Maroc: Bilan du travail social du gouvernement Jettou

[Tizinissa]

Le Premier ministre a fait, hier devant la Chambre des conseillers, le bilan de quatre ans de l'action sociale de son gouvernement. Driss Jettou a également présenté les perspectives pour 2012.

Le Premier ministre, pour parler la langue des chiffres, affirme que l'action de son équipe a permis de réduire, par exemple, le taux de pauvreté à 14,2 %, mais que cete amélioration reste en deçà des attentes de la société. Pour l'avenir, le Premier ministre a dévoilé une série de mesures, chiffres et délais à l'appui, pour persévérer sur la voie tracée par la dynamique de ces dernières années. Il a ainsi affirmé que le secteur de l'artisanat bénéficiera de tous les égards via un projet de grande evergure mobilisant 3 milliards DH et visant la création de 117.000 emplois à l'horizon 2015.
A cette échéance, souligne Driss Jettou, ce secteur devra exporter pour 7 milliards DH par an.

Pour le secteur de l'enseignement et de la formation en général, le Premier ministre a, entre autres, mis l'accent sur le programme GENIE qui permettra la généralisation des TIC à l'ensemble des établissements scolaires et toucher 8 millions d'élèves à l'horizon 2008. Les programmes du gouvernement, pour accompagner les nouvelles orientations de l'économie nationale, visent la formation de 10.000 ingénieurs par an et ce à l'horizon 2010. Pour la prochaine rentrée, l'exécutif table sur la formation de 400.000 techniciens, toutes filières de la formation professionnelles comprises, au lieu de 215.000 actuellement. Il est aussi question de l'objectif de création de 200.000 opportunités d'emploi d'ici 2008. "Moukawalati" tombe à point nommé.

Après avoir rappelé les grandes avancées en matière de logement social (plus de 100.000 unités par an actuellement), Driss Jettou s'est engagé, au nom de son équipe, à persévérer sur cette voie par le biais des programmes actuels et diverses mesures incitatives.

Si l'AMO a permis d'étendre la couverture médicale à 8,5 millions de citoyens, le Premier ministre promet l'entrée en vigueur du RAMED pour bientôt, mais aussi un autre produit, en préparation, pour les indépendants.

Driss Jettou s'est félicité du travail accompli pour les jeunes et notamment l'opération "Vacances pour tous" qui, pour l'actuelle édition, bénéficiera à plus de 200.000 enfants.

Selon les chiffres avancés par Driss Jettou, le milieu rural bénéficie d'un accès à l'eau potable avec un pourcentage de 73% alors que le taux d'électrification, pour les mêmes zones, a atteint 84%. Les 1.500 kms de routes rurales construites chaque année ont permis d'accélérer la cadence du désenclavement des mêmes zones.

Youssef Tazi, conseiller istiqlalien, interrogé par ALM, a préféré réagir au volet économique de cette déclaration. «M. Jettou a fait un bilan d'étape qui est très bon. Sa vision économique et son pragmatisme ont réussi à mettre le Maroc sur la bonne voie. Notre souhait est que cela continue», déclare le conseiller du PI. Driss Jettou entendra les réactions des conseillers le 17 juillet prochain et formulera ses répliques, le lendemain.


Declaration: Abdellah Chankou (journaliste)

En fait, c’est la première fois qu’un exécutif dispose d’un bilan visible sur le plan à la fois social et économique que même l’opposition aura du mal à récuser. Encore faut-il que les partis de la majorité sachent bien vendre “la bonne action“ gouvernementale dans le Maroc des villes et des champs. Une chose est sûre: le parti donné largement favori en 2007, le PJD en l’occurrence, n’a, lui, rien à vendre en dehors de sa bonne foi supposée.

Article

[Quasard]

Le PJD n'a qu'a bien se tenir xD
Ces elections risquent d'etre passionantes ^^

[observayeur]

comment peut on reduire le taux de pauvrete en 2 ou 3 ans?

c est pas les sacs remplis de bouffe que le gouvernement donne pdt le ramadan qui va regler ce probleme

ca prend des generations pour fixer ce fleau social

en tout cas on marche dans la bonne direction mais on doit etre patient avec les resultats.

[Quasard]

En effet ce n'est pas facil d'eradiquer la pauvereté je dirai meme que c'est impossible.

Tout ce qu'on peut faire c'est d'en atténuer les effets malheureusement.

Il y a des options a creuser...

Personellement je préfererai que les marocains au lieu d'offrir des moutons gratuits pour l'Aid aux plus demunis qu'ils donnent les 10% de zakat à l'association Mohammed 6 pour qu'elle l'utilise pour des projets qui feront travailler nos jeunes car ca aussi c'est de la solidarité...

[auscasa]

comment peut on reduire le taux de pauvrete en 2 ou 3 ans?

c est pas les sacs remplis de bouffe que le gouvernement donne pdt le ramadan qui va regler ce probleme

ca prend des generations pour fixer ce fleau social

en tout cas on marche dans la bonne direction mais on doit etre patient avec les resultats.

ont parlent de la pauverete total, alors toute famille de 5 person (couple et 3 enfant) qui vivent avec le smig, 200$ et c';est 14,2% ou 5 million.

alors pour sa il y a plusieur programme deja L'INDH avec un budget de 1 milliard $ d'ici 2010, il y a mokawalati 1 milliard $ d'ici 2008 pour donner au jeune des credit garanti par l'etat et un suivie et formation pour cree 30 000 ptite entreprise et 90 000 nouveau emploie, il y a aussi les micro credit avec la societe civile, c'est 700 000 beneficiere surtous les femmes rural, et biensur tous les nouveau projet general qui vont commencer a cree des emploies comme le port de Tanger et sa zone franches en 2010 aussi la region de tanger aura besoin de plus de monde pour ces projet de valle de bouragreg et a casa marakech bon un peus partous, et le plus important dans tous sa c'est la sodea sogeta, qui veut dire des terres d'agrecuture loue au prive mais a condition qu'il cree des industue agro alementaire....... bon je m'arrete mais tous bouge et je crois que c'est fesable que dieu les aident.

[Quasard]

Que Dieu les assiste.
Ils pourront compter sur notre concours ca c'est sur.

[Tizinissa]

La reponse du premier ministre aux questions des deputés au sujet de son bilan

Après sa présentation du bilan social du travail du gouvernement devant les conseillers la semaine dernière, le Premier ministre Driss Jettou est revenu une deuxième fois au Parlement pour répondre aux critiques des députés de la deuxième Chambre. La lutte contre la pauvreté et la marginalisation, l'amélioration de la qualité des services sociaux fondamentaux ainsi que la valorisation du facteur humain sont les trois axes principaux de la déclaration du Premier ministre.

Certes, la plupart des conseillers ont félicité le gouvernement de bon nombre de réalisations. Mais, ils ont tenu à émettre quelques critiques.
En effet, la pauvreté règne encore influençant le destin des milliers de citoyens. Les députés appellent à fournir plus d'efforts dans ce sens. Même Driss Jettou reconnaît que le taux de pauvreté reste élevé. " Notre volonté est forte pour continuer la courbe descendante du taux de pauvreté qui, malgré les efforts, demeure un fléau social qui touche plus de cinq millions de citoyens… ". Ceci ne peut se réaliser qu'en renforçant les efforts et rationalisant les ressources disponibles. " Jusqu'à présent, les ressources restent limitées, vu le volume de la demande sociale et l'importance du déficit accumulé ", explique le chef de l'exécutif.

Plusieurs conseillers ont porté un intérêt particulier au secteur de l'agriculture, notamment la question de la commercialisation du blé. Un sujet qui n'a pas cessé d'être évoqué au Parlement lors des mois derniers. Il a même suscité beaucoup de remous et de chaudes discussions en provoquant la colère des uns et des autres. Cette année s'est, en effet, caractérisée par une production abondante du blé. Si l'Etat n'intervient pas dans ce domaine, il risque d'y voir des spéculations pouvant nuire aux intérêts des producteurs et consommateurs.

Les députés exigent également de l'Etat de s'occuper davantage du secteur qui pâtit de maints problèmes : déficit enregistré au niveau des équipements, capacités techniques et gestionnaires réduites, quantité d'eaux insuffisante… Aussi, est-il, on ne peut plus urgent, de non seulement octroyer les moyens nécessaires pour la promotion de l'agriculture mais de qualifier le facteur humain dans les campagnes notamment la femme rurale. La modernisation du secteur ne peut se faire sans la conjugaison de tous les facteurs.

Le chômage s'est accaparé également de l'attention des conseillers qui estiment que le fléau continue d'être un véritable cauchemar pour plusieurs jeunes et familles. Son taux demeure élevé. Selon les chiffres officiels, il est de l'ordre de 9,8 %, soit 1,2 million de personnes qui sont en train de chercher un travail. "Le taux de chômage a connu une baisse notable. Mais, ceci ne doit pas nous détourner des dysfonctionnements liés à la propagation de ce fléau dans le milieu urbain et parmi les jeunes diplômés.

Ces considérations ont poussé le gouvernement à élaborer une politique volontariste pour lutter contre ce phénomène ", reconnaît Driss Jettou. Il a tenu encore une fois à souligner que le gouvernement dispose d'une politique claire basée sur le règlement durable et efficace de cette problématique à travers la réalisation d'une croissance susceptible de générer des opportunités d'emploi suffisantes. En dépit de tout, les citoyens restent sceptiques à l'égard de ce fléau qui dure depuis de longues années. " La nature de ce fléau nécessite de la part de tous (partis politiques, centrales syndicales, organisations des droits de l'Homme, jeunes concernés…) de faire valoir le dialogue et la réalité dans le traitement du problème. "

Par ailleurs, le chef de l'exécutif s'intéresse au malaise social qui caractérise les Collectivités locales depuis des mois. La question a été soulevée à plusieurs reprises par les parlementaires. Le conflit a trop duré. Driss Jettou a émis le vœu de voir ce conflit social résolu dans les brefs délais. Selon lui, les discussions arpentent le bon chemin au niveau des revendications fondamentales : le respect des libertés syndicales, l'amélioration de la situation financière de certains fonctionnaires des Collectivités… " Je prie les centrales syndicales de cesser les grèves pour que le dialogue avance et pour donner une chance aux pourparlers… ".

L'Education (saturation des classes), l'Assurance maladie obligatoire, la situation de la femme…, sont d'autres secteurs évoqués et par les députés et par le Premier ministre. Si beaucoup a été réalisé, beaucoup reste à faire.

Le matin