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Angela Merkel s’attelle à l’intégration des étrangers

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  • Angela Merkel s’attelle à l’intégration des étrangers

    Peu portée sur le lyrisme, Angela Merkel n’en a pas moins parlé d’un « événement presque historique » en commentant hier le « sommet de l’intégration » qui s’est tenu à la chancellerie.

    En fait, il s’agissait d’une consultation entre la politique et la société civile sur la question de savoir comment faire pour réduire la cassure entre les Allemands de souche et les quelque 15 millions d’habitants d’origine étrangère. Mais pour banale qu’elle semble, la démarche est radicalement nouvelle. C’est la première fois, a relevé la chancelière, que les deux composantes de la société « parlent non plus l’une de l’autre,mais l’une avec l’autre ».

    La réunion d’hier a été déclenchée par une série de crises récentes. L’appel à l’aide des enseignants d’une école berlinoise incapables de faire face à la violence en classe en fait partie, au même titre que les remous autour des caricatures de Mahomet et un procès retentissant pour « crime d’honneur », l’assassinat d’une jeune immigrée turque par son frère parce qu’elle menait une vie « à l’occidentale ».

    Le spectre d’une ghettoïsation de la société a été omniprésent. Pour mettre les choses à plat, la classe politique a dû revenir sur un certain nombre de préjugés solidement ancrés dans les habitudes. A droite, les conservateurs de la CDU-CSU se sont rendus à l’évidence que l’Allemagne était bel et bien un pays d’immigration alors qu’ils ont maintenu des décennies durant la fiction que les « Gastarbeiter », les « travailleurs invités », étaient une main-d’oeuvre immigrée supposée regagner ses terres d’origine. Les sociaux-démocrates du SPD, de leur côté, ont abandonné leur rêve de « multiculturalisme » chatoyant et accepté l’idée que les immigrés devaient eux aussi faire des efforts d’intégration.

    Dans un camp comme dans l’autre, et entre les deux, on est encore loin de l’unanimité sur des questions clefs comme les conditions de naturalisation ou le rôle de sanctions en cas de refus des offres d’intégration comme les cours de langue. De plus, la structure politique de l’Allemagne complique le tout dans la mesure où c’est le pouvoir fédéral berlinois qui est responsable des règles d’immigration alors que les mesures d’intégration sont affaire des Länder, chargés de l’éducation, des écoles, des crèches et de l’enseignement de la langue. Le « sommet » d’hier n’a pris aucune décision concrète, si ce n’est la création de six groupes de travail sectoriels pour faire avancer l’examen des problèmes.

    Un « plan d’intégration » doit être présenté d’ici à un an. Actuellement, 8,5 % des jeunes Allemands de souche quittent l’école sans le moindre diplôme. Le chiffre est de 17 % pour leurs condisciples étrangers ou d’origine étrangère


    Par Le figaro

  • #2
    elle ne marchera jamais en allemagne cette intégration,angie pourra faire toutes les reformes quelle veut,si le peuple continue a refuser les étrangers rien a faire.
    l'allemagne est un pays très provincial,ou les références a la culture locale sont très présentes(<100 km),ou les meilleures amitiés se font au stade de l'École primaire,un étranger a peu de chance de s'intégrer a la société allemande meme s'il abondonne toute son identite culturelle et sociale.

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