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Maroc : Aggravation du déficit budgétaire à 40 milliards de DH à fin août

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  • Maroc : Aggravation du déficit budgétaire à 40 milliards de DH à fin août

    Les recettes ordinaires n’ont progressé que de 1% contre 22% pour les dépenses.

    Les finances de l’Etat se dégradent fortement. A fin août, le déficit budgétaire atteint 39,5 milliards de DH en tenant compte des variations des instances (arriérés de compensation notamment), contre à peine 13,2 milliards il y a un an, soit une aggravation de 200% ! Cette situation est due à des recettes ordinaires qui n’ont progressé que de 1% contre 22% pour les dépenses ordinaires.

    La faible augmentation des recettes recouvre une hausse de 6,2% des rentrées fiscales mais une baisse de 27,8% des recettes non fiscales suite à la non récurrence de la privatisation des 20% du capital de la BCP opérée l’année dernière. Côté dépenses, les dépenses de compensation ont crû de 60% suite à l’envolée des prix des matières premières. Les charges de personnel ont augmenté de 13% et ceux des biens et services de 12,6%.

    Ainsi, le solde ordinaire passe d’un excédent de 13,5 milliards de DH à un déficit de 10 milliards. Quant aux investissements, ils se maintiennent quasiment au même niveau que l’année dernière, à 27 milliards de DH.


    La Vie éco

    2012-09-13

  • #2
    Du côté de la caisse de compensation

    Compensation: La Caisse à sec dès octobre



    L’ardoise grimpe à 15 milliards de dirhams Elle représente les arriérés dus aux pétroliers


    15 milliards de dirhams! C’est le montant des arriérés de paiement de l’Etat vis-à-vis des pétroliers. Pourtant, le gouvernement s’acquitte chaque mois de 2 milliards de dirhams aux opérateurs mais, ce décaissement est jugé insuffisant surtout avec la flambée des cours du pétrole. «Pour éponger l’ardoise, les professionnels veulent que le montant mensuel des versements soit porté à 5 milliards de dirhams», soutient Adil Ziadi président du Groupement des pétroliers.

    En principe, les opérateurs reçoivent leur chèque avec un décalage «classique» de deux mois, le temps que les dossiers soient instruits. Il s’agit là du délai normal de traitement des dossiers dans une conjoncture caractérisée par la flambée du prix des matières premières. Le cours moyen du pétrole s’est situé à 105 dollars le baril sur les dernières semaines. Cours, promis au renchérissement compte tenu de la situation de tension qui prévaut au Proche-Orient et le golfe arabo-persique, estiment certains analystes. Les marchés s’attendent aussi à une hausse de la consommation de pétrole aux Etats-Unis et en Chine suite aux mesures de relance économique qui pourraient être annoncées par ces deux pays.

    Ceci étant, la facture pétrolière est en hausse de 11% à fin juillet 2012, selon les statistiques de l’Office des changes. Les importations des produits pétroliers ont atteint 57, 4 milliards de dirhams s’accompagnant ainsi d’une hausse des charges de la compensation de 59,1%: 31,8 milliards de dirhams à fin juillet 2012 contre 20 milliards à la même période de l’année dernière. Dotée d’une enveloppe budgétaire de 46,5 milliards de dirhams dont 14 milliards destinés au paiement des arriérés au titre de 2011, la Caisse de Compensation est sur des taux de réalisation de 69%. Si ce trend est maintenu, la Caisse serait à sec d’ici octobre 2012.

    Dans ce cas, le risque d’assister au même scénario que l’année dernière n’est pas écarté. Autrement dit, le gouvernement serait obligé de «gratter» sur d’autres postes budgétaires et de démarrer l’exercice 2013 avec des arriérés de paiements vis-à-vis des pétroliers. Le tout sachant qu’aucune augmentation des prix à la pompe n’est prévue.

    Même la réforme de la Caisse de compensation ne risque pas de voir le jour rapidement. Aux dernières nouvelles «les études seraient toujours en cours» au sein du département de Najib Boulif, ministre chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance. Rien n’augure non plus de la tenue des assises de la compensation annoncée pour septembre par le chef du gouvernement.

    K. M.

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    • #3
      en résumé

      déficit budgétaire
      déficit de la balance commerciale
      reserves de devises qui fondent suffisants pour 4 mois d'importations
      stock de 4 mois de blé

      c'est la catastrophe

      voilà on tout compris, tu peux nous lâcher un peu avec tes articles à répétitions

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      • #4
        Le deficit est structurel,il faut du temps pour renverser la tendance en agissant sur les exportations qui commencent a grimper mais lentement,il faut attendre la nouvelle lois de finance pour voir si le gouvernement est disponible a encourager ce secteur afin de pouvoir réduire le deficit a long terme
        et commencer a reformer la caisse de compensation en s'inspirant du modèle brésilien

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        • #5
          Le deficit est structurel,il faut du temps pour renverser la tendance
          C'esy beaucoup plus compliqué qu'une question de temps. Le dernier excédent commercial remonte (je cite de tête) à 40 ans.

          Des choix irréfléchis et un modèle inadéquat sont à repenser !

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          • #6
            IL Y A 40 ANS L’ÉCONOMIE MAROCAINE ÉTAIT INEXISTANTE BASÉE SUR LES INDUSTRIES DE SUBSTITUTIONS AVEC DES PROTECTIONS DOUANIÈRES QUI ONT FERME L’ÉCONOMIE A LA CONCURRENCE ,C’ÉTAIT UNE ERREUR FATALE POUR UNE ÉCONOMIE "LIBÉRALE" ,AUJOURD'HUI IL Y A UN CHANGEMENT DE CAP ET UNE DIVERSIFICATION DE SECTEURS ,QUI N'ONT PAS TOUS RÉUSSIS MAIS ONT ENCLENCHE UNE DYNAMIQUE DANS LE PAYS ,MAINTENANT IL Y A DES CORRECTIONS A APPORTER A CERTAINS SECTEURS QUI SOUFFRENT DE MANQUE DE COMPÉTITIVITÉS ,IL N'Y A PAS DE MODÈLE PARFAIS,MAIS AU MOINS ON A POSE LES JALONS D'UNE INDUSTRIALISATION QUI DEMANDE A ÊTRE PEAUFINER
            SI ON FAIT UNE LECTURE DE CE QUI A ÉTÉ RÉALISÉ PAR RAPPORT A CE QUI ÉTAIT IL Y A PEINE 20 ANS ,LE PAYS EST SUR LA BONNE VOIE MALGRÉ CERTAINS RATAGES ,AUJOURD'HUI ON VOIT PAS MAL D'INDUSTRIES QUI SE CONSTRUISENT MOLLO MOLLO ,IL FAUT PERSÉVÉRER ET RECTIFIER LE TIR CHAQUE FOIS QUE LE BESOIN SE FAIT SENTIR,LE DEVELOPPEMENT d'UN PAYS NE SE FAIT PAS EN QUELQUES ANNÉES ,C'EST TROP TÔT POUR TIRER LES CONCLUSIONS ET CHANGER DE MODÈLE COMME ON CHANGE DE CHEMISE

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