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J'allais cette semaine, fidèle en cela à la parole donnée, s’il est permis de proposer un fondu/enchaîné sur le film brésilien d’Anselmo Duarte, de l’un des deux sujets effleurés par ma dernière chronique.
Je voulais vous entretenir d’une innommable falsification de l’histoire portée dangereusement par un scénario dont la raison d’être ne trouve sa justification que dans le financement généreusement accordé par le ministère des Moudjahidine.
Un département qui donne plutôt l’amère impression de s’éloigner encore davantage de la mémoire de ceux qui ont eu à cœur de jeter les bases de l’indépendance politique du pays.
Mais me diriez-vous, il y a plus important cette semaine, à plus forte raison lorsque toute la communauté musulmane est mise à mal par une vidéo conçue, selon certaines sources allant vite en besogne, pour laver l’affront du 11 Septembre. Certes, me feriez-vous remarquer, il y a toujours eu des allusions et des critiques sur la véracité du Coran et la vie de Sidna Mohammed (QLSSSL). Du cinéma colonial aux inepties traduites par les caricatures d’un autre monde, des choses incroyables ont été dites mais, de l’avis de nombreux spécialistes, le film de Sam Bacile fait désormais partie de cette foule de sujets sur lesquels le ressentiment des populations s’exprime et qui peut embraser une multitude de régions.
S’il juge en son âme et conscience que les musulmans ont tort de réagir à ce film dont l’argumentaire s’inscrit dans une perspective de guerre des religions, le chercheur Malek Chebel ne diabolise pas pour autant la réaction de sa communauté : “Les types qui ont fait ce film voulaient provoquer. Ceux qui leur ont réagi, n’ont fait que répondre à une insulte et ont raison de s’en offusquer.” Nous avons été nombreux à déplorer le massacre dont ont été victimes des diplomates américains. Cela ne nous empêche pas pour autant de reconnaître la mort dans l’âme que la communauté musulmane a été violemment prise à partie dans ses croyances séculaires. La secrétaire d’État américaine s’en est prise au caractère “écœurant” et répréhensible de la vidéo stipendiée : “Le gouvernement des États-Unis n'a strictement rien à voir avec cette vidéo. Pour nous, pour moi, elle semble poursuivre un but profondément cynique ; dénigrer une grande religion et provoquer de la fureur.” Tenus en présence d’une délégation du royaume chérifien, ces propos apaisants donnent l’impression d’être curieusement sibyllins. Surtout que la manipulation induite par l’annonce de la sortie du film met explicitement l’accent sur le statut religieux d’un triste personnage présenté tour à tour comme étant de confessions juive et copte. Face à la crise économique qui semble ébranler le monde occidental, certains courants ne sont pas loin de penser que le moment est venu de se réapproprier sans partage aucun les richesses du monde musulman…
La communauté de Sidna Mohammed (QLSSSL) ne tombera pas dans ce nouveau piège et saura être à la hauteur dans ses relations avec les autres religions.
La réponse à l’insulte doit être d’une manière pacifique et non violente et c’est le Coran et la Sunna qui le rappellent quotidiennement à la mémoire de chaque croyant.
Par : Abdelmadjid Meziane, Liberté
Je voulais vous entretenir d’une innommable falsification de l’histoire portée dangereusement par un scénario dont la raison d’être ne trouve sa justification que dans le financement généreusement accordé par le ministère des Moudjahidine.
Un département qui donne plutôt l’amère impression de s’éloigner encore davantage de la mémoire de ceux qui ont eu à cœur de jeter les bases de l’indépendance politique du pays.
Mais me diriez-vous, il y a plus important cette semaine, à plus forte raison lorsque toute la communauté musulmane est mise à mal par une vidéo conçue, selon certaines sources allant vite en besogne, pour laver l’affront du 11 Septembre. Certes, me feriez-vous remarquer, il y a toujours eu des allusions et des critiques sur la véracité du Coran et la vie de Sidna Mohammed (QLSSSL). Du cinéma colonial aux inepties traduites par les caricatures d’un autre monde, des choses incroyables ont été dites mais, de l’avis de nombreux spécialistes, le film de Sam Bacile fait désormais partie de cette foule de sujets sur lesquels le ressentiment des populations s’exprime et qui peut embraser une multitude de régions.
S’il juge en son âme et conscience que les musulmans ont tort de réagir à ce film dont l’argumentaire s’inscrit dans une perspective de guerre des religions, le chercheur Malek Chebel ne diabolise pas pour autant la réaction de sa communauté : “Les types qui ont fait ce film voulaient provoquer. Ceux qui leur ont réagi, n’ont fait que répondre à une insulte et ont raison de s’en offusquer.” Nous avons été nombreux à déplorer le massacre dont ont été victimes des diplomates américains. Cela ne nous empêche pas pour autant de reconnaître la mort dans l’âme que la communauté musulmane a été violemment prise à partie dans ses croyances séculaires. La secrétaire d’État américaine s’en est prise au caractère “écœurant” et répréhensible de la vidéo stipendiée : “Le gouvernement des États-Unis n'a strictement rien à voir avec cette vidéo. Pour nous, pour moi, elle semble poursuivre un but profondément cynique ; dénigrer une grande religion et provoquer de la fureur.” Tenus en présence d’une délégation du royaume chérifien, ces propos apaisants donnent l’impression d’être curieusement sibyllins. Surtout que la manipulation induite par l’annonce de la sortie du film met explicitement l’accent sur le statut religieux d’un triste personnage présenté tour à tour comme étant de confessions juive et copte. Face à la crise économique qui semble ébranler le monde occidental, certains courants ne sont pas loin de penser que le moment est venu de se réapproprier sans partage aucun les richesses du monde musulman…
La communauté de Sidna Mohammed (QLSSSL) ne tombera pas dans ce nouveau piège et saura être à la hauteur dans ses relations avec les autres religions.
La réponse à l’insulte doit être d’une manière pacifique et non violente et c’est le Coran et la Sunna qui le rappellent quotidiennement à la mémoire de chaque croyant.
Par : Abdelmadjid Meziane, Liberté
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