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De pauvre, le Sénégal veut devenir un pays émergent

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  • De pauvre, le Sénégal veut devenir un pays émergent

    Bonjour, c'est vrai que le Sénégal, stable politiquement aurait du depuis longtemps engranger les fruits du développements et de la richesse comparé à d'autre pays d'Afrique, quel en a été le frein ? Les réponses sont multiples mais en jouant la carte de la Chine, des résultats et une issue commence à voir le jour.
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    Le premier ministre sénégalais est à Paris pour présenter son plan de « croissance accélérée ».

    Le projet ne manque pas d'ambition : atteindre 7 à 8 % de croissance pour réduire la pauvreté, endémique au Sénégal, et rejoindre le club des pays émergents d'ici à 2015. « Ambitieux, mais pas irréaliste », précise d'emblée le premier ministre sénégalais, Macky Sall, en visite officielle à Paris jusqu'à ce soir. Audacieux tout de même, car, attendue à 5 % cette année, la croissance pourrait être revue à la baisse. Le Sénégal veut y croire, pourtant, et compte se concentrer sur cinq secteurs prioritaires - l'agriculture, l'aquaculture, le tourisme, les nouvelles technologies et le textile - qui nécessitent aujourd'hui plus d'investissements, en particulier français. Voilà pourquoi cette « stratégie de croissance accélérée » a été présentée hier au Medef. Mais, si la France reste le premier partenaire économique du Sénégal, Dakar ne s'interdit pas d'aller voir ailleurs.

    Nouveau chapitre avec PékinPendant un temps, Abdulaye Wade, le président sénégalais, s'est livré à un périlleux exercice d'équilibre diplomatique, en s'alignant sur Washington tout en ménageant Paris. Interrogé sur ce nouveau « tropisme américain », le président Wade a d'ailleurs toujours coupé court : « Je n'ai pas à choisir entre Bush et Chirac. » Aujourd'hui, ce sont des amours déçues. Des projets de coopération entre les deux pays, des quelque 500 millions de dollars, promis par le Millennium Challenge Account, bras armé de l'Administration Bush pour le développement, point de nouvelles. « On les attend depuis trois ans », reconnaît Macky Sall en souriant.

    Alors, « en accord avec la nouvelle donne géopolitique », selon l'expression du président Wade, le Sénégal, dans la mouvance de ses voisins africains, joue la carte de la Chine. Il a rompu ses relations diplomatiques avec Taïwan en octobre dernier, ouvrant, de fait, un nouveau chapitre avec Pékin après neuf ans de silence diplomatique. Et là, effectivement, les choses vont beaucoup plus vite. Après une visite officielle chinoise au Sénégal et réciproquement, en à peine cinq mois, c'est le temps des moissons. Pékin a « offert » 30 millions de dollars pour la construction d'un théâtre de 3 000 places et s'est engagé également pour la construction d'une école des beaux-arts, d'un parc culturel... Le Sénégal, pour qui la production d'arachides est une question vitale - elle fait vivre 3 millions de personnes -, a obtenu un « droit à l'exportation » avec la promesse « de pouvoir écouler la moitié de notre production », explique le premier ministre.

    Quant au groupe chinois MCC, soutenu par la banque centrale chinoise, il va investir dans une centrale électrique de charbon d'une capacité de 250 mégawatts.

    Mais en échange de quoi ? « Je pense que le plus important pour Pékin, c'est réellement la question diplomatique. Le Sénégal a moins de richesses naturelles que d'autres pays africains mais est, en revanche, un élément essentiel dans le dispositif ouest-africain. Et la Chine en a besoin pour rayonner dans la région », explique Macky Sall. Aussi parce qu'elle n'ignore pas le poids de l'Afrique à l'ONU.

    Le Sénégal a fait, il est vrai, beaucoup d'efforts pour son développement, en investissant massivement dans l'éducation ou dans la santé. Mais, selon l'ONU, 68 % de la population vivent encore avec moins de deux dollars par jour.

    Et l'on ne peut s'empêcher de se demander si ce plan d'attaque n'est pas en fait destiné à masquer la réalité. Qui plus est dans un climat politique de plus en plus tendu et contesté à l'approche des élections législatives et présidentielle de février 2007.

    SIXTINE LÉON-DUFOUR.
    05 juillet 2006 Le Figaro
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    L'atout majeur du SENEGAL est sa capacité prouvée d'alternance démocratique. Rare sont les pays du tiers monde à justifier d'un CV pareil.
    Un pays capable de gérer ses contradiction à moindre cout est pays d'avenir
    Je suis confiant pour ce pays....
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Bravo

      Bravo et bonne chance pour le Sénégal.
      sans rente d'aucune sorte, il commence à tirer son épingle du jeu.
      la vraie rente c'est la démocratie.Elle semble vraiment s'installer dans ce pays...Et de façon durable à mon avis car derrière, il y'a un systême éducatif solide.Certaines écoles de Dakar sont aussi bien côtées que n'importe qu'elle grande école du "monde évolué".
      Oui, le Sénégal c'est du solide.
      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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      • #4
        Le peuple le plus sympathique et le plus courtois d 'Afrique

        De tous les pays africains le Senegal est le pays que j'aime le plus !! et je lui souhaite de fond du coeur plein de prosperité et tous le bien du monde !!

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        • #5
          Croisons le doigt pour ce pays frere avec qui on a eu des relations millenaires et qui nous a toujours soutenu dans les moments de detresses...
          J'espere qu'on pourra lui rendre la pareille...

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