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Bush et Poutine présentent un accord sur le nucléaire

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  • Bush et Poutine présentent un accord sur le nucléaire

    Les Etats-Unis et la Russie ont dévoilé samedi une initiative commune visant à donner à tous les Etats accès à l'énergie nucléaire tout en se prémunissant contre une prolifération des armes atomiques.

    Les présidents George Bush et Vladimir Poutine ont dévoilé les grandes lignes de ce plan antiterrorisme nucléaire lors d'une conférence de presse à l'issue de discussions bilatérales préalables au sommet du G8 à Saint-Pétersbourg.

    Vladimir Poutine a annoncé que les deux pays s'étaient mis d'accord sur la création d'un système qui permettrait à tous les pays d'avoir accès à l'énergie nucléaire tout en luttant contre le terrorisme nucléaire, considéré par les deux gouvernements comme "l'une des plus graves menaces pour la sécurité internationale".

    "Nous avons adopté une déclaration commune basée sur nos initiatives propres portant sur un développement sûr de l'énergie nucléaire", a déclaré Poutine.

    "Son principal objectif est de faciliter l'approvisionnement stable et fiable des différentes sortes d'énergies tout en limitant la menace de la prolifération nucléaire", a-t-il ajouté.

    "Nous pensons que cela sera possible grâce à la création de centres internationaux d'enrichissement de l'uranium dans le cadre d'un seul réseau sous le strict contrôle de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique)", a-t-il précisé.

    Dans leur déclaration commune, les Etats-Unis et la Russie ont appelé les autres pays partageant leurs préoccupations sur le nucléaire à rejoindre cette initiative, qui vise également à améliorer la capacité des Etats à "détecter et supprimer le trafic illicite" d'armes nucléaires .

    UNION AFFICHEE

    Malgré le refroidissement des relations entre leurs pays, les deux hommes ont tenté d'afficher un front uni sur les questions internationales, minimisant leurs différences sur les atteintes à la démocratie en Russie, les sanctions éventuelles contre l'Iran et la gestion de la crise au Moyen Orient.

    George Bush s'est toutefois retrouvé en difficulté pour évoquer les critiques de sa propre administration à l'encontre des atteintes à la démocratie en Russie.

    "Je comprends parfaitement ... qu'il y aura une démocratie de type russe. Je ne m'attends pas à ce que la Russie ressemble aux Etats-Unis. Comme Vladimir me l'a fait remarquer hier soir, ils ont une histoire différente, des traditions différentes", a déclaré le président américain.

    "Honnêtement, nous ne voulons évidemment pas avoir une démocratie comme celle en Irak", a répondu le président russe, Bush ayant un peu plus tôt fait référence à l'Irak, comme l'un des pays où son administration encourageait les valeurs de la démocratie.

    Les deux dirigeants ont fait porter l'entière responsabilité du regain de violence au Moyen-Orient au mouvement chiite libanais Hezbollah.

    Jugeant "absolument inacceptable" que le Hezbollah poursuive des objectifs politiques par l'usage de la force et l'enlèvement de soldats, Poutine a ainsi estimé qu'il considérait "les inquiétudes d'Israël justifiées".

    Mais "l'usage de la force doit être équilibré", a-t-il cependant ajouté.

    Bush a par ailleurs affirmé que Poutine et lui partageaient la même analyse sur les programmes nucléaires de l'Iran et de la Corée du Nord. Mais le président russe a éludé une question sur les sanctions éventuelles contre la République islamique, une pomme de discorde avec Washington.

    Le discours bienveillant de George Bush à l'égard de son homologue russe a contrebalancé l'échec des discussions marathon entre les deux pays pour parvenir à un accord sur l'entrée de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce.

    Le président américain a affirmé qu'il "restait du travail à faire".

    Par Reuters
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