Bonjour, la saison touristique au Liban est tombée à l'eau, le pays attendait 1 million et demi de visiteurs, ainsi que 4 milliards de dollars pour l'économie locale.
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Tsahal vise routes, ponts, aéroports, positions de l'armée et du Hezbollah, et impose le blocus Israël coupe le Liban du monde et bombarde Beyrouth, Beyrouth s'est réveillée, vendredi 14 juillet, avant l'aube, au bruit du vrombissement des avions de guerre israéliens et des explosions des bombes qu'ils ont larguées en différents points de la périphérie sud de la capitale libanaise.
Ces raids aériens ont visé, selon les informations disponibles vendredi matin, un échangeur reliant deux parties de cette banlieue, un autre sur la voie rapide conduisant, notamment, de la périphérie est à l'aéroport. Un stade dans lequel le Hezbollah organise régulièrement des rassemblements a également été visé.
L'objectif était vraisemblablement d'isoler cette banlieue - à écrasante majorité chiite et généralement considérée comme un bastion du Hezbollah - à la fois de Beyrouth et de l'ensemble de son environnement. Les batteries de la défense antiaérienne de l'armée libanaise sont entrées en action. En vain.
Un gigantesque panache de fumée noire s'élevant de la périphérie pouvait être observé à partir de l'ensemble des quartiers de la capitale. Les bombardements, qui avaient cessé avec le lever du jour, ont repris dans la matinée. Les dégâts matériels sont considérables. Il était difficile, aux premières heures de la matinée, d'établir un bilan des victimes. La marine israélienne a bombardé les alentours de la ville de Saïda, chef-lieu et porte d'entrée du Liban sud, sur le littoral, ainsi que les environs de la station de production d'électricité, à une vingtaine de kilomètres de Beyrouth. La station elle-même, qui alimente une partie des quartiers de la capitale, avait été bombardée durant la nuit. Un gigantesque incendie s'y est déclaré.
En début de soirée, jeudi 13 juillet, la marine avait ciblé les dépôts de carburant de l'aéroport international de Beyrouth, le seul du pays, provoquant là aussi un énorme incendie. L'aviation israélienne a pilonné la voie routière principale Beyrouth-Damas à la hauteur du col du Dahr Al-Baïdar, achevant ainsi de couper les accès de sortie des habitants, à l'est, vers la plaine de la Bekaa et la Syrie. Sauf à emprunter des routes secondaires peu fréquentées.
Le Hezbollah avait menacé, mercredi 12 juillet, de bombarder Haïfa, la troisiè-me ville d'Israël, à quelque 45 km de la frontière libanaise, si Tsahal mettait à exécution sa menace de bombarder Beyrouth ou sa banlieue.
En début de soirée, Israël a accusé le Hezbollah d'être passé à l'acte, tirant deux roquettes Katioucha. Le "Parti de Dieu" a démenti avoir tiré sur Haïfa, mais a par ailleurs annoncé avoir utilisé pour la première fois un nouveau type de fusée, le Raad-1 ("Orage-1"), sans en préciser la portée, et avoir intensifié ses tirs, en visant des agglomérations, des positions de Tsahal et des aéroports, "en riposte aux agressions israéliennes".
Quarante-huit heures après le début de l'opération "Promesse sincère" du Hezbollah et la riposte israélienne baptisée "Punition adéquate", le Liban a ainsi replongé dans un climat de guerre totale. La consternation, voire la colère, se lit sur tous les visages. Tout en dénonçant fermement la "barbarie" israélienne, un grand nombre de Libanais reprochent au Hezbollah de n'avoir pas mesuré les conséquences de son acte.
Des navires de la marine israélienne visibles à l'oeil nu au large des côtes du sud du pays et de Beyrouth ; l'aéroport international de la capitale libanaise, le seul aérogare civil du pays, paralysé par les dégâts consécutifs à un double bombardement israélien, matin et soir, de ses pistes ; les aéroports militaires de Rayak et de Koleïat, dans l'est et le nord du pays, ciblés eux aussi par l'aviation israélienne : le blocus imposé par Israël au Liban était, jeudi, presque total. La route conduisant vers la Syrie, par le nord, restait la seule issue de sortie du pays du Cèdre.
La suite...
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Tsahal vise routes, ponts, aéroports, positions de l'armée et du Hezbollah, et impose le blocus Israël coupe le Liban du monde et bombarde Beyrouth, Beyrouth s'est réveillée, vendredi 14 juillet, avant l'aube, au bruit du vrombissement des avions de guerre israéliens et des explosions des bombes qu'ils ont larguées en différents points de la périphérie sud de la capitale libanaise.
Ces raids aériens ont visé, selon les informations disponibles vendredi matin, un échangeur reliant deux parties de cette banlieue, un autre sur la voie rapide conduisant, notamment, de la périphérie est à l'aéroport. Un stade dans lequel le Hezbollah organise régulièrement des rassemblements a également été visé.
L'objectif était vraisemblablement d'isoler cette banlieue - à écrasante majorité chiite et généralement considérée comme un bastion du Hezbollah - à la fois de Beyrouth et de l'ensemble de son environnement. Les batteries de la défense antiaérienne de l'armée libanaise sont entrées en action. En vain.
Un gigantesque panache de fumée noire s'élevant de la périphérie pouvait être observé à partir de l'ensemble des quartiers de la capitale. Les bombardements, qui avaient cessé avec le lever du jour, ont repris dans la matinée. Les dégâts matériels sont considérables. Il était difficile, aux premières heures de la matinée, d'établir un bilan des victimes. La marine israélienne a bombardé les alentours de la ville de Saïda, chef-lieu et porte d'entrée du Liban sud, sur le littoral, ainsi que les environs de la station de production d'électricité, à une vingtaine de kilomètres de Beyrouth. La station elle-même, qui alimente une partie des quartiers de la capitale, avait été bombardée durant la nuit. Un gigantesque incendie s'y est déclaré.
En début de soirée, jeudi 13 juillet, la marine avait ciblé les dépôts de carburant de l'aéroport international de Beyrouth, le seul du pays, provoquant là aussi un énorme incendie. L'aviation israélienne a pilonné la voie routière principale Beyrouth-Damas à la hauteur du col du Dahr Al-Baïdar, achevant ainsi de couper les accès de sortie des habitants, à l'est, vers la plaine de la Bekaa et la Syrie. Sauf à emprunter des routes secondaires peu fréquentées.
Le Hezbollah avait menacé, mercredi 12 juillet, de bombarder Haïfa, la troisiè-me ville d'Israël, à quelque 45 km de la frontière libanaise, si Tsahal mettait à exécution sa menace de bombarder Beyrouth ou sa banlieue.
En début de soirée, Israël a accusé le Hezbollah d'être passé à l'acte, tirant deux roquettes Katioucha. Le "Parti de Dieu" a démenti avoir tiré sur Haïfa, mais a par ailleurs annoncé avoir utilisé pour la première fois un nouveau type de fusée, le Raad-1 ("Orage-1"), sans en préciser la portée, et avoir intensifié ses tirs, en visant des agglomérations, des positions de Tsahal et des aéroports, "en riposte aux agressions israéliennes".
Quarante-huit heures après le début de l'opération "Promesse sincère" du Hezbollah et la riposte israélienne baptisée "Punition adéquate", le Liban a ainsi replongé dans un climat de guerre totale. La consternation, voire la colère, se lit sur tous les visages. Tout en dénonçant fermement la "barbarie" israélienne, un grand nombre de Libanais reprochent au Hezbollah de n'avoir pas mesuré les conséquences de son acte.
Des navires de la marine israélienne visibles à l'oeil nu au large des côtes du sud du pays et de Beyrouth ; l'aéroport international de la capitale libanaise, le seul aérogare civil du pays, paralysé par les dégâts consécutifs à un double bombardement israélien, matin et soir, de ses pistes ; les aéroports militaires de Rayak et de Koleïat, dans l'est et le nord du pays, ciblés eux aussi par l'aviation israélienne : le blocus imposé par Israël au Liban était, jeudi, presque total. La route conduisant vers la Syrie, par le nord, restait la seule issue de sortie du pays du Cèdre.
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