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le réalisateur du film anti-islam n’existe pas, selon Wall-street journal

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  • le réalisateur du film anti-islam n’existe pas, selon Wall-street journal

    À mesure que la tension croît en Égypte, en Libye et au Yémen,il devient de plus en plus difficile de savoir qui est réellement derrière le film qui se moque de Mahomet et qui a déclenché la vague d’attaques contre les missions diplomatiques américaines dans les pays arabes. Parce que son auteur supposé, Sam Bacile, un Israélien – Américain résidant en Californie, cinéaste et agent immobilier, comme The Wall Street Journal en a informé ses lecteurs, n’existe pas.
    Sam Bacile est un homme imaginaire . Non seulement parce que le ministère des affaires étrangères d’Israël avait assuré à la chaîne CNN qu’il ne savait pas qui il était, mais parce que Steve Klein, l’un des producteurs du film, l’a confessé également. Klein, un habitant de la Californie, qui s’est désigné comme conseiller du long métrage de la parodie de la vie du fondateur de l’islam dans une interview à la chaîne CBS, a dit que Bacile “est un nom fictif” et que la personne qui est derrière lui n’est pas israélienne. De plus, comme l’a constaté CBS, les registres de la Californie montrent que personne de ce nom n’a une licence d’agent immobilier dans l’Etat.
    Selon The New York Times, Klein est un vendeur d’assurances qui vit dans Helmet, une petite localité à deux heures de voiture de Los angeles. Vétéran de la guerre du Vietnam, Klein, qui a presque perdu un fils dans la guerre de l’Irak après avoir été blessé dans une attaque, est intervenu dans quelques épisodes antimusulmans en Californie. Ses actions contre la religion du prophète Mahomet se sont déroulés dans des collèges, des rues et des médias. De fait, il tient un programme hebdomadaire qui émet dans une radio chrétienne dans le Proche Orient. Et c’est là qu’il n’a pas tardé à à proclamer la sortie d’un film, qui cherchait à montrer l’”infamie du monde arabe” et la “violence” de l’islam. “Nous sommes arrivés à montrer au public ce que nous voulions montrer”, a-t-il dit dans une interview.
    Comme l’a dit Klein lui-même, la videocassette était passée d’abord dans un petit cinéma de Hollywood l’été dernier, sans qu’il ait spécifié duquel il s’agissait, mais The New York Times n’a pas pu confirmer ce fait. Aussi bien l”Industrie que les syndicats de Hollywood ont dit que personne n’avait vu ce film. L’association des réalisateurs a affirmé qu’ils ne reconnaissaient aucun des acteurs qui aparaissaient dans le controversé long métrage. Pour sa part, une des actrices qui apparait dans la video a dit lors d’une interview qu’elle se sentait trompée, triste et irritée parce que ce qui a été diffusé n’a rien à voir de ce qu’elle a tourné, ainsi elle croyait avoir participé au tournage d’un film appelé Desert Warriors, dirigé par “Sam Basil”, et non Innocence des musulmans, le film grotesque qui a suscité l’assaut du consulat des EU dans Bengasi qui s’est terminé par la mort de quatre personnes, parmi lesquelles l’ambassadeur nord-américain.
    La confusion ne s’est pas arrêtée là. The New York Times pointe la connexion de Klein avec la communauté copte chrétienne de Los Angeles pour comprendre comment un film amateur, qui n’a laissé aucune trace aux USA, arrive au coeur du monde arabe, et sous les regards du reste de la planète. Morris Sadek et son Assemblée Nationale Copte Américaine ont loué le film et l’ont intégré à leur page Web. Tout de suite, la traduction de la présentation de 14 minutes en Arabe et sa diffusion à travers de Twitter et les télévisions chrétiennes arabes qui transmettent depuis les EU par satellite jusqu’aux moyens audovisuels egyptiens ont répercutés l’information, et s’est enflammé la mèche d’une vague de protestations dans le monde arabe qui menace de changer la politique extérieure des Etats-Unis dans la région la plus délicate de la planète.
    (repris de El País et traduit par danielle bleitrach pour histoireetsociete)
    All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

  • #2
    C'est ce qu'on pourrait appeler "l'effet papillon".

    En tout cas, le promoteur de la version arabe, le très controversé Maurice Sadek, un copte égyptien vivant aux US, s'est fait traiter de tous les noms d'oiseaux par le porte-parole de la Jama3a Islamiya sur une chaîne de télé égyptienne.


    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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