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Aucune date pour la signature du pacte d’actionnaires entre Renault et l’Algérie
Jusqu’au bout, Mohamed Benmeradi, ex‑ministre de l’Industrie, aura géré le dossier Renault de manière chaotique, multipliant les effets d’annonce. Le 3 septembre, à la veille du remaniement ministériel, il affirmait, dans une déclaration à la presse, que l’Algérie et le groupe Renault signeraient à la mi‑septembre un pacte d’actionnaires pour la création de la société mixte. « La commission chargée du dossier se réunit aujourd'hui même pour finaliser l'accord afin d'aboutir vers la mi‑septembre à la création de la société mixte », avait‑il déclaré à des journalistes en marge de l'ouverture de la session d'automne de l'APN (lire).
Depuis le remaniement ministériel du 4 septembre, Mohamed Benmeradi, devenu ministre du Tourisme, n’est plus en charge du dossier Renault. Mais contrairement à ses déclarations, aucune signature n’est prévue dans les prochains jours, ont indiqué à TSA des sources proches du dossier. Le nouveau ministre de l’Industrie, Cherif Rahmani, a décidé de limiter fortement la communication sur le projet. Même discrétion chez Renault. Il n’y a pas de date pour la signature du pacte d’actionnaires. « Les négociations continuent. La seule chose que nous avons confirmée est la signature d’un protocole d’accord en mai dernier prévoyant la création d’une usine qui produira des véhicules pour le marché local », explique une porte‑parole du constructeur automobile français.
Les négociations entre les deux parties traînent en longueur. Dans un premier temps, le différend avait porté sur le contrôle de la société de commercialisation des véhicules que produirait l’usine algérienne. Ensuite, les deux parties ne se sont pas mises d’accord sur le lieu d’implantation de la future usine. Alger privilégie le site de Jijel pour des raisons d'aménagement du territoire. Renault préfère la banlieue de la capitale où il est plus facile de trouver de la main-d'oeuvre qualifiée. Finalement, l’usine pourrait être implantée dans la zone industrielle d’Oued Tlelat, près d’Oran. Jean‑Pierre Raffarin viendra à Alger prochainement. Renault figure parmi les principaux dossiers qu’il tentera de faire aboutir avant la visite du président François Hollande à Alger qui pourrait avoir lieu à la fin du mois de novembre.
samir allam
tas-************
Depuis le remaniement ministériel du 4 septembre, Mohamed Benmeradi, devenu ministre du Tourisme, n’est plus en charge du dossier Renault. Mais contrairement à ses déclarations, aucune signature n’est prévue dans les prochains jours, ont indiqué à TSA des sources proches du dossier. Le nouveau ministre de l’Industrie, Cherif Rahmani, a décidé de limiter fortement la communication sur le projet. Même discrétion chez Renault. Il n’y a pas de date pour la signature du pacte d’actionnaires. « Les négociations continuent. La seule chose que nous avons confirmée est la signature d’un protocole d’accord en mai dernier prévoyant la création d’une usine qui produira des véhicules pour le marché local », explique une porte‑parole du constructeur automobile français.
Les négociations entre les deux parties traînent en longueur. Dans un premier temps, le différend avait porté sur le contrôle de la société de commercialisation des véhicules que produirait l’usine algérienne. Ensuite, les deux parties ne se sont pas mises d’accord sur le lieu d’implantation de la future usine. Alger privilégie le site de Jijel pour des raisons d'aménagement du territoire. Renault préfère la banlieue de la capitale où il est plus facile de trouver de la main-d'oeuvre qualifiée. Finalement, l’usine pourrait être implantée dans la zone industrielle d’Oued Tlelat, près d’Oran. Jean‑Pierre Raffarin viendra à Alger prochainement. Renault figure parmi les principaux dossiers qu’il tentera de faire aboutir avant la visite du président François Hollande à Alger qui pourrait avoir lieu à la fin du mois de novembre.
samir allam
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