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Dopés par l’assouplissement monétaire aux USA. Les cours pétroliers évoluent à la hausse
Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 117,37 dollars, hier en milieu de journée
Les mesures d’assouplissement monétaire annoncées avant-hier par la Réserve fédérale américaine (FED), l’affaiblissement persistant du dollar et les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ont grandement favorisé le rehaussement des cours sur les marchés pétroliers mondiaux en cette fin de semaine. A Londres, rapporte l’APS, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait ainsi 117,37 dollars, hier, en milieu de journée, soit en hausse de 1,49 dollar par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait également 1,87 dollar pour s’établir à 100,18 dollars, soit légèrement au-dessus de la barre symbolique des 100 dollars pour la première fois depuis début mai dernier.
Selon les analystes, la tendance à la hausse observée actuellement sur les marchés pétroliers est surtout le fait des mesures monétaires décidées tout récemment par la FED. La Réserve fédérale américaine a en effet annoncé qu’elle allait désormais racheter certains titres adossés à des créances immobilières, à raison de 40 milliards de dollars par mois, et ce, jusqu’à une amélioration significative du marché du travail.
La FED s’est par ailleurs engagée à maintenir son taux directeur quasi nul jusqu’à la mi-2015 au moins, si nécessaire. Autant de signaux favorables, en somme, que les marchés n’ont pas manqué de capter. «Les marchés ont enfin eu ce qu’ils voulaient avec ce nouveau programme ambitieux de rachats d’actifs destiné à apporter une reprise durable aux Etats-Unis. Et cerise sur le gâteau, sans échéance annoncée», soulignent en ce sens les analystes de IG Markets. En effet, expliquent les experts, les injections de liquidités de la FED dans l’économie sont de nature à stimuler la demande de pétrole, mais aussi à diluer la valeur du dollar. La monnaie américaine a d’ailleurs chuté de fait hier à son plus bas niveau depuis quatre mois face à l’euro, ce qui rend plus attractifs les achats de brut libellés dans la monnaie américaine. Cependant, les experts du cabinet viennois JBC Energy avertissent contre le caractère conjoncturel du sursaut qu’ont connu les cours du baril en réaction aux décisions de la FED. «Maintenant que les annonces de la FED sont passées, la fièvre spéculative va s’atténuer», expliquent ces analystes, ajoutant que désormais chaque amélioration de l’emploi américain pourrait tirer les prix vers le bas, car cela signifierait la disparition des rachats de la Banque centrale.
source: el watan
Les mesures d’assouplissement monétaire annoncées avant-hier par la Réserve fédérale américaine (FED), l’affaiblissement persistant du dollar et les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ont grandement favorisé le rehaussement des cours sur les marchés pétroliers mondiaux en cette fin de semaine. A Londres, rapporte l’APS, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait ainsi 117,37 dollars, hier, en milieu de journée, soit en hausse de 1,49 dollar par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait également 1,87 dollar pour s’établir à 100,18 dollars, soit légèrement au-dessus de la barre symbolique des 100 dollars pour la première fois depuis début mai dernier.
Selon les analystes, la tendance à la hausse observée actuellement sur les marchés pétroliers est surtout le fait des mesures monétaires décidées tout récemment par la FED. La Réserve fédérale américaine a en effet annoncé qu’elle allait désormais racheter certains titres adossés à des créances immobilières, à raison de 40 milliards de dollars par mois, et ce, jusqu’à une amélioration significative du marché du travail.
La FED s’est par ailleurs engagée à maintenir son taux directeur quasi nul jusqu’à la mi-2015 au moins, si nécessaire. Autant de signaux favorables, en somme, que les marchés n’ont pas manqué de capter. «Les marchés ont enfin eu ce qu’ils voulaient avec ce nouveau programme ambitieux de rachats d’actifs destiné à apporter une reprise durable aux Etats-Unis. Et cerise sur le gâteau, sans échéance annoncée», soulignent en ce sens les analystes de IG Markets. En effet, expliquent les experts, les injections de liquidités de la FED dans l’économie sont de nature à stimuler la demande de pétrole, mais aussi à diluer la valeur du dollar. La monnaie américaine a d’ailleurs chuté de fait hier à son plus bas niveau depuis quatre mois face à l’euro, ce qui rend plus attractifs les achats de brut libellés dans la monnaie américaine. Cependant, les experts du cabinet viennois JBC Energy avertissent contre le caractère conjoncturel du sursaut qu’ont connu les cours du baril en réaction aux décisions de la FED. «Maintenant que les annonces de la FED sont passées, la fièvre spéculative va s’atténuer», expliquent ces analystes, ajoutant que désormais chaque amélioration de l’emploi américain pourrait tirer les prix vers le bas, car cela signifierait la disparition des rachats de la Banque centrale.
source: el watan