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Le DG de l'Entreprise nationale du contrôle technique : Faire la chasse aux délinquants de la route !
L'Etablissement national de contrôle technique automobile fait son travail, aux services de sécurité routière de faire le leur.
C'est, en substance, ce qui est ressorti des propos de Abdellah Leghrieb, directeur général de l'Enacta, hier, sur les ondes de la radio nationale : « En 2009, lors de la promulgation de la nouvelle loi sur la circulation routière, nous avions enregistré une diminution du nombre d'accidents, de morts et de blessés de l'ordre de plus 30%. Une année après, nous sommes malheureusement retournés à la case de départ ! » a-t-il déploré en appelant à sanctionner avec la plus grande rigueur les délinquants de la route. Très gêné aux entournures et sans citer les services de sécurité - mais cela, tout le monde l'aura entendu - Abdellah Leghrieb a imputé la situation catastrophique qui prévaut sur les routes algériennes au recul dans l'application de la loi : « La sensibilisation a montré ses limites : il faut désormais sévir et réprimer sévèrement les délinquants routiers», a-t-il encore soutenu en rappelant que le facteur humain était à l'origine de plus de 98% des accidents de la route enregistrés jusqu'ici.
Revenant sur les activités propres à l'Enacta, le responsable a indiqué qu'outre le travail fait en direction des véhicules légers, une attention particulière est accordée aux poids lourds qui sont à l'origine de très nombreux drames : depuis le début de l'année, plus de 260.000 ont été contrôlés, 2.225 soumis à une contrevisite et 532 immobilisés par les 150 points de contrôle; soit quatre millions contrôlés, 100.943 contraints à une contrevisite et 45.530 immobilisés depuis le lancement de l'opération en 2003: «Ces véhicules sont soumis à une lourde pression (périodicité de une à deux années) et nous sommes en train de préparer de nouvelles mesures pour réduire le nombre des accidents imputés aux poids lourds », a encore déclaré Abdellah Leghrieb en citant l'institution prochaine de brevets professionnels pour les conducteurs de véhicules de catégories C, D et E et l'équipement programmé de l'ensemble du parc national en chronotachygraphes, ces appareils électroniques qui enregistrent la vitesse et les temps de conduite et de repos (il reste à soumettre le texte d'application au gouvernement).
Interrogé sur le contrôle de complaisance, le directeur de l'Enacta a réaffirmé que tout manquement aux règles professionnelles serait sévèrement sanctionné et rappelé que 15 contrôleurs avaient déjà été suspendus depuis le début de l'année. Quant au développement de l'activité, il indiquera qu'il était attendu que 100 nouvelles agences de contrôle viennent renforcer le réseau constitué de 295 agences en fonction sur le territoire national, dont trois de type mobiles. Il est à rappeler à ce propos que des dispositions avaient été prises pour le recyclage des 1.838 contrôleurs et le lancement du programme de l'informatisation complète du contrôle automobile.
Depuis 2003, 17.161.090 ont été contrôlés, 501.251 soumis à des contrevisites 211.518 immobilisés alors que le rajeunissement du parc automobile s'opère automatiquement grâce à l'introduction annuelle de 300.000 à 350.000 véhicules.
source: le quotidien d'Oran
C'est, en substance, ce qui est ressorti des propos de Abdellah Leghrieb, directeur général de l'Enacta, hier, sur les ondes de la radio nationale : « En 2009, lors de la promulgation de la nouvelle loi sur la circulation routière, nous avions enregistré une diminution du nombre d'accidents, de morts et de blessés de l'ordre de plus 30%. Une année après, nous sommes malheureusement retournés à la case de départ ! » a-t-il déploré en appelant à sanctionner avec la plus grande rigueur les délinquants de la route. Très gêné aux entournures et sans citer les services de sécurité - mais cela, tout le monde l'aura entendu - Abdellah Leghrieb a imputé la situation catastrophique qui prévaut sur les routes algériennes au recul dans l'application de la loi : « La sensibilisation a montré ses limites : il faut désormais sévir et réprimer sévèrement les délinquants routiers», a-t-il encore soutenu en rappelant que le facteur humain était à l'origine de plus de 98% des accidents de la route enregistrés jusqu'ici.
Revenant sur les activités propres à l'Enacta, le responsable a indiqué qu'outre le travail fait en direction des véhicules légers, une attention particulière est accordée aux poids lourds qui sont à l'origine de très nombreux drames : depuis le début de l'année, plus de 260.000 ont été contrôlés, 2.225 soumis à une contrevisite et 532 immobilisés par les 150 points de contrôle; soit quatre millions contrôlés, 100.943 contraints à une contrevisite et 45.530 immobilisés depuis le lancement de l'opération en 2003: «Ces véhicules sont soumis à une lourde pression (périodicité de une à deux années) et nous sommes en train de préparer de nouvelles mesures pour réduire le nombre des accidents imputés aux poids lourds », a encore déclaré Abdellah Leghrieb en citant l'institution prochaine de brevets professionnels pour les conducteurs de véhicules de catégories C, D et E et l'équipement programmé de l'ensemble du parc national en chronotachygraphes, ces appareils électroniques qui enregistrent la vitesse et les temps de conduite et de repos (il reste à soumettre le texte d'application au gouvernement).
Interrogé sur le contrôle de complaisance, le directeur de l'Enacta a réaffirmé que tout manquement aux règles professionnelles serait sévèrement sanctionné et rappelé que 15 contrôleurs avaient déjà été suspendus depuis le début de l'année. Quant au développement de l'activité, il indiquera qu'il était attendu que 100 nouvelles agences de contrôle viennent renforcer le réseau constitué de 295 agences en fonction sur le territoire national, dont trois de type mobiles. Il est à rappeler à ce propos que des dispositions avaient été prises pour le recyclage des 1.838 contrôleurs et le lancement du programme de l'informatisation complète du contrôle automobile.
Depuis 2003, 17.161.090 ont été contrôlés, 501.251 soumis à des contrevisites 211.518 immobilisés alors que le rajeunissement du parc automobile s'opère automatiquement grâce à l'introduction annuelle de 300.000 à 350.000 véhicules.
source: le quotidien d'Oran