C’était une époque de tragédie. Les gens du village vivent des nuits d’incertitude après les massacres qui ont eu lieu dans certaines bourgades isolées et oubliées de la sécurité étatique déjà dépassé. Chaque nuit est une vie à part, la peur s’installe avec le noir, l’invisibilité et le froid méchant de la montagne. Le matin tout un symbole, le petit commerçant ouvre, les femmes sont déjà au taquet, les bergers suivent leurs troupeaux. La chose la plus significative c’était la quotidienne course des petits écoliers qui affluent derrière les montagnes, les maisons, les virages, les forets. Les belles petites filles, ça sent bon, des jeunes frisés et propres, des bombons... un signe d’espoir.
Voici le piètre souvenir d’une enfance
Le Soleil levant au travers le périple des montagnes
D’un rayon de chaleur décape le glas de la nuit
Dissipant les incertitudes de l’obscurité passagère
Qui dominait l’horizon depuis son couché, après la prière
Les gens du village à l’affut de la moindre éclaircie
Entrevoient le flanc de la montagne d’un regard percé
Histoire d’être rassuré, que le disque flamboyant est bien tracée
La nuit des ombres est bien partie pour la journée
Sur les routes on entreprend son chemin
Qui va vers les chantiers de la culture
Qui va vers les chantiers d’agriculture
L’espoir renait comme un tourbillon de joie et d’allégresse
Avec les cris des enfants qui jonchent les abords de route
Pour aller au pied du portail de la petite école
Nous souhaitions que ce rêve recommence et ne cesse
Une scène presque imaginaire
Mais elle était bien là et belle à chaque matin
C’était les cris des petits écoliers, vêtus de leurs blancs tabliers
Des messagers de paix insouciants, indifférents à la nonchalance
On réapprenait avec eux les leçons de la résistance
Voici le piètre souvenir d’une enfance
Le Soleil levant au travers le périple des montagnes
D’un rayon de chaleur décape le glas de la nuit
Dissipant les incertitudes de l’obscurité passagère
Qui dominait l’horizon depuis son couché, après la prière
Les gens du village à l’affut de la moindre éclaircie
Entrevoient le flanc de la montagne d’un regard percé
Histoire d’être rassuré, que le disque flamboyant est bien tracée
La nuit des ombres est bien partie pour la journée
Sur les routes on entreprend son chemin
Qui va vers les chantiers de la culture
Qui va vers les chantiers d’agriculture
L’espoir renait comme un tourbillon de joie et d’allégresse
Avec les cris des enfants qui jonchent les abords de route
Pour aller au pied du portail de la petite école
Nous souhaitions que ce rêve recommence et ne cesse
Une scène presque imaginaire
Mais elle était bien là et belle à chaque matin
C’était les cris des petits écoliers, vêtus de leurs blancs tabliers
Des messagers de paix insouciants, indifférents à la nonchalance
On réapprenait avec eux les leçons de la résistance
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