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Les sujets clés du G8

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  • Les sujets clés du G8

    A Saint-Pétersbourg, les pays du G-8 vont débattre jusqu'à lundi des grands problèmes de l'heure sur le plan géopolitique, au premier rang desquels le Moyen-Orient et la Corée du Nord mais ils vont aussi s'inquiéter, concernant l'économie, du pétrole qui se raréfie et des ratés de l'OMC.

    PROCHE-ORIENT

    L'aggravation de la situation au Proche-Orient, avec l'offensive lancée mercredi par Israël au Liban, s'annonce comme le sujet numéro un. Les pays membres doivent présenter une déclaration commune sur la crise, même si des divergences sont déjà apparues entre Washington et les Européens et la Russie.

    La Maison Blanche souhaite que le G-8 adopte une déclaration condamnant explicitement le Hezbollah pour son rôle dans la crise. La Syrie, l'Iran et le Hamas seraient également mis à l'index, en raison de leurs actions "faisant échouer la démocratie et la paix dans la région". La déclaration réaffirmerait par ailleurs l'importance de la démocratie au Liban.

    COREE DU NORD

    Les tirs de missiles nord-coréens, qui préoccupent particulièrement un Japon placé aux premières loges, figurent en tête de l'ordre du jour de la délégation nippone. Mais les participants du G-8 sont loin d'être unanimes sur la meilleure manière de réagir, Moscou -ainsi que Pékin qui n'est pas représenté à Saint-Pétersbourg- étant hostile à l'imposition de sanctions comme le propose Tokyo.

    IRAN


    Si les Huit sont unanimes à demander à l'Iran de renouer avec son moratoire sur l'enrichissement de l'uranium, la Russie s'inquiète des conséquences internationales que pourrait avoir un entêtement de Téhéran. Mais Moscou n'entend pas non plus se laisser entraîner par Washington dans une confrontation avec son voisin, potentiellement le plus puissant après la Chine et l'Union européenne.

    ENERGIE

    La hausse des cours du pétrole et du gaz fait l'affaire de l'hôte du sommet de Saint-Pétersbourg. Au point où certains se demandent si la Russie n'a pas intérêt à ce que l'Iran demeure intransigeant et qu'ainsi, grâce à la tension internationale actuelle, les cours restent à un niveau élevé.

    Un autre sujet éventuel de débat entre les Huit, concerne l'utilisation politique par la Russie de sa puissance énergétique envers des voisins trop revêches depuis la dislocation de l'URSS. On se souvient que l'Ukraine a dû se résoudre à aller à Canossa face à une Russie qui n'a pas hésité à lui couper le gaz en plein hiver.

    DEMOCRATIE RUSSE

    Les dérives autoritaires de la présidence de Vladimir Poutine ("la dictature de la loi", selon son expression) ont suscité des critiques. Si les Européens ont généralement tendance à ménager le Kremlin, les Américains se sont montrés plus critiques vis-à-vis des dérives de la jeune démocratie russe. Cette politique a toutefois ses limites face à la priorité donnée à Washington dans le combat commun contre le terrorisme international.

    TERRORISME


    Les sanglants attentats de Bombay en Inde sont venus rappeler que la menace demeurait et qu'aucun pays du G-8 ne pouvait se considérer comme à l'abri d'un nouveau 11-Septembre. Cette menace cache cependant des différences importantes dans la mesure où en dehors du terrorisme d'inspiration islamiste radicale, certains mouvements séparatistes, pouvant recourir au terrorisme, en Russie, en Chine, voire en Europe occidentale, n'ont aucun rapport avec Al-Qaïda.

    TCHETCHENIE


    La mort du chef de guerre tchétchène Chamil Bassaïev à la veille du sommet du G-8 est considérée comme une grande victoire à Moscou et un signe que la guerre dans le Caucase est en passe d'être définitivement gagnée. Bien que Vladimir Poutine ait voulu accréditer l'idée que la lutte contre le séparatisme tchétchène était un avatar du combat universel contre le terrorisme islamiste, les Occidentaux ne l'ont pas suivi dans cette analyse. Ils ont affiché une certaine neutralité ces dernières années, en ne condamnant pas, ou du bout des lèvres, les exactions russes en Tchétchénie, sous le motif qu'il s'agissait d'une affaire intérieure russe.

    OMC

    Le "cycle de Doha" sur la libéralisation des échanges est en panne en raison de sérieuses divergences entre Américains, Européens et pays en développement, en particulier concernant les subventions agricoles. Les dirigeants du G-8 ont dit et répété qu'ils entendaient aller de l'avant. Un engagement qu'ils devraient réitérer alors que les négociations sont déjà deux ans de retard et menacent de faire capoter définitivement l'Organisation mondiale du commerce.

    La Russie a pour sa part dû renoncer à obtenir le feu vert des Etats-Unis à son entrée dans l'OMC en marge de ce G-8. Les négociations en cours se sont interrompues samedi sans qu'un accord ait pu être trouvé.

    Par AP

  • #2
    Ne cherchez pas plus loin !!! : LA SECURITE DE LEURS PEUPLES & ECONOMIE DONT LEURS CAPRICES

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