Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Syndicat national des pharmaciens d'officines - Médicament : monopole et dysfonctionnements

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Syndicat national des pharmaciens d'officines - Médicament : monopole et dysfonctionnements

    Sur les 500 grossistes qui, théoriquement, évoluent dans le secteur du médicament, 200 justifieraient d'une activité concrète et seulement deux ou trois règnent sur l'ensemble du marché, a affirmé, hier, sur les ondes de la radio nationale, Messaoud Belambri, président du Syndicat national des pharmaciens d'officines (Snapo), en appelant à en finir avec cette «situation de dominance», responsable de la situation catastrophique dans laquelle se trouve le secteur depuis plusieurs années.

    Rappelant qu'il existe une ordonnance présidentielle interdisant la détention par un seul opérateur de plus de 30% d'une marchandise (quelque soit le secteur), le président du Snapo a souligné la nécessité de mettre un terme à ces situations de monopole qui met à mal la santé des Algériens : «Il est urgent d'assainir ce secteur, le remettre entre les mains des professionnels et instaurer des règles de déontologie à tous les niveaux (import, production et distribution)», a-t-il insisté en trouvant aberrant que des producteurs déplorent le manque de matières premières, que des usines s'autorisent des congés de trois mois pendant l'été ou qu'un seul grossiste se voit attribuer toute une gamme de produits : «Ce sont ces facteurs qui entraînent les pénuries», a-t-il affirmé en plaidant pour la promotion des «grossistes de proximité».

    Des pénuries qui, on le sait, concernent une centaine de médicaments de toutes les catégories, dont des corticoïdes oraux et injectables, des anti-inflammatoires, des antispasmodiques injectables et, ce que le docteur Belambri qualifie d'inadmissible, des antibiotiques injectables : «Il faut de toute urgence installer l'agence du médicament (Agence nationale du produit pharmaceutique créée en 2008, Ndr) seule à même de disposer des prérogatives nécessaires pour le suivi de la gestion, la régulation des activités, l'attribution des différentes autorisations...», a-t-il encore affirmé en indiquant que cette exigence fait partie des propositions faites à Abdelaziz Ziari, le nouveau ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière qui a reçu, avant-hier, les syndicats autonomes et les acteurs de l'industrie pharmaceutique: «Nous avons noté chez lui une réelle écoute et une volonté d'agir rapidement», a estimé le président du Snapo. Enumérant tous les dysfonctionnements qui marquent l'industrie pharmaceutique (violation de la liste des médicaments interdits à l'importation, non-respect des engagements et des programmes dans l'importation et la production, absence de régulation dans la distribution...), Messaoud Belambri a également souhaité la révision de certaines lois telles celles touchant au code des marchés publics, à la lettre de crédit et aux procédures de paiement qui conditionnent les approvisionnements, la constitution et la reconstitution des stocks dans les différentes structures de santé.

    Autre indice des graves dysfonctionnements qui caractérisent le secteur dénoncé par le président du Snapo : le détournement de la circulaire pour l'ouverture des officines dans les zones enclavées et les nouvelles zones d'habitat : «A cause de certains DSP qui ont délivré des autorisations d'ouvertures injustifiées dans des zones déjà pourvues, la démographie professionnelle a été doublée.

    En deux ou trois ans, nous sommes passés de 4.000 à 8.000 officines, ce qui a déstabilisé la profession», a-t-il regretté en réclamant le gel de ladite circulaire.

    source: le quotidien d'Oran

  • #2

    citation

    corticoïdes oraux et injectables, des anti-inflammatoires, des antispasmodiques injectables et, ce que le docteur Belambri qualifie d'inadmissible, des antibiotiques injectables

    article intéressant qui dénonce la main mise d'un général sur les importations de médicaments. Le dit offcier à la retraite a fait du doua des algériens une chasse gardée qu'il partage avec ses amis gaouris. Le monopole revu à la lumière de la loi, reste le problème récurrent du manque de formation des professionnels de santé de leur échappement au formatage dans lequel ils sont pris et de leur adaptation à la réalité de notre société industrielle et de nos potentialités.

    pour avoir parlé du manque relatif , j'ai retenu les classes de médicaments déclarés manquants en officine. Corticoides oraux et injectables, anti-inflammatoires, antispasmodiques injectables et antibiotiques injectables.

    prenons les corticoides et les anti inflammatoires. Tous deux sont de la même famille. Ce sont des anti inflammatoires. Les uns dits stéroidiens les autres nons stéroidiens. Leurs effets comparables dans beaucoup de cas font que les uns peuvent remplacer les autres selon la pathologie, bien sur avec des cas spécifiques en particulier là ou le sterodien est indispensable sinon vital. La relativité devient encore plus grande si l'on sait que les médecins prescrivent par copinage un type de corticoide et que l'ordonnance arrivant chez le pharmacien le vendeur peut conclure par un "makache" alors que sur ses étagères trônent d'autres corticoides en sustitution.

    les antispasmodiques et les antibiotiques injectables ? A traiter dans le même esprit thérapeutique . En officine c'est du luxe. Il y a 2O ans faute de mieux traiter la douleur, de la colique néphrétique en particulier, quatre ou cinq molécules étaient proposées. Depuis que les anti inflammatoires, injectable ou simplement oraux ont démontré leur efficacité dans cette pahologie, les anti spasmodiques sont au rebus. Pour les antibiotiques injectables, l'effet tient surtout dans la "piqûre". Le traitement invasif donne l'impression du plus d'efficacité. La voix orale assurée, les cas qui nécessitent l'injection d'anti biotiques , souvent très graves relèvent de l'hospitalisation avec choix judicieux de la molécule, ce qui nous écarte de la prescription probaliliste du médecin traitant et nécessite l'injection par seringue éléctrique.

    Commentaire

    Chargement...
    X