source a ajouté que c'est le premier ministre Irakien al Maliki qui a été chargé, par Ali Khamenei, de transmettre cette proposition aux membres du congrès américain actuellement en visite en Irak. Ce revirement fait suite aux pressions exercés par les hauts dignitaires de Qom et Najaf, l'Ayatollah Hairi et l'Ayatollah Sistani pour privilégier les voies diplomatiques dans la résolution du conflit syrien. L’Iran serait inquiète face aux rapprochements turque, égyptien et des pays du Golfe qui, rejoint par une Syrie sunnite, renverrais l'Iran au stade de pays marginal et lui ferait perdre tous les atouts qu'il avait gagné après l'invasion américaine de l'Irak ainsi que son avantage démographique face aux pays du Golfe. Enfin, la source précise que les cercles de pouvoir à Téhéran sont bien conscients que l'Iran ne s’aventurerait jamais très loin en Syrie, contrairement à ce qu'a été déclaré par Khamenei, une intervention iranienne face aux Occidentaux en Syrie signerait tout simplement la fin de la république islamique!
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