(...)
je pense à Feraoun
sourire figé dans la circoncision du soleil
ils ont peur de la vérité
ils ont peur des plumes intègres
ils ont peur des hommes humains
et toi Mouloud tu persistais à parler
de champ de blé pour les fils du pauvre
à parler de pulvériser tous les barbelés
qui lacéraient nos horizons
(...)
un jour enfin Mouloud la bonté triompha
et nous sûmes arborer le trident du soleil
et nous sûmes honorer la mémoire des morts
car
avec
tes mains glaneuses des mystères de l'Aube
et ton visage rêveur de barde invétéré
tu as su exhausser nos vérités
écrites en pans de soleil
sur toutes les poitrines qui s'insurgent
Tahar DJAOUT - Extrait de "L'Arche à vau-l'eau", Ed. Saint-Germain-des-Prés, 1978.
je pense à Feraoun
sourire figé dans la circoncision du soleil
ils ont peur de la vérité
ils ont peur des plumes intègres
ils ont peur des hommes humains
et toi Mouloud tu persistais à parler
de champ de blé pour les fils du pauvre
à parler de pulvériser tous les barbelés
qui lacéraient nos horizons
(...)
un jour enfin Mouloud la bonté triompha
et nous sûmes arborer le trident du soleil
et nous sûmes honorer la mémoire des morts
car
avec
tes mains glaneuses des mystères de l'Aube
et ton visage rêveur de barde invétéré
tu as su exhausser nos vérités
écrites en pans de soleil
sur toutes les poitrines qui s'insurgent
Tahar DJAOUT - Extrait de "L'Arche à vau-l'eau", Ed. Saint-Germain-des-Prés, 1978.
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