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Alger refuse de commenter officiellement l’alerte lancée, mercredi 12 septembre, par l’ambassade des États‑Unis en Algérie après l’attaque du consulat américain à Benghazi en Libye. « Les autorités algériennes n’ont pas pour habitude de commenter publiquement, et encore moins de porter des appréciations sur les consignes de sécurité édictées par les chancelleries étrangères », explique à TSA, Amar Belani, porte‑parole du ministère des Affaires étrangères.
Mercredi, le conseiller du ministre des Affaires religieuses, Ada Felahi, s’est interrogé, dans une déclaration à TSA, sur l’alerte lancée par l’ambassade US. M. Felahi a jugé l’alerte américaine « exagérée ». « L’Algérie n’est pas la Libye », a‑t‑il notamment dit. Selon lui, les craintes de la représentation diplomatique américaine à Alger sont « exagérées » et « démesurées ».
Mais le ministère des Affaires étrangères minimise la consigne de l’ambassade américaine à Alger. « Les consignes générales émanant de l’ambassade américaine ne concernent pas uniquement l’Algérie mais portent sur des mesures préventives s’appliquant à tous les pays du monde », explique Amar Belani. Des alertes similaires ont en effet été lancées dans d’autres pays arabes, notamment la Tunisie.
« Je rappelle que la convention de Vienne sur les relations diplomatiques fait obligation à l’État accréditaire de prendre les mesures appropriées afin de protéger les missions diplomatiques », conclut M. Belani.
Ali Benhadji arrêté devant l’ambassade des États‑Unis
Ali Benhadj a été arrêté par la police devant l’ambassade américaine à Alger ce jeudi 13 septembre alors qu’il tentait de manifester contre le film anti‑islam L’Innocence des musulmans, diffusé aux États‑Unis, a indiqué l’ex‑FIS dans un communiqué. « Ali Benhadj voulait manifester pacifiquement contre l’atteinte à la personne du prophète Mohamed (QSSL) et remettre une lettre de dénonciation à l’ambassadeur des États-Unis », a précisé la même source.
Les forces de sécurité « se sont précipitées à l’arrêter pour l’emmener vers une destination inconnue », a ajouté l’ex‑FIS qui dénonce les arrestations répétées de l’ex‑leader du parti dissous depuis sa sortie de prison en 2003.
Mercredi, l’Ambassade des États‑Unis à Alger a mis en garde, les ressortissants américains afin d’éviter tout déplacement non indispensable en Algérie, évoquant des appels à manifester après l’attaque du consulat américain à Benghazi, en Libye.
La diffusion du film L’Innocence des musulmans, diffusé aux États-Unis a provoqué l’indignation et les condamnations dans le monde musulman. L’ambassadeur des États‑Unis en Libye, J. Christopher Stevens, et trois fonctionnaires américains ont été tués mardi dans une attaque contre le consulat américain à Benghazi. L’attaque, menée par un groupe d’hommes armés de roquettes, aurait pour origine la diffusion de ce film, produit et réalisé par Sam Bacile, un promoteur immobilier israélo‑américain de 54 ans, originaire du sud de la Californie.
TSA
Mercredi, le conseiller du ministre des Affaires religieuses, Ada Felahi, s’est interrogé, dans une déclaration à TSA, sur l’alerte lancée par l’ambassade US. M. Felahi a jugé l’alerte américaine « exagérée ». « L’Algérie n’est pas la Libye », a‑t‑il notamment dit. Selon lui, les craintes de la représentation diplomatique américaine à Alger sont « exagérées » et « démesurées ».
Mais le ministère des Affaires étrangères minimise la consigne de l’ambassade américaine à Alger. « Les consignes générales émanant de l’ambassade américaine ne concernent pas uniquement l’Algérie mais portent sur des mesures préventives s’appliquant à tous les pays du monde », explique Amar Belani. Des alertes similaires ont en effet été lancées dans d’autres pays arabes, notamment la Tunisie.
« Je rappelle que la convention de Vienne sur les relations diplomatiques fait obligation à l’État accréditaire de prendre les mesures appropriées afin de protéger les missions diplomatiques », conclut M. Belani.
Ali Benhadji arrêté devant l’ambassade des États‑Unis
Ali Benhadj a été arrêté par la police devant l’ambassade américaine à Alger ce jeudi 13 septembre alors qu’il tentait de manifester contre le film anti‑islam L’Innocence des musulmans, diffusé aux États‑Unis, a indiqué l’ex‑FIS dans un communiqué. « Ali Benhadj voulait manifester pacifiquement contre l’atteinte à la personne du prophète Mohamed (QSSL) et remettre une lettre de dénonciation à l’ambassadeur des États-Unis », a précisé la même source.
Les forces de sécurité « se sont précipitées à l’arrêter pour l’emmener vers une destination inconnue », a ajouté l’ex‑FIS qui dénonce les arrestations répétées de l’ex‑leader du parti dissous depuis sa sortie de prison en 2003.
Mercredi, l’Ambassade des États‑Unis à Alger a mis en garde, les ressortissants américains afin d’éviter tout déplacement non indispensable en Algérie, évoquant des appels à manifester après l’attaque du consulat américain à Benghazi, en Libye.
La diffusion du film L’Innocence des musulmans, diffusé aux États-Unis a provoqué l’indignation et les condamnations dans le monde musulman. L’ambassadeur des États‑Unis en Libye, J. Christopher Stevens, et trois fonctionnaires américains ont été tués mardi dans une attaque contre le consulat américain à Benghazi. L’attaque, menée par un groupe d’hommes armés de roquettes, aurait pour origine la diffusion de ce film, produit et réalisé par Sam Bacile, un promoteur immobilier israélo‑américain de 54 ans, originaire du sud de la Californie.
TSA