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Un marché pétrolier plus stable malgré la hausse prévue de la demande

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  • Un marché pétrolier plus stable malgré la hausse prévue de la demande

    C'est ce qu'a affirmé L’AIE "l’Agence internationale de l’énergie en publiant ses prévisions de 2007 et à l’horizon 2010...

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    Le marché du pétrole devrait se détendre à l’horizon 2011 grâce à la reconstitution d’un niveau «plus confortable » de capacités de production excédentaires, indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport semestriel publié hier.

    Les capacités de production non utilisées et attentivement surveillées par le marché devraient grimper à 4 à 6 millions de barils par jour (mbj) en 2011, contre des niveaux actuels «très faibles», souligne l’AIE. Selon son directeur exécutif, M. Claude Mandil, «une bonne partie de cette augmentation proviendra des investissements récemment annoncés par l’Opep et destinés à accroître la production de brut et de gaz naturel liquéfié», précisant que l’agence se base sur les projets «viables» annoncés pour ses projections.

    Le rapport relève que sept années de hausse des cours «affectent clairement le marché pétrolier» et estime que jusqu’en 2010, «la croissance de la demande, ralentie par la hausse des prix, sera inférieure à la croissance de l’offre de pétrole».

    Ainsi, la demande mondiale de pétrole devrait progresser de 2 % par an pour atteindre 93,7 millions de barils par jour (mb/j) en 2011 (contre environ 85 mb/j actuellement). En parallèle, il est attendu une augmentation des capacités de production de 11,7 mb/j dans les raffineries (qui peinent actuellement à satisfaire la demande de produits raffinés) et un recours accru aux biocarburants.

    L’AIE relève toutefois que selon les projections, la production des pays non-OPEP sera beaucoup plus lente que celle de la demande, et répète que des investissements massifs joueront un rôle clé en la matière. Elle plaide aussi pour une meilleure efficacité énergétique.

    Cette vigilance sera d’autant plus cruciale que la tendance risque de s’inverser au-delà de 2011, avec une accélération de la croissance de la demande de pétrole, tandis que le rythme d’extension des capacités va au contraire ralentir.

    L’agence en conclut que «toute accalmie dans les pressions sur les cours ne serait que temporaire sans un flux d’investissement continu et un effort soutenu pour économiser l’énergie». Par ailleurs, dans son rapport mensuel publié également hier, l’AIE estime que pour 2007, la croissance de la demande mondiale devrait encore s’accélérer.

    Mais comme la production devrait augmenter encore plus vite, les tensions du marché pétrolier pourraient en fait décroître. Selon l’AIE, la demande de pétrole enregistrera une croissance de 1,57 mb/j, l’année prochaine, contre une augmentation de 1,21 mb/j cette année.

    La demande quotidienne s’établirait ainsi à 86,4 mb/j en 2007. Pour 2006, l’agence a très légèrement revu en baisse sa prévision et table désormais sur une croissance de la demande de brut de 1,4 %, à 84,8 mb/j, contre une prévision préalable de 1,5 % à 84,9 mb/j.

    Du côté de l’offre, l’AIE, affirme qu’elle devrait être en hausse en 2007, et sur un rythme un peu supérieur à la demande. Ainsi, l’offre de brut augmentera l’année prochaine de 1,7 mb/j, contre une augmentation de 1,1 mb/j en 2006.

    Ce qui devrait donc contribuer à atténuer la pression sur les prix. Un phénomène qui devrait résulter tant de l’augmentation de la production des champs existants que du début de l’exploitation de nouveaux champs. De ce fait, estime l’AIE, même si la toile de fond géopolitique demeure incertaine, la situation devrait être un peu plus confortable l’année prochaine.

    En conséquence, la demande de brut adressée aux membres de l’OPEP devrait s’effriter en 2007, reculant sur un an de 28,8 mb/j à 28,4 millions.

    - La nouvelle Republique
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