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Casablanca s'offre un grand lifting

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  • Casablanca s'offre un grand lifting

    Pour rattraper le temps perdu, les grands chantiers ont presque tous démarré en même temps : entre 2010 et 2012. Avec la multitude des travaux en cours et la diversité des intervenants, de CDG à la mairie en passant par la wilaya du Grand Casablanca, les habitants peinent à voir la cohérence globale du projet. « Un travail considérable est réalisé pour faire avancer les projets de la ville, mais les citadins ne s'en rendent pas compte, faute d'une communication lisible », estime Thami Ghorfi, directeur de la radio Aswat et président de l'École supérieure du commerce et des affaires (Esca). La municipalité, dirigée par Mohamed Sajid, a encore fort à faire pour jouer un rôle de pilote global, qui semble aujourd'hui plutôt assumé par CDG (lire encadré).
    Colonne vertébrale



    Symbole de cette révolution en marche, la première ligne de tramway, qui doit entrer en service à la mi-décembre, est la colonne vertébrale d'un projet qui se veut double : assurer la continuité territoriale de la ville et l'ouvrir vers la mer (voir carte). Tout en développant de nouvelles zones économiques et commerciales, principalement dans l'Ouest. La ligne T1 traverse la ville d'ouest en est sur 31 km, en passant par le centre historique. « Grâce à elle, nous comptons voir le taux d'utilisation des transports en commun passer de 13 % à 20 %, avec 250 000 passagers chaque jour », indique Youssef Draiss, directeur général de Casa Transports. « Le tramway va permettre de désenclaver les quartiers résidentiels populaires et ceux plus aisés, mais aussi de les relier aux centres d'affaires comme le quartier de Sidi Maârouf, où sont implantés le Technopark et de nombreux sièges de sociétés de services », apprécie Thami Ghorfi.Casa Transports ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. « À terme, nous prévoyons trois autres lignes de tramway, un métro et un RER [réseau express régional, NDLR] à l'horizon 2020, annonce Draiss. Cela représentera au total 45 milliards de dirhams [plus de 4 milliards d'euros] pour l'ensemble des projets, soit 171 km de voies ferrées. » En attendant, la ville s'organise autour du T1. « Nous prévoyons des navettes de bus allant jusqu'au terminal du tramway dès son ouverture pour les quelque 15 000 travailleurs des 70 centres d'appels, de support informatique et de gestion de Casanearshore, indique Samir Guerraoui, directeur commercial et marketing de cette zone économique spécialisée dans l'offshoring (externalisation de services). Nous allons commercialiser 35 000 m² supplémentaires l'an prochain. La facilité d'accès de la main-d'oeuvre à notre site est un argument majeur pour les investisseurs. »
    Le T1 traverse l'ancien aéroport d'Anfa, fermé en 2007. C'est là que doit s'installer, à partir de 2013, une zone consacrée à la finance, autour du nouveau bâtiment de la Bourse, censé drainer dans son sillage analystes, consultants et banquiers d'affaires. « Il s'agit de créer un nouveau centre à Casablanca, plus à l'ouest. Le coeur économique du projet, c'est la place financière, mais le quartier comprendra aussi des logements, des hôtels, des jardins, des centres culturels et sportifs », explique Khadir Lamrini, directeur général de l'Agence d'urbanisation et de développement d'Anfa (Auda). Au total, pas moins de 40 milliards de dirhams seront nécessaires pour finaliser le pôle d'Anfa.

    À l’ouest toute : les chantiers modifient l’équilibre de l’agglomération.

    « D'ici à 2015, il comptera entre 80 000 et 100 000 emplois, pour autant d'habitants », détaille Lamrini. Pour l'heure, seuls les travaux d'aménagement (électrification, canalisations, allotissement...) ont été lancés pour un tiers des 400 à 500 ha prévus. Les premiers bâtiments devraient sortir de terre à partir de l'année prochaine. Mais le rythme du développement dépendra notamment de l'implantation des sociétés financières. Une inconnue de poids. Au vu de la conjoncture boursière, en berne depuis 2011, les grands établissements comme Attijariwafa Bank attendent avant de décider s'ils transfèrent tout ou partie de leurs équipes sur le pôle d'Anfa. Quant au statut de Casablanca Finance City (CFC), prévoyant des exemptions fiscales pour les sociétés de la Place, il n'a pas encore l'attrait escompté.Immobilier
    Au nord de la ligne T1, sur le front de mer, les grues s'activent également mais le retard est considérable. Casablanca Marina, projet immobilier de 26 ha (dont 10 pris sur la mer) piloté par la Compagnie générale immobilière, a été gelé pendant plus de un an à cause du retrait de l'investisseur émirati Sama Dubai. CDG a recapitalisé l'opération, mais c'est seulement fin 2012 que seront livrés les premiers appartements, commerces et bureaux. Toujours au bord de l'Atlantique, un autre projet immobilier attend son heure : Anfaplace, mené par l'espagnol Inveravante, qui doit livrer fin 2012 des résidences et bureaux de standing.
    Avec tous ces projets, qui s'ajoutent au Morocco Mall, le plus grand centre commercial d'Afrique du Nord (ouvert fin 2011 par le groupe Aksal), certains s'inquiètent d'une surcapacité. En cinq ans, l'ouest de la métropole devra absorber 300 000 m² de commerces et 650 000 m² de bureaux supplémentaires. Hamid Ben Elafdil, directeur du centre régional d'investissement, se veut rassurant. « Le dynamisme de Casablanca ne se dément pas. Au premier semestre 2012, malgré la crise européenne, plus de 3 900 entreprises ont été créées, soit 18 % de plus que sur la même période en 2011. Les investisseurs continuent de venir s'installer dans les secteurs de l'électronique et de l'aérien, à l'image du constructeur aéronautique Bombardier en juin. Même si, dans l'offshoring, les arrivants sont moins nombreux en 2012 et 2013, je ne suis pas inquiet. Avec les nouvelles infrastructures, l'attractivité de la ville va encore se renforcer », estime-t-il.
    CDG en chef d'orchestre

    La Caisse de dépôt et de gestion est actionnaire de tous les grands projets en cours dans la métropole, notamment par le biais de sa branche de développement territorial, baptisée CDG Développement. L'institution publique détient, directement ou via ses filiales, des parts majoritaires dans Medz (qui gère Casanearshore), Auda (pôle d'Anfa), Casablanca Marina et la Compagnie générale immobilière. Dans son portefeuille également, une part du capital de Casa Transports et de la société d'économie mixte Casa Développement. C.L.B.


    JEUNE AFRIQUE

  • #2
    haddou
    Casablanca s'offre un grand lifting
    Malheureusement pour cette ex-belle ville il faut beaucoup plus qu'un grand lifting !!!!!!!




    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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    • #3
      Vidéo datant de 2007 .. et depuis beaucoup de chose ont été faite ..

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      • #4
        aarou

        ya des video aussi sur le net de casa datant de 1978 poste les aussi tant que tu y es

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        • #5
          Malheureusement pour cette ex-belle ville il faut beaucoup plus qu'un grand lifting !!!!!!!
          Mdr, tu n'as pas des photos de Casa quand elle s'appelait encore Anfa ? Sidi Moumem justement est en pleine réhabilitation.

          En tout cas, Casa est largement plus sympa qu'Alger et surtout plus propre et à 20h00 ce n'est pas tout le monde au dodo parce qu'il n'y aurait rien à faire.

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          • #6
            je suis algérien et j'admet que les villes algériennes n'arrivent meme pas a la cheville voir a l'orteil des villes marocaines.


            Villes algériennes = insalubrité, circulation anarchique, constructions anarchiques, peu de verdure , pas d'entretien, mauvais aménagement urbain , paraboles a perte de vue, construction ultra moche , .. et j'en passe

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            • #7
              tu es aussi résponsable de cette état de faite,donc donne l,exemple est retrousse tes manches est au boulot.

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              • #8
                tu es aussi résponsable de cette état de faite,donc donne l,exemple est retrousse tes manches est au boulot.
                Aucunement , je n'ai absolument pas le pouvoir de rendre les villes algériennes belles à voir comme les villes marocaine .

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                • #9
                  je n,est rien contre les villes marocaines que je connais bien d,ailleurs, je ne suis pas dans la comparaison ,c,est juste q,un état d,ésprit propre fait un environnement propre ,l,ygienne du cerveau d,abort le reste vient automatique.la propreté est l,affaire de tous de chaque citoyen .

                  Commentaire


                  • #10
                    je n,est rien contre les villes marocaines que je connait bien d,ailleurs, je ne suis pas dans la comparaison ,c,est juste q,un état d,ésprit propre fait un environnement propre ,l,ygienne du cerveau d,abort le reste vient automatique.la propreté est l,affaire de tous de chaque citoyen .
                    y'a pas que la propreté , y'a aussi l'entretien et l'amenagement urbain baclé , ainsi que les constructions anarchiques en pleine ville qui gachent le paysage urbain de nos villes , l'état est tout simplement ABSENT .

                    si je compare avec les villes marocaines ,c'est parceque beaucoup d'algériens ne veulent pas admettre qu'elles sont beaucoup plus jolies plus moderne et vivables que nos villes

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                    • #11
                      je ne défend pas l,état qui ya laissé a l,abondant toute un pays malgré les énormes rente petroliérre , parce que notre état est vide de toute culture du bien vivre sois que dans la construction (l,architecture ) les amenagements urbain de toutes sortes. donc c,est pour cella qui j,ai parler d,urgence hygiénne citoyenne pour la santé de tous.

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                      • #12
                        Mounir.
                        ya des video aussi sur le net de casa datant de 1978 poste les aussi tant que tu y es
                        Non mais celle de 2011 sont disponibles,ne me dit pas qu'entre temps elle est devenu la nouvelle Las Vegas !!!!!

                        L'Economiste
                        Édition N° 3581 du 2011/07/26
                        VILLES SANS BIDONVILLES
                        UN BILAN EN DEMI-TEINTE
                        43 VILLES DÉCRÉTÉES SANS BIDONVILLES EN 7 ANS
                        22.000 BARAQUES SUPPLÉMENTAIRES RECENSÉES CETTE ANNÉE!
                        DES POCHES DE RÉSISTANCE DANS 42 VILLES

                        Sept ans après le lancement du programme Villes sans bidonvilles (VSB), le département de Hejira dresse son bilan. Certes, le programme a pu bénéficier à 69% des ménages ciblés, résorber les bidonvilles de 43 villes sur un total de 85 agglomérations…
                        En revanche, l’expérience butte sur des contraintes majeures dans de nombreuses villes. Plus encore, ces derniers jours, les banlieues de Casablanca, Mohammedia, Meknès, Agadir… ont été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre (Forces auxiliaires, gendarmerie…) et des bidonvillois. Des accrochages, des jets de pierres, recours aux armes blanches… ont été enregistrés lors d’opérations coup de poing de démolitions de baraques construites récemment. L’on parle de plus de 22.000 baraques supplémentaires construites en 2011! Des constructions qui ont pris un rythme accéléré ces deux derniers mois. De sources sûres, le coût d’une baraque varie entre 40.000 et 90.000 DH. Un juteux business! Ce qui renseigne sur les fortes connivences et degrés de complicités entre élus locaux, agents d’autorité… qui laissent faire les nouveaux bidonvillois. Par ailleurs, le timing (la veille d’élections législatives et communales) se prête à ce fonds de commerce électoral. D’ailleurs, depuis son lancement en 2004, le programme Villes sans bidonvilles a enregistré l’arrivée de plus de 400.000 personnes supplémentaires.
                        Les bilans d’étape du programme s’arrêtent sur de nombreux dysfonctionnements: aux contraintes financières, foncières et procédurales, s’ajoutent des retards dans la réalisation, des difficultés d’ordre technique (à Casablanca en l’occurrence), des modalités et critères d’accès des plus démunis, le recensement des populations éligibles, l’accroissement des ménages cibles, l’exode rural, la structure complexe des familles nucléaires et recomposés, la mobilisation du foncier à des conditions appropriées…
                        Résultat: à un an du bouclage de l’opération, les bidonvilles sont encore présents dans 42 agglomérations et 31% de la population ciblée n’a pas encore été recasée. L’objectif en 2011: déclarer 18 villes supplémentaires sans bidonvilles.
                        Une chose est sûre, la tâche ne sera pas aisée. Selon le ministère de tutelle, «le programme national de lutte contre l’habitat insalubre en général et l’opération Villes sans bidonvilles en particulier a rencontré de nombreuses entraves au cours des six premiers mois de l’année en cours». Ce qui explique les faibles résultats du programme VSB. Pis encore, le département de Hejira parle de «recul des réalisations par rapport à la même période des années précédentes». Chiffres à l’appui, la tutelle précise que 22.000 ménages supplémentaires ont été recensés cette année. Parallèlement, la démolition a porté à peine sur 3.500 baraques. Plus encore, seule une ville a été décrétée sans bidonville cette année. Parmi les villes qui connaissent de nombreux problèmes et des difficultés de recasement, figurent Casablanca, Rabat, Salé, Témara, Kénitra, Larache, Meknès, Khémisset…
                        En fait, selon une source au ministère de l’Habitat, le problème réside dans le manque de coordination et les divergences d’approche entre quatre principaux intervenants: l’autorité locale (préfectures, communes…), les élus, la population bénéficiaire et le département de l’habitat. Généralement, les motivations et les enjeux ne sont pas perçus de la même manière.
                        Lancé en juillet 2004, le programme couvre la période 2004-2012. Il porte sur près de 300.000 ménages résidant dans un millier de bidonvilles.

                        Amin RBOUB

                        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                        • #13
                          Pourquoi l’algérie qui a des moyens financiers bloques dans des banques américaines ,n'est pas arrivée a éradiquer les bidonvilles parsemés sur tout le territoire ? Comparativement au maroc qui lutte avec moins de moyens et viens de se faire reconnaitre par les nations unies ,comme le premier pays a lutter efficacement contre ce fléau

                          le premier bidonville au monde se trouve a sao polo au brésil ,ce pays compte parmi les pays émergents au monde ,pas de comparaison avec l’algérie et pourtant ,il a ses bidonvilles comme l'inde aussi,ne caricaturons pas les choses

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                          • #14
                            Pourquoi l’algérie qui a des moyens financiers bloques dans des banques américaines ,n'est pas arrivée a éradiquer les bidonvilles parsemés sur tout le territoire ? Comparativement au maroc qui lutte avec moins de moyens et viens de se faire reconnaitre par les nations unies ,comme le premier pays a lutter efficacement contre ce fléau

                            Il faut arrêter de comparer l'algérie et le maroc sur des points comme celui çi incomparable étant donné que c'est le maroc qui est parsemé de bidonvilles sur tout son territoire, cela te donne l'impreesion que le maroc lutte plus que l'algérie contre ce fléau alors c'est faux puisque qu'au maroc il y a et avait énormément de bidonvilles

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                            • #15
                              D'autant plus que les bidonvilles en algérie ont profiféré surtout à cause de la décennie noire et non à l'exode rural pour fuir la misère des campagnes, qui chez vous est désastreuse

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