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Les rebelles syriens s'implantent à la frontière turque

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  • Les rebelles syriens s'implantent à la frontière turque

    Par Kadir Celikcan AKCAKALE, Turquie/DUBAI (Reuters) - Des opposants à Bachar al Assad ont pris le contrôle d'un troisième point de passage frontalier vers la Turquie après plusieurs heures de combats avec l'armée régulière syrienne au cours de la nuit de mardi à mercredi. La télévision turque a montré les images d'un rebelle arrachant et déchirant un drapeau syrien qui flottait sur ce qui ressemble à un bâtiment des douanes à Tel Abyad, un point stratégique à la frontière nord du pays. "Je peux confirmer que le poste est tombé. Il est sous le contrôle total des rebelles", a déclaré un responsable turc qui a requis l'anonymat. La bataille pour le contrôle de ce point de passage, qui avait commencé mardi soir, semble être la première tentative des insurgés d'asseoir leur présence en zone frontalière dans la province d'Al Rakaa, dont la population est pour l'essentiel restée loyale au président Assad. Les rebelles occupent deux autres points de passage à la frontière avec la Turquie. Ce troisième point pourrait leur permettre de renforcer leur contrôle dans le nord alors que non loin de là, la bataille pour le contrôle d'Alep continue. Le gouverneur de la petite ville d'Akçakale, en territoire turc, a ordonné la fermeture pour la journée de toutes les écoles de la localité et des villages environnants et a interdit les travaux des champs dans la région. "Il y a un déluge de balles. Nous avons peur. On a dû aller dans une autre maison la nuit dernière. On ne sait pas quoi faire", a raconté un homme d'une quarantaine d'année à la chaîne de télévision CNN Türk. "Les instituteurs, tout le monde a quitté l'école à côté de chez nous; ils ont fui." BOMBARDEMENTS Mercredi, l'aviation syrienne a bombardé la localité syrienne d'Albou Kamal, près de la frontière avec l'Irak, ont annoncé des responsables de la sécurité irakienne et le maire de la ville d'Al Kaïm, côté irakien. Les deux municipalités ne sont distantes que de quelques centaines de mètres sur les rives de l'Euphrate. L'Irak a annoncé mardi la réouverture partielle de sa frontière avec la Syrie via le point de passage d'Al Kaïm. La Turquie avait réagi vivement à un incident similaire en avril. Un camp de réfugiés syriens à Kilis avait été pris sous des échanges de tirs de part et d'autre de la frontière, faisant au moins cinq blessés dont deux responsables turcs. Le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, avait alors émis l'idée d'invoquer l'article 5 du traité de l'Otan, en faisant valoir que l'Alliance atlantique avait le devoir de protéger les frontières de ses Etats membres. Le Premier ministre turc s'est entretenu avec le président américain Barack Obama mardi soir, disent ses services dans un communiqué. Les deux dirigeants ont parlé de la crise en Syrie entre autres questions. Le communiqué ne fait pas mention de ce qui se passe à la frontière. Alors que 83.000 réfugiés syriens se trouvent en Turquie, le Conseil national syrien (CNS), principale organisation de l'opposition, a demandé aux pays arabes d'oeuvrer à une intervention internationale de même nature que celle menée en Libye en 2011. "Nous appelons les Arabes à entreprendre une initiative claire et sérieuse, comme la position qu'ils avaient adoptée par rapport à la révolution libyenne", déclare Abdelbaset Sieda dans un entretien au journal Al Hayat publié mercredi, après des entretiens à Doha avec des responsables qataris. "Il doit y avoir une réelle volonté d'action avec les Européens afin de retirer toute légitimité au régime (de Bachar al Assad) dans un premier temps et ne pas laisser les meurtres de Syriens se poursuivre de la sorte", ajoute-t-il. Sieda s'est entretenu à Doha avec le Premier ministre, ministre des Affaires étrangères du Qatar et président du comité de la Ligue arabe sur la Syrie, Hamad ben Djassim ben Jaber al Sani. Il a notamment justifié une intervention militaire internationale en se fondant sur le chapitre VII de la charte de l'Onu. Les appels en ce sens n'ont pour l'instant reçu que peu d'échos parmi les puissances occidentales après l'expérience libyenne, d'autant moins que la Russie et la Chine feraient très probablement usage de leur droit de veto au Conseil de sécurité en cas de dépôt d'une résolution en ce sens. Avec Jonathon Burch à Ankara, Danielle Rouquié pour le service français, édité par Guy Kerivel
    بارد وسخون
    M.Alhayani

  • #2
    Sieda s'est entretenu à Doha avec le Premier ministre, ministre des Affaires étrangères du Qatar et président du comité de la Ligue arabe sur la Syrie, Hamad ben Djassim ben Jaber al Sani. Il a notamment justifié une intervention militaire internationale en se fondant sur le chapitre VII de la charte de l'Onu. Les appels en ce sens n'ont pour l'instant reçu que peu d'échos parmi les puissances occidentales après l'expérience libyenne, d'autant moins que la Russie et la Chine feraient très probablement usage de leur droit de veto au Conseil de sécurité en cas de dépôt d'une résolution en ce sens>>>>>>>>>>>>>>>>il est étonnant que la commaunauté internationale reste impuissante devant le holocauste syrien??? il faut saluer le courage du peuple syrien qui fait face á torse nu devant les mig et les chars assadiens!
    بارد وسخون
    M.Alhayani

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    • #3
      "Je peux confirmer que le poste est tombé. Il est sous le contrôle total des rebelles", a déclaré un responsable turc qui a requis l'anonymat>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> >>>>>>bizzare pourquoi cet anonymat????
      بارد وسخون
      M.Alhayani

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