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Bouteflika s’adresse aux hommes d’affaires britanniques

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  • Bouteflika s’adresse aux hommes d’affaires britanniques

    Les entreprises britanniques sont de plus en plus intéressées par le marché algérien comme HSBC pour le secteur bancaire ou British Telecom pour le secteur de la téléphonie sans parler de BP pour le secteur pétrolier ! Boutef va-t'il réussir à éveiller encore plus leur intérêt ?

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    “Six raisons pour venir investir en Algérie”

    Le président a invité les hommes d’affaires britanniques à être “dès à présent des partenaires de l’Algérie dans son décollage économique, selon des formules équilibrées et gagnantes pour toutes les parties”.

    Le deuxième et dernier jour de la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika au Royaume-Uni de Grande-Bretagne, a notamment été marqué par la rencontre que le chef de l’État a eue avec les hommes d’affaires britanniques au siège de la mairie de Londres (The City), considéré comme la deuxième place financière mondiale. Reçu par le maire de Londres Lord Mayor, M. David Brewer, le président Bouteflika a prononcé une allocution devant les membres du groupe d'affaires britannique, dans laquelle il a invité ces derniers à venir investir en Algérie tout en leur expliquant les efforts accomplis par l’État algérien afin d’améliorer l’environnement des investissements nationaux et étrangers.

    Le président de la République a rappelé le montant que l'Algérie a consacré à la relance de son développement économique d'ici 2009, dans le cadre du plan de soutien à la relance économique et qui porte sur quelque 100 milliards de dollars.
    Dans son intervention devant les représentants du milieu des affaires britanniques et des responsables de grandes compagnies britanniques, Bouteflika a mis en relief la courbe ascendante, depuis 1999, de la croissance économique en Algérie, qui offre un environnement économique favorable, appelé, a-t-il précisé, à être assoupli encore davantage pour permettre l’arrivée massive des investissements étrangers. À cet égard, le président de la République a énuméré six principaux facteurs qu’il a estimés à même de favoriser cet afflux des investissements en direction de l'Algérie, tout en soulignant que “cette dynamique de l'investissement étranger est appelée à se poursuivre pour toute une série de raisons objectives”.
    Le premier argument du président concerne le code algérien des investissements qui “offre des avantages comparatifs appréciables, appelés à le devenir encore davantage avec les amendements que nous comptons y introduire dans les toutes prochaines semaines pour améliorer encore plus l'environnement de l'entreprise et les incitations d'ordre fiscal et autres qui sont offertes aux investisseurs”. En second lieu, il a mis en avant “la solvabilité financière incontestable” de l'Algérie, à travers des réserves de change estimées à 64 milliards de dollars à la fin du mois d'avril, et “un excédent quasiment structurel de ses comptes courants, une main-d’œuvre qualifiée et peu coûteuse (le salaire garanti étant en Algérie de moins de 120 euros), un important réseau d'infrastructures de base mis à la disposition des investisseurs”.
    Bouteflika a ensuite mis en exergue le plan de charge important pour les entreprises découlant de “l’exécution du programme d'investissements publics de soutien à la croissance qui est de 60 milliards de dollars consacrés aux plans spéciaux pour les Hauts-Plateaux et le Sud”. Dans ce cadre, le président a surtout tenté de rassurer son auditoire quant au mode d’accès aux marchés publics qui représente, a-t-il souligné, “un gage précieux en ce qui concerne la loyauté d'octroi des marchés publics aux soumissionnaires, qu'ils soient algériens ou étrangers”.
    Le président a également rappelé le programme de privatisation des entreprises publiques et d'ouverture de leur capital au partenariat et qui porte sur plus de 1 200 entreprises de tailles diverses, et “couvrant tous les secteurs, à l'exception de la Sonatrach et de la compagnie des chemins de fer (SNTF)”. Le rappel du président a aussi porté sur la prochaine ouverture à la concession des infrastructures de base, y compris les aéroports et les ports, ou la gestion de réseaux telle que la distribution de l'eau. Dans ce large éventail d’avantages que présente l’Algérie pour attirer les investissements étrangers, le président n’a pas omis de mettre l’accent sur l’apport de “l'important réseau des petites et moyennes entreprises privées algériennes qui offre une large gamme de bonnes opportunités, permettant aux grosses entreprises de s'entourer d'un ample réseau de sous-traitants locaux pouvant permettre d'optimiser la division du travail”.
    Dans son allocution, le président de la république a surtout tenté, comme il l’a lui-même noté, de “corriger” dans l’esprit de ses vis-à-vis “l'image de l'Algérie telle qu'elle a pu se présenter pendant les années de violence et de terrorisme”. “L'Algérie est maintenant un pays en plein développement et qui, ayant dépassé ses difficultés, consacre ses ressources humaines et matérielles à l'édification d'un pays prospère et d'une économie moderne et fondée sur le libéralisme”, a-t-il rectifié.

    Hamid Saïdani
    Liberté, 13 juillet 2006
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

  • #2
    Pas mal du tout ca risque de donner de jolis resultats de croissance et une moindre dependance vis a vis des hydrocarbures.

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    • #3
      Bonjour, il y a beaucoup d'hommes d'affaires britanniques d'origines arabes et indiennes, Boutéflika le sait trés bien, la réussite de la privatisation d'El-Hadjar par Mittal Steel, c'est déjà 90 % du travail accompli dans les coulisses des milieux d'affaires du Royaume Uni en faveur de l'Algérie.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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