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Le ministre allemand de l’Environnement, Sigmar Gabriel a critiqué mercredi le président américain George W. Bush pour son message pronucléaire, à la veille d’une rencontre avec la chancelière Angela Merkel et d’un sommet du G8 où l’énergie sera discuté.
«Qui fait passer le message que le nucléaire est la seule chose réalisable ne doit pas s’étonner de l’existence d’installations nucléaires en Corée du Nord et en Iran», a déclaré M. Gabriel au quotidien Berliner Zeitung.
Le paradoxe entre l’adhésion de M. Bush au nucléaire et son opposition à ces deux pays pour leur utilisation de cette technologie est «étonnant», a ajouté le ministre social-démocrate.
M. Gabriel s’est également insurgé contre l’idée exprimée par le président américain que l’usage du nucléaire favorise la lutte contre le changement climatique. «La radioactivité et le réchauffement climatique sont deux maux que l’on ne doit pas faire jouer l’un contre l’autre» pour le ministre, qui prône les économies d’énergie et le recours aux énergies renouvelables et aux centrales à cycle combiné.
L’Allemagne va abandonner le nucléaire d’ici à 2020. La déclaration commune adoptée à l’issue du sommet du G8 de Saint-Pétersbourg samedi, dont la dominante sera les questions énergétiques, ne sera signée par l’Allemagne que si elle respecte la position propre de ce pays sur le sujet, a affirmé le porte-parole du gouvernement Ulrich Wilhelm.
Pourtant, l’abandon du nucléaire continue de susciter des critiques au sein même du parti conservateur de la chancelière Merkel. M. Bush, qui doit rencontrer aujourd’hui Mme Merkel à Stralsund (Nord) en préparation du sommet de Saint-Pétersbourg, a indiqué vouloir promouvoir l’énergie nucléaire comme moyen de réduire la dépendance vis-à-vis des sources d’énergie fossiles.
L’Allemagne risque d’être isolée sur l’énergie nucléaire. Plusieurs autres pays du G8 comme la Grande-Bretagne, le Canada ou la Russie s’apprêtent aussi à relancer ou à étendre leurs programmes de nucléaire civil.
AFP.
«Qui fait passer le message que le nucléaire est la seule chose réalisable ne doit pas s’étonner de l’existence d’installations nucléaires en Corée du Nord et en Iran», a déclaré M. Gabriel au quotidien Berliner Zeitung.
Le paradoxe entre l’adhésion de M. Bush au nucléaire et son opposition à ces deux pays pour leur utilisation de cette technologie est «étonnant», a ajouté le ministre social-démocrate.
M. Gabriel s’est également insurgé contre l’idée exprimée par le président américain que l’usage du nucléaire favorise la lutte contre le changement climatique. «La radioactivité et le réchauffement climatique sont deux maux que l’on ne doit pas faire jouer l’un contre l’autre» pour le ministre, qui prône les économies d’énergie et le recours aux énergies renouvelables et aux centrales à cycle combiné.
L’Allemagne va abandonner le nucléaire d’ici à 2020. La déclaration commune adoptée à l’issue du sommet du G8 de Saint-Pétersbourg samedi, dont la dominante sera les questions énergétiques, ne sera signée par l’Allemagne que si elle respecte la position propre de ce pays sur le sujet, a affirmé le porte-parole du gouvernement Ulrich Wilhelm.
Pourtant, l’abandon du nucléaire continue de susciter des critiques au sein même du parti conservateur de la chancelière Merkel. M. Bush, qui doit rencontrer aujourd’hui Mme Merkel à Stralsund (Nord) en préparation du sommet de Saint-Pétersbourg, a indiqué vouloir promouvoir l’énergie nucléaire comme moyen de réduire la dépendance vis-à-vis des sources d’énergie fossiles.
L’Allemagne risque d’être isolée sur l’énergie nucléaire. Plusieurs autres pays du G8 comme la Grande-Bretagne, le Canada ou la Russie s’apprêtent aussi à relancer ou à étendre leurs programmes de nucléaire civil.
AFP.