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Lors d’un point de presse animé hier, le directeur de l’éducation de Bouira a qualifié la rentrée scolaire 2012/2013 de «normale ».
L’appréhension de surcharge des classes est écartée, selon lui, puisque le groupe pédagogique varie entre 28 et 40. Ce relatif allégement est justifié par la suffisante capacité d’accueil des infrastructures scolaires (tous cycles confondus) dont des nouvelles.
S’agissant des écoles primaires dont la gestion relève des services des APC, le conférencier nous apprend qu’il a été décidé de faire bénéficier les 528 écoles primaires que compte la wilaya de chauffages centraux. Ce louable projet qui ne manquera pas d’être salué par les parents d’élèves habitant les zones rurales, concernera, dans un premier temps, 100 écoles primaires. Ainsi, avec l’avènement du chauffage central, les récurrents problèmes, causés par l’approvisionnement en mazout, et donc l’exposition des chérubins au froid, ne se poseront plus.
Abordant le volet enseignement de tamazight et répondant à la question de savoir pourquoi elle a été exclue du concours, le directeur affirmera qu’un concours est prévu dans les jours à venir pour affecter les 15 postes budgétaires existants.
Il ne manquera pas de suggérer que son enseignement soit tributaire de la demande. Mais de quelle manière formuler la demande d’apprendre une langue nationale
? La demande sociale n’a-t-elle pas été faite en 1980, en 1994 et enfin en 2001 ?
En fait, le directeur de l’éducation, qui du reste affiche sa disponibilité à œuvrer, dans les limites de ses prérogatives, à promouvoir l’enseignement de tamazight, fait allusion à ces fameuses fiches de vœux que l’on distribue aux parents d’élèves, au début de l’année scolaire.
Autrement dit, la demande doit être formulée par le biais de ces fiches. Seulement, et au-delà de l’image « incongrue » que continue d’entretenir ce caractère facultatif, nous pensons savoir que ces fameuses fiches de vœux n’ont pas été données, du moins jusque-là, aux parents des 64 345 élèves que compte Bouira.
Cela étant, le conférencier s’est engagé à le faire tel que stipulé par la circulaire ministérielle. Il s’engagera même à « ouvrir un poste là où trois élèves seulement auront formulé le voeu d’apprendre tamazight ». Quel crédit, en terme de promotion de l’enseignement de tamazight, accorder à une telle démarche ? Une chose est sûre, cela participera à soulever les « pour » contre les « contre » et vice-versa. Or, il est plus simple d’y remédier politiquement et d’une manière définitive, en appliquant l’esprit de la constitution, consacrant tamazight langue nationale.
Par La dépêche de kabylie
L’appréhension de surcharge des classes est écartée, selon lui, puisque le groupe pédagogique varie entre 28 et 40. Ce relatif allégement est justifié par la suffisante capacité d’accueil des infrastructures scolaires (tous cycles confondus) dont des nouvelles.
S’agissant des écoles primaires dont la gestion relève des services des APC, le conférencier nous apprend qu’il a été décidé de faire bénéficier les 528 écoles primaires que compte la wilaya de chauffages centraux. Ce louable projet qui ne manquera pas d’être salué par les parents d’élèves habitant les zones rurales, concernera, dans un premier temps, 100 écoles primaires. Ainsi, avec l’avènement du chauffage central, les récurrents problèmes, causés par l’approvisionnement en mazout, et donc l’exposition des chérubins au froid, ne se poseront plus.
Abordant le volet enseignement de tamazight et répondant à la question de savoir pourquoi elle a été exclue du concours, le directeur affirmera qu’un concours est prévu dans les jours à venir pour affecter les 15 postes budgétaires existants.
Il ne manquera pas de suggérer que son enseignement soit tributaire de la demande. Mais de quelle manière formuler la demande d’apprendre une langue nationale
? La demande sociale n’a-t-elle pas été faite en 1980, en 1994 et enfin en 2001 ?
En fait, le directeur de l’éducation, qui du reste affiche sa disponibilité à œuvrer, dans les limites de ses prérogatives, à promouvoir l’enseignement de tamazight, fait allusion à ces fameuses fiches de vœux que l’on distribue aux parents d’élèves, au début de l’année scolaire.
Autrement dit, la demande doit être formulée par le biais de ces fiches. Seulement, et au-delà de l’image « incongrue » que continue d’entretenir ce caractère facultatif, nous pensons savoir que ces fameuses fiches de vœux n’ont pas été données, du moins jusque-là, aux parents des 64 345 élèves que compte Bouira.
Cela étant, le conférencier s’est engagé à le faire tel que stipulé par la circulaire ministérielle. Il s’engagera même à « ouvrir un poste là où trois élèves seulement auront formulé le voeu d’apprendre tamazight ». Quel crédit, en terme de promotion de l’enseignement de tamazight, accorder à une telle démarche ? Une chose est sûre, cela participera à soulever les « pour » contre les « contre » et vice-versa. Or, il est plus simple d’y remédier politiquement et d’une manière définitive, en appliquant l’esprit de la constitution, consacrant tamazight langue nationale.
Par La dépêche de kabylie
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