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ALGERIE ;DROITS de l'homme : panique chez Farouk Ksentini

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  • ALGERIE ;DROITS de l'homme : panique chez Farouk Ksentini

    A chaque visite en Algérie de représentants d'institutions internationales des droits de l'homme, le pouvoir se cabre, réagit, fait des déclarations à l'emporte-pièce. C'est le cas de Farouk Ksentini, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) devant le Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Mme Navi Pillay en visite en Algérie. Il n’a pas apprécié que la Haut-commissaire aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, pose trop de questions encombrantes sur le dossier des disparus de la décennie noire et, surtout, qu'elle demande une mission d'enquête d'experts de l'ONU en Algérie sur ce dossier sans plus tarder et sans conditions préalables.
    Car, au-delà des indemnités financières que les autorités algériennes utilisent pour tenter de faire taire les disparus sur les vrais questions de la disparitions des leurs afin que réparations morales soient faites et que le deuil deviennent possible, l’affaire des disparus dans la décennie noire est éminemment politique et les familles ne lâchent pas prise. Malgré l'interdiction de leur sit-in devant l'Observatoire des droits de l'homme, place Addis-Abéba où certaines continuent tous les mercredis de braver l'interdiction dans un autre endroit proche de l'Observatoire, l'exigence de vérité sur la disparition des leurs ne saurait être mise au placard par les indemnités financières.
    C'est ce que ne veut pas entendre Farouk Ksentini, instruit par Abdelaziz Bouteflika. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), a repris les propos d'Ahmed Ouyahia, alors chef de gouvernement qui, en février denier, qui, répondant à la commission rogatoire internationale adressée aux autorités judiciaires algériennes par un juge français, contenant une demande d’autopsie des crânes des sept moines de Tibhirine ainsi que l’audition d’une vingtaine de témoins, a répondu tout de go: "L’Algérie n’a rien à cacher, l’Algérie a des conventions de coopération judiciaire avec la France, et elle a toujours coopérer sur ce dossier (moines de Tibéhirine, ndlr) avec la France
    Farouk Ksentini adopte ainsi la même attitude et tient les mêmes propos qui cachent un sentiment de panique plutôt qu'une disposition à ouvrir le dossier des disparus qu'il considère pourtant comme "clos": "Nous n’avons strictement rien à cacher. Nous sommes prêts à livrer à notre interlocutrice (Mme Pillay) toutes les explications qu’elle demande et tous les éclaircissements qu’elle est susceptible de nous demander, relativement à cette question qui est une question douloureuse", a-t-il déclaré à la chaîne III de la Radio nationale mercredi. N'hésitant pas à attaquer l'attitude des organisations onusiennes d'"erreurs d'appréciations" sur la lutte antiterroriste durant la décennie noire l'ayant confondue à "une guerre contre les populations civiles", Me Farouk Ksenti tente de brouiller les pistes en insinuant l’incompétence, voire l’irresponsabilité des instances onusiennes sur les origines des disparitions forcées ou volontaires durant la décennie noire et après, niant toute implication de l’Etat algérien dans cette sombre affaire. Mais en quoi cet argument change la donne sur l'exigence de vérité formulée par les parents des disparus? C'est ce que soutient Mme Pillay qui s'attelle à "la promotion de la vérité, la justice, réparation et des garanties de non-répétition".
    C'est ce que précisément ne veut pas entendre Me Ksentini, auquel est venu à la rescousse lundi, lors d’une conférence de presse conjointe avec Mme Pillay, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, affirmant que l’Algérie prenait en charge la question des droits de l’Homme et ne considère pas cela comme un "exercice imposé de l’extérieur, mais un exercice mettant en valeur les efforts à entreprendre".
    Pris de court sur les questions relatives aux dispositions juridiques relatives aux disparus, Me Ksentini a indiqué que l'une des revendications des familles de disparus, est "la réhabilitation" mais les propositions concrètes qu’il a formulées pour ce faire ne sont guère à la hauteur des revendications des familles : un statut, une journée nationale, révision de l'indemnisation: "Ces familles ont été indemnisées et ont accepté de tourner la page"
    Rappelons que Me Farouk Ksentini a apporté son soutien à Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense, sous le coup de poursuites judiciaires suisses, accusé de "crimes de guerre" durant la décennie noire (1990 - 2000)


    LE MATIN DZ

    N.R

  • #2
    triste porteur de flingue que ce Farouk KSENTINI
    que des assassins se taisent dans leur coin et jouent au mort , pour ne pas changer , c'est dans la logique de la violence qu'ils nous ont imposé, mais qu'un civil , juriste et prétendu musulman fasse leur jeu et sans honte prétend défendre les droits de l'homme des Algériens et ceux des familles de disparus...écoeurant .

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