Alger est sale. Les déchets ménagers s’amoncèlent partout, dans les rues et les cités. Tous les quartiers de la capitale sentent mauvais, excepté ceux où résident les hauts responsables de l’État. De l’aéroport, en passant par le centre‑ville jusque sur les hauteurs, Alger offre le même visage hideux d’une ville à l’abandon. Des égouts à ciel ouvert, des rues éventrées où ruissèlent les eaux usées et nauséabondes des canalisations, des déchets ménagers en quantités importantes dans les cités, favorisant la prolifération des rats, des chiens errants, des chats et des moustiques.
Les Algérois souffrent chaque nuit, dans leurs appartements, des invasions de moustiques. Les pastilles et les autres produits chimiques destinés à tuer ces insectes sont devenus inefficaces face au nombre important de moustiques qui s’attaquent chaque soir aux domiciles des habitants de la capitale. À El Harrach ou à Bouzaréah, les piqures de moustiques sont devenues presque inévitables la nuit.
La prolifération des moustiques a même paralysé durant la journée de jeudi l’usine de la SNVI de Rouiba, dans la banlieue est d’Alger. Un scandale et une honte pour l’image d'un pays qui dispose de 200 milliards de dollars de réserves de change et pour une capitale qui dépense sans compter depuis plusieurs années. Le wali d’Alger et les autorités locales de Rouiba portent une grande responsabilité dans ce désastre, conséquence directe de la prolifération des décharges publiques et de l’absence des opérations de lutte contre les moustiques et les rats.
Les commerçants et les citoyens qui jettent leurs ordures partout et à tout moment de la journée bénéficient de l’impunité d’un gouvernement laxiste qui laisse l’anarchie s’installer dans le pays pour permettre au système en place de se maintenir. La société publique Herbal, en charge de cette mission, n’intervient pas dans tous les quartiers de la capitale. Elle privilégie les cités où résident les responsables et délaisse les quartiers populaires, livrés à eux‑mêmes ! La société Netcom, en charge du ramassage des déchets ménagers, fait de même, faute de moyens et de savoir‑faire.
L’invasion des moustiques de Rouiba est un avertissement aux autorités sur l’état d’insalubrité de la capitale. Le gouvernement doit trouver des solutions efficaces au traitement des déchets et à la lutte contre la prolifération des moustiques et des rats, qui peuvent être des vecteurs de maladies graves, comme le paludisme et la peste.
TSA
Les Algérois souffrent chaque nuit, dans leurs appartements, des invasions de moustiques. Les pastilles et les autres produits chimiques destinés à tuer ces insectes sont devenus inefficaces face au nombre important de moustiques qui s’attaquent chaque soir aux domiciles des habitants de la capitale. À El Harrach ou à Bouzaréah, les piqures de moustiques sont devenues presque inévitables la nuit.
La prolifération des moustiques a même paralysé durant la journée de jeudi l’usine de la SNVI de Rouiba, dans la banlieue est d’Alger. Un scandale et une honte pour l’image d'un pays qui dispose de 200 milliards de dollars de réserves de change et pour une capitale qui dépense sans compter depuis plusieurs années. Le wali d’Alger et les autorités locales de Rouiba portent une grande responsabilité dans ce désastre, conséquence directe de la prolifération des décharges publiques et de l’absence des opérations de lutte contre les moustiques et les rats.
Les commerçants et les citoyens qui jettent leurs ordures partout et à tout moment de la journée bénéficient de l’impunité d’un gouvernement laxiste qui laisse l’anarchie s’installer dans le pays pour permettre au système en place de se maintenir. La société publique Herbal, en charge de cette mission, n’intervient pas dans tous les quartiers de la capitale. Elle privilégie les cités où résident les responsables et délaisse les quartiers populaires, livrés à eux‑mêmes ! La société Netcom, en charge du ramassage des déchets ménagers, fait de même, faute de moyens et de savoir‑faire.
L’invasion des moustiques de Rouiba est un avertissement aux autorités sur l’état d’insalubrité de la capitale. Le gouvernement doit trouver des solutions efficaces au traitement des déchets et à la lutte contre la prolifération des moustiques et des rats, qui peuvent être des vecteurs de maladies graves, comme le paludisme et la peste.
TSA
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