Bilan de l'année scolaire d'alphabétisation 2005/2006
C'est aujourd'hui que les bénéficiaires des programmes d'alphabétisation fêtent la fin de leur année scolaire 2005/2006. Le destin de la plupart d'entre eux a pris dorénavant un autre chemin, celui de la réussite. Quoiqu'ils soient nombreux à bénéficier des cours d'alphabétisation, ils restent encore des millions de Marocains analphabètes. 43 % est le taux d'analphabétisme actuel de la population marocaine âgée de 10 ans et plus.
Ces effectifs demeurent inégalement répartis entre les milieux urbain et rural (respectivement 29,4 % et 60,5%). Les enfants souffrent beaucoup du phénomène. Le taux des enfants âgés entre 10 et 14 ans, qui ne sont pas scolarisés, est de 13,3 %. La non scolarisation est fortement concentrée dans le milieu rural. Le rythme actuel des programmes d'intervention pour les enfants jamais scolarisés s'avère long. Le fléau hypothèque l'avenir du Maroc. Si beaucoup a été réalisé dans ce domaine, beaucoup reste à faire.
Le plus grand effort a été fourni lors des dernières années. Le nombre des bénéficiaires est passé de 181.000 en 1998/99 à 655.478 en 2005/06. Durant huit années, on a pu alphabétiser presque trois millions de personnes, dont deux millions au cours des quatre dernières années. Le nombre des centres mis en place a atteint en 2006 10.606 centres sur l'ensemble du territoire marocain alors qu'ils étaient au nombre de 8.266 en 2005, soit une hausse de 28,3 %.
Les organismes non gouvernementaux jouent un rôle important dans ce domaine. D'année en année, leur participation devient plus forte. De 153.218 en 2004, le nombre des élèves formés grâce aux associations passe à 225.129 en 2006. La contribution des secteurs publics s'avère également importante. Le secteur privé demeure le maillon faible. Son implication reste encore en deçà des aspirations (2.652 bénéficiaires seulement).
Les femmes sont les bénéficiaires majoritaires car elles souffrent le plus de ce fléau. Elles représentent en effet 79 % des inscrits. Les responsables du secteur se disent conscients de l'ampleur du fléau qui freine le développement économique et social du pays. Aussi, a-t-on la ferme volonté d'éradiquer totalement l'analphabétisme dans les années à venir ? Mirage ou réalité ? L'avenir nous le prouvera. En tout cas, c'est le souhait le plus cher de tout Marocain. La situation reste encore complexe malgré les efforts fournis. Le retard ne peut être rattrapé qu'avec une implication de tous les acteurs de la société. L'état actuel doit impérativement changer pour que le Royaume puisse démarrer efficacement son développement.
Le Maroc compte parmi les douze pays qui regroupent les trois quarts des adultes analphabètes dans le monde. Ce constat est alarmant. Il a été souligné par le rapport mondial de suivi de l'éducation pour tous de 2006. Notre pays partage cette situation désavantageuse avec l'Inde, la Chine, le Bangladesh, le Pakistan, le Nigeria, l'Indonésie, l'Egypte, le Brésil, l'Iran et le Congo.
Quelque 30 des 73 pays évalués courent sérieusement le risque de ne pas parvenir à réduire de moitié le niveau d'analphabétisme chez les adultes d'ici à 2015, date butoir décidée lors du Forum mondial sur l'éducation de Dakar tenu en 2000.
Le secrétaire d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle pense que le Maroc est capable de relever le défi d'ici le délai fixé et même avant. Les objectifs consistent en la réduction du taux de l'analphabétisme d'ici 2010 à 20 %. L'éradication totale de ce fléau est prévue en 2015.
Les programmes éducatifs doivent répondre aux profils des bénéficiaires et de leurs attentes sans pour autant négliger la formation des intervenants (gestionnaires, éducateurs, formateurs et responsables des ONG).
La stratégie du département de Anis Birou est, d'ailleurs, axée sur ces points essentiels.
Espérons que cette stratégie tiendra ses promesses pour passer à un autre niveau d'alphabétisation comme à titre d'exemple la lutte contre l'analphabétisme informatique.
C'est aujourd'hui que les bénéficiaires des programmes d'alphabétisation fêtent la fin de leur année scolaire 2005/2006. Le destin de la plupart d'entre eux a pris dorénavant un autre chemin, celui de la réussite. Quoiqu'ils soient nombreux à bénéficier des cours d'alphabétisation, ils restent encore des millions de Marocains analphabètes. 43 % est le taux d'analphabétisme actuel de la population marocaine âgée de 10 ans et plus.
Ces effectifs demeurent inégalement répartis entre les milieux urbain et rural (respectivement 29,4 % et 60,5%). Les enfants souffrent beaucoup du phénomène. Le taux des enfants âgés entre 10 et 14 ans, qui ne sont pas scolarisés, est de 13,3 %. La non scolarisation est fortement concentrée dans le milieu rural. Le rythme actuel des programmes d'intervention pour les enfants jamais scolarisés s'avère long. Le fléau hypothèque l'avenir du Maroc. Si beaucoup a été réalisé dans ce domaine, beaucoup reste à faire.
Le plus grand effort a été fourni lors des dernières années. Le nombre des bénéficiaires est passé de 181.000 en 1998/99 à 655.478 en 2005/06. Durant huit années, on a pu alphabétiser presque trois millions de personnes, dont deux millions au cours des quatre dernières années. Le nombre des centres mis en place a atteint en 2006 10.606 centres sur l'ensemble du territoire marocain alors qu'ils étaient au nombre de 8.266 en 2005, soit une hausse de 28,3 %.
Les organismes non gouvernementaux jouent un rôle important dans ce domaine. D'année en année, leur participation devient plus forte. De 153.218 en 2004, le nombre des élèves formés grâce aux associations passe à 225.129 en 2006. La contribution des secteurs publics s'avère également importante. Le secteur privé demeure le maillon faible. Son implication reste encore en deçà des aspirations (2.652 bénéficiaires seulement).
Les femmes sont les bénéficiaires majoritaires car elles souffrent le plus de ce fléau. Elles représentent en effet 79 % des inscrits. Les responsables du secteur se disent conscients de l'ampleur du fléau qui freine le développement économique et social du pays. Aussi, a-t-on la ferme volonté d'éradiquer totalement l'analphabétisme dans les années à venir ? Mirage ou réalité ? L'avenir nous le prouvera. En tout cas, c'est le souhait le plus cher de tout Marocain. La situation reste encore complexe malgré les efforts fournis. Le retard ne peut être rattrapé qu'avec une implication de tous les acteurs de la société. L'état actuel doit impérativement changer pour que le Royaume puisse démarrer efficacement son développement.
Le Maroc compte parmi les douze pays qui regroupent les trois quarts des adultes analphabètes dans le monde. Ce constat est alarmant. Il a été souligné par le rapport mondial de suivi de l'éducation pour tous de 2006. Notre pays partage cette situation désavantageuse avec l'Inde, la Chine, le Bangladesh, le Pakistan, le Nigeria, l'Indonésie, l'Egypte, le Brésil, l'Iran et le Congo.
Quelque 30 des 73 pays évalués courent sérieusement le risque de ne pas parvenir à réduire de moitié le niveau d'analphabétisme chez les adultes d'ici à 2015, date butoir décidée lors du Forum mondial sur l'éducation de Dakar tenu en 2000.
Le secrétaire d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle pense que le Maroc est capable de relever le défi d'ici le délai fixé et même avant. Les objectifs consistent en la réduction du taux de l'analphabétisme d'ici 2010 à 20 %. L'éradication totale de ce fléau est prévue en 2015.
Les programmes éducatifs doivent répondre aux profils des bénéficiaires et de leurs attentes sans pour autant négliger la formation des intervenants (gestionnaires, éducateurs, formateurs et responsables des ONG).
La stratégie du département de Anis Birou est, d'ailleurs, axée sur ces points essentiels.
Espérons que cette stratégie tiendra ses promesses pour passer à un autre niveau d'alphabétisation comme à titre d'exemple la lutte contre l'analphabétisme informatique.
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