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Vladimir Poutine tente d'étouffer la contestation

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  • Vladimir Poutine tente d'étouffer la contestation

    Un élu dissident a été exclu de la Douma à l'initiative du parti présidentiel, alors que l'opposition manifeste ce samedi.

    La Russie est désormais entrée dans un cycle de manifestations-répression. Alors qu'un nouveau défilé anti-Poutine est attendu samedi à Moscou et dans plusieurs villes de province, l'étau se resserre sur les opposants politiques. À vingt-quatre heures de la «Marche des millions», telle que l'ont baptisée ses organisateurs, le Parlement russe s'est livré à une opération inédite dans l'histoire récente du pays.

    Majoritairement contrôlée par le parti du président, Russie unie, la Douma a retiré son mandat de député à un parlementaire qui, depuis les élections controversées de novembre 2011, avait rejoint les rangs de l'opposition extraparlementaire tout en conservant son étiquette de Russie juste, une formation centriste créée à l'initiative du Kremlin en 2006. Guennadi Goudkov s'est vu reprocher, durant son mandat électif, d'avoir poursuivi ses activités entrepreneuriales, et ceci en violation de la loi sur le statut de député. À l'initiative d'un citoyen bulgare, il a par ailleurs été accusé de fraude fiscale et de blanchiment.


    Vladimir Poutine resserre l'étau sur ses opposants. Crédits photo : RIA NOVOSTI/REUTERS
    L'intéressé a nié les faits et dénoncé une «vengeance» ourdie par le pouvoir. Invités en tant qu'accusateurs à la tribune de la Douma, deux hauts fonctionnaires du Comité d'enquête et du parquet - les chefs de ces institutions ne s'étaient pas déplacés - donnaient l'impression d'avoir été envoyés en service commandé, dictant leur vote aux députés proches du pouvoir. «Aujourd'hui, à la Douma, nous nous sommes couverts de honte devant le monde entier», a lancé Guennadi Goudkov en brandissant le poing, ajoutant que le pays avait «fait un pas de plus vers la guerre civile». Le député déchu, ancien officier du KGB, a comparé les enquêteurs du comité d'enquêté, aux «opritchnikis», ces membres de la police noire d'Ivan le Terrible, chargés d'effectuer les basses besognes du pouvoir. Et assimilé le procureur général, Iouri Tchaïka, au procureur Andreï Vychinski qui instruisit les grands procès staliniens des années 1930.

    Désormais privé de toute immunité parlementaire, Guennadi Goudkov devrait bientôt faire face à des poursuites pénales et s'attend à être prochainement arrêté. Il participera aujourd'hui à la marche anti-Poutine.

    Cette dernière est à rapprocher de la manifestation du 12 juillet, avec ses cinquante mille protestataires, qui s'était accompagnée d'une série de perquisitions au domicile des opposants. En deux mois, le climat politique s'est alourdi. Aujourd'hui, les leaders du mouvement anti-Poutine s'inquiètent tout autant, si ce n'est plus, du sort des dix-sept manifestants interpellés lors du rassemblement du 6 mai, que de celui des trois punks du groupe Pussy Riot. L'affaire, baptisée «Bolotnaya 17», du nom de la place où les événements se sont produits, semble augurer d'un changement de stratégie du pouvoir. Poursuivis pour «troubles massifs» à l'ordre public, les manifestants interpellés ce jour-là sont des purs novices de la contestation, choisis comme dans un casting - un étudiant, un entrepreneur, un activiste… tous âgés de moins de 30 ans.

    Durcissement du pouvoir

    Cette sélection «n'est pas le fruit du hasard. Le but est d'intimider des participants potentiels aux futures manifestations», explique la militante historique des droits de l'homme et ancienne dissidente soviétique, Lioudmila Alexeeva. Les dix-sept sont actuellement en détention provisoire, mais les preuves formelles qui permettraient de les inculper semblent faire défaut. L'un d'entre eux, Nikolaï Kavkazsky est accusé d'avoir frappé un policier, mais le fonctionnaire en question reste introuvable. Idem pour Denis Lutskevich qui, selon sa mère, a été battu dans sa cellule. Un autre, Alexandre Kamensky, membre du parti Autre Russie, d'Edouard Limonov, a été libéré sous caution. Lui, affirme qu'il n'était pas présent à la fameuse manifestation.

    «Désormais, j'ai l'impression qu'ils ne savent pas quoi faire de moi», explique-t-il au Figaro. Un quatrième, Maxim Lousyanine, accusé d'avoir frappé cinq policiers (même si ces derniers ne se sont jamais présentés à l'hôpital), aurait déjà avoué en échange d'une réduction de peine. Il est le seul. «Le pouvoir a besoin d'un unique exemple pour prouver que des troubles massifs se sont bien produits ce jour-là, et il a besoin d'un procès en ce sens», explique la journaliste d'opposition, Zoïa Svetova.

    Comme d'autres militants, cette dernière s'attend à un durcissement du pouvoir dans les mois qui viennent. À leur tour, les avocats des milieux d'opposition font l'objet de pressions, et ont été convoqués par les services de sécurité. Vendredi soir, la police moscovite a mis en garde les opposants contre toute «provocation».

    source: lefigaro.fr

  • #2
    vladimir poutine a perdu le controle de lui meme,trois jeunes filles du groupe pussy riot ont passe 5 mois en prison pour avoir chanter une chanson anti-poutine et elles ont ete condamnee a 2 ans de redressement dans un camp quelqlque part en russie.
    c est e la folie.

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    • #3
      le massacreur de Tchétchènes , play boy de second rang, dictateur féroce , dans cette grande Russie finira empoisonné ou assassiné.

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      • #4

        .
        C'est trop classique ; une fin a la khaddafi c'est mieux

        Poutine tente d'étouffer la contestation

        l' étouffement de POUTINE
        "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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        • #5
          Un élu dissident a été exclu de la Douma à l'initiative du parti présidentiel, alors que l'opposition manifeste ce samedi.
          j'imagine ce qui attend ce dissident... mais faut être positif... que les opposants russes se rassurent. à force d'être arrêtés et envoyés dans les camps en Sibérie, ils vont pouvoir enfin réaliser leur rêve (au grand dam de Tsarpoutine) et fonder la République Démocratique de... Sibérie

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          • #6
            Verité 9...tu es un extrapolateur de premiere simplement


            Je te signale que les Pussy Riot ont fait mille et une protestations , prestations anti Poutine dans le metro,, dans la rue....et aucune condamnation ...et y en a encore eu devant la prison


            Quant à la prestation à la Cathedrale la plus prestigieuse de l'Orthodoxie et la condamnation (legitime bien que le tribunal ait été severe) ...je te mets au defi de te deguiser en pussy riot et d'aller avec d'autres à Rabat faire une chanson contre le Roi dans une Mosquée ou d'aller à Boston dans une eglise catholique et faire ton cinema contre Romney ou Obama.......tu la sentiras la condamnation penale et bien comme il faut ....y a d'ailleurs une condamnation penale en cours en Allemagne pour intrusion et trouble dans la Cathedrale de Cologne

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