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une Baisse de 4% du taux d'analphabetisme.

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  • une Baisse de 4% du taux d'analphabetisme.

    de 43% a 39% et sa ne fais qu'accelerer, est ce que le gouverenemt peut arriver a ces objectif de 2015 a temps? .

    Baisse à près de 39% du taux d'analphabétisme au niveau national
    (15/7/2006)
    Le Premier ministre, M. Driss Jettou, a annoncé, vendredi à Rabat, que le taux d'analphabétisme au niveau national a baissé pour atteindre près de 39%, indiquant que 2 millions de personnes ont bénéficié des programmes d'alphabétisation au cours des quatre dernières années.




    PHOTO: Le Premier ministre, M. Driss Jettou

    "Ce saut qualitatif est un indice fort qui traduit nos capacités à contenir le fléau de l'analphabétisme", a souligné M. Jettou, qui s'exprimait lors de la cérémonie de fin de l'année scolaire 2005-2006, organisée par le secrétariat d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle.

    Le programme national de lutte contre l'analphabétisme, a dit M. Jettou, s'inspire des différentes recommandations issues des conférences et colloques internationaux sur "l'éducation pour tous" et place la qualification de l'élément humain en tête de ses objectifs.
    Conscient de l'importance de ce chantier national, a-t-il rappelé, le gouvernement a créé un département dédié à cette question afin de coordonner les efforts nationaux selon une vision dynamique prônant la proximité et le partenariat dans le cadre d'une approche intégrée.

    "Conjoncture favorable"

    M. Jettou a indiqué que la nouvelle orientation gouvernementale dans le traitement de la problématique de l'analphabétisme a débouché sur la mise en place d'une stratégie nationale bien définie qui identifie les moyens à mettre en oeuvre pour l'application des programmes arrêtés.

    La dynamisation de cette stratégie a permis, selon M. Jettou, d'atteindre des résultats qualitatifs et quantitatifs encourageants se traduisant par l'augmentation du nombre des bénéficiaires et le renforcement des outils et mécanismes pédagogiques.

    Pour M. Jettou, l'éradication de ce phénomène requiert la conjugaison des efforts de tous et l'exploitation optimale de l'expérience cumulée.

    Il s'est dit convaincu que les différentes parties concernées par l'éradication de ce fléau peuvent relever ce défi, particulièrement en cette conjoncture "favorable" marquée par la mise en oeuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH).

    Lors de cette cérémonie, à laquelle ont pris part des membres du gouvernement et des représentants des départements gouvernementaux concernés par cette question ainsi que d'organisations internationales, des prix ont été remis aux élèves brillants ainsi qu'à nombre d'encadrants, d'établissements, d'associations et de personnalités oeuvrant dans ce chantier national.

  • #2
    Anis Birou : «On peut éradiquer l'analphabétisme avant 2015»
    que ce que vous en pensez?

    13.07.2006 | 14h44
    Entretien avec le secrétaire d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle Optimiste, Anis Birou, secrétaire d'Etat chargé de l'Alphabétisation et de l'Education non formelle, l'est sans doute malgré le taux d'analphabétisme qui demeure encore élevé. Pour lui, le Maroc peut, d'ici quelques années, éradiquer le fléau avec l'implication personnelle de tout un chacun. Le processus doit être irréversible pour, enfin, pouvoir réussir et arpenter facilement le chemin du développement économique et social.

    Le Matin : l'alphabétisation et l'éducation non formelle sont deux revers d'un seul médaille : la lutte contre l'analphabétisme. Comment faites-vous l'équilibre entre les deux ?
    Anis Birou : Il ne s'agit pas d'équilibre, mais d'un problème de défi, de développement. C'est une question vitale pour l'avenir. On conçoit la lutte contre l'analphabétisme comme essentiel pour le développement de notre pays. On ne peut pas envisager un développement avec un taux d'analphabétisme de 40 %. Si ce taux dépasse 5 %, cela représente un handicap très sérieux pour le développement.
    Les analphabètes sont, en quelque sorte, des handicapés. Ils n'ont pas la pleine mesure de leur potentiel. Quelque part, ils sont victimes d'une injustice car ils n'avaient pas la chance de rentrer à l'école comme les autres. S'ils avaient cette chance, ils seraient d'autres personnes, avec d'autres qualités et un rôle beaucoup plus important pour la société.

    Malgré cinquante ans d'indépendance, le taux d'analphabétisme reste encore élevé. Croyez-vous que d'ici 2015, le Maroc pourra relever le défi, celui de l'éradication totale de l'analphabétisme comme prévu?
    Attendre jusqu'à 2015 risque de nous faire rater beaucoup d'opportunités. Maintenant au 21e siècle, a-t-on vraiment le droit d'attendre jusqu'à 2015 pour éradiquer l'analphabétisme ? La question est plus urgente. Il est essentiel que toutes les composantes de la société fixent un objectif : réduire cette échéance à 2010 ou 2012.
    C'est faisable ?
    Oui. Certes, il s'agit d'un problème complexe qui freine le développement. Mais on peut l'attaquer. Il faut juste le décomposer et le traiter au niveau de la toute petite unité de notre organisation administrative : la commune. Si on utilise une approche qui implique et responsabilise le niveau local, la question devient maîtrisable. On recense les analphabètes dans chaque commune puis on fait un programme d'alphabétisation et de prévention pour éviter que d'autres personnes ne deviennent analphabètes. Il s'agit de travailler sur la scolarisation et l'abandon scolaire. On est mûr pour éradiquer l'analphabétisme. Notre société est préparée à réussir ce défi. Mais ce processus doit être irréversible.
    Au niveau de la théorie, tout est facile. Mais, c'est la pratique qui est la plus difficile. Il faut une implication personnelle de tout un chacun.
    C'est une question de méthode et d'implication. Le terrain est propice pour engager un effort de cette envergure-là. D'abord, il y a l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), puis on a l'aspect qualitatif. Je pense que tous les préalables sont là pour engager une action d'envergure sur plusieurs années.

    Le problème de l'analphabétisme ne peut pas être réglé par des campagnes isolées dans le temps. Il faut une action sur trois, quatre ans pour terminer une fois pour toutes. Il n'est pas normal qu'il y ait encore des enfants en dehors de l'école. Nous devons être «le gendarme» pour veiller à ce que chaque enfant soit à l'école. Au niveau de notre société, on est conscient que le développement passe par le règlement du problème de l'analphabétisme.

    On s'occupe beaucoup de l'aspect quantitatif dans la lutte contre l'analphabétisme. Mais, où est la place du qualitatif ?

    Le quantitatif nous intéresse car le Maroc compte dix millions d'analphabètes. Il faut faire le nombre, mais pas n'importe comment. On veut professionnaliser la lutte contre l'analphabétisme par une meilleure maîtrise des programmes, une meilleure présence sur le terrain, une bonne qualité des programmes…Il a fallu revoir les programmes, les retravailler en fonction des attentes des bénéficiaires et travailler sur les hommes et femmes qui transmettent ce savoir.
    On a aussi travaillé sur le contrôle, l'audit, l'évaluation, l'organisation, le système d'information…Bref, c'est une approche plus cohérente du développement d'une manière générale où la lutte contre l'analphabétisme est un axe central. Les axes de notre stratégie permettent d'attaquer le quantitatif par une mobilisation plus importante, par un partenariat plus intelligent et innovant, des formateurs de qualité.

    On ne s'est pas limité à ces aspects. On s'est dit qu'il est nécessaire de motiver les analphabètes en leur apprenant un contenu adapté et un métier et en les encadrant pour des projets générateurs de revenu. C'est cette nouvelle approche qui a permis une rétention beaucoup plus importante car les bénéficiaires ont beaucoup d'attentes. Ils veulent un résultat dans leur vécu quotidien.
    Donc, vous êtes satisfait des efforts fournis lors de ces dernières années?

    Je ne peux pas dire que je suis totalement satisfait. Je serai totalement satisfait quand on n'aura plus d'analphabètes au Maroc. C'est un cercle vicieux. Les analphabètes ont des enfants qui risquent de quitter l'école. On reproduit le même schéma social. Ce cercle peut être cassé en sensibilisant les parents de l'importance de la scolarité de leurs enfants. Honnêtement, on est sur le bon chemin. On doit persévérer et avoir le souffle.

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    • #3
      L'objectif ne sera surement pas atteint en 2015. Il y a eu baisse de 4pts en 4 ans.
      Les efforts doivent etre deployés dans les campagnes. L'analphabetisme atteint des sommets en milieu rural. A fortiori chez la femme rural. Il atteint dans certaines régions du Maroc les 70%.

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      • #4
        On verra je pense qu'ils seront atteint.

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        • #5
          Le rythme n'est-il pas long ?

          Le rythme était long. On est passé à une vitesse supérieure. Cependant, cela reste encore insuffisant. C'est difficile de faire des sauts importants. Ce qui était fait de 2002 à 2006 (deux millions de personnes) est l'équivalent de ce qui a été fait vingt ans auparavant.
          A l'heure actuelle, on sent une confiance qui revient. La responsabilité est plus présente qu'auparavant. Chacun a un rôle à jouer. Le Maroc sait qu'il a une place à prendre par rapport aux autres pays.

          Cela nous ramène à faire une comparaison avec d'autres pays dans le domaine de l'alphabétisation. Le rapport mondial de suivi de l'éducation pour tous de 2006 a signalé que le Maroc compte parmi les douze pays regroupant les 3/4 des adultes analphabètes.
          On a bien démarré en 1957 dans la lutte contre l'analphabétisme. On avait fait des campagnes extraordinaires. Mais, on avait enregistré plusieurs ruptures. Et c'est là où réside le problème. On démarre puis on s'arrête. Si on ne continue pas l'effort, le problème s'aggrave. On peut réussir sur quatre, cinq ou six ans.

          Que répondez-vous à ceux qui disent qu'on gonfle les chiffres de l'opération d'alphabétisation ?
          C'était possible auparavant. Mais à l'heure actuelle grâce au système d'information mis en place, on a un suivi personnalisé.
          On connaît les bénéficiaires, les formateurs et les ONG un par un. Le système d'information nous permet également de faire un suivi financier.

          Qu'en est-il du contrôle sur le terrain pour éviter les tricheries ?

          Notre stratégie comporte dix axes. Elle a été approuvée par le gouvernement le 8 septembre 2004. En premier lieu, on note le système d'information qui permet un suivi personnalisé des bénéficiaires : leur âge, leurs besoins, leurs attentes, le taux d'absence et celui de présence…Le deuxième point est axé sur l'organisation.

          On a créé des services d'alphabétisation dans toutes les délégations du Maroc. Nos représentants sont à l'écoute. Ils ont un rôle d'animation et de contrôle. Le partenariat est également l'une de nos priorités. On a impliqué aussi le privé par des actions de parrainage. On a revu les programmes. On a mis un programme de post-alphabétisation pour éviter que les bénéficiaires ne reviennent à l'analphabétisme. La formation des formateurs est un autre axe important.

          On a mis en place un système d'audit, de contrôle et d'évaluation. On a quatre niveaux de contrôle : le système d'information, mobilisation de deux inspecteurs au niveau de chaque délégation pour faire le contrôle sur le terrain, sorties des services extérieurs du secrétariat sur le terrain, sondage au niveau central et étude d'un bureau d'études externe. Ce type de contrôle est opérationnel depuis pratiquement une année.

          Ce qui a permis une rétention des bénéficiaires. Par ailleurs, on a travaillé sur la communication et la mobilisation. Au niveau de la communication, on n'a pas bien réussi. On a fait aussi des coopérations avec plusieurs organismes internationaux et pays : France, Italie, Belgique, Espagne, Etats-Unis, UNCEF, PNUD, Banque mondiale…
          Avez-vous des moyens efficaces pour l'évaluation de l'opération d'alphabétisation ?
          Nous avons mobilisé les moyens et les ressources humaines. Nous avons fait des évaluations grâce au concours d'organismes internationaux comme l'USAID et la Banque mondiale. On ne peut pas dire que tout ce qu'on a préparé est parfait. Il faut, à chaque fois, évaluer pour améliorer l'opération.

          On veut que l'évaluation soit un état d'esprit. Dans le cadre du programme de post-alphabétisation, on est en train d'évaluer le programme depuis 2003/2004. On revient à des bénéficiaires pour évaluer si leur apprentissage leur sert à quelque chose. Retiennent-ils toujours ce qu'ils avaient appris ?
          Quels sont les premiers résultats ?

          Beaucoup de bénéficiaires reviennent à l'analphabétisme. Si on n'entretient pas le contact avec l'apprentissage, on les perd.
          Quand on se limite uniquement à l'apprentissage, il est primordial de trouver une motivation. Au niveau des relations avec les formateurs, on enregistre bon nombre de susceptibilités quand il s'agit d'un formateur qui n'est pas du douar.

          Les femmes préfèrent des formatrices. Plusieurs personnes abandonnent car les caractères des manuels sont petits. En fonction des résultats, on essaie de revoir notre stratégie. Au niveau des programmes, on s'adresse à des adultes. Donc, on utilise un langage d'adulte.

          On parle des élections, de l'hygiène, de la citoyenneté, des libertés publiques…On en profite pour passer des messages. On est en train de tester cette année un module Zéro de la darija et de l'amazighe avant de le généraliser.
          Les premiers résultats prouvent qu'on a une meilleure efficacité des programmes. On prépare la personne moyennant trente heures de darija puis on passe au module 1 de l'arabe classique. Aussi, le bénéficiaire assimile-t-il beaucoup mieux.

          Les animateurs pédagogiques manifestent encore leur colère. Ils disent qu'ils ont reçu des promesses pour intégrer la fonction publique. Où en est le dossier ?

          Il s'agit d'un programme d'éducation non formelle qui s'adresse aux enfants entre 9 et 15 ans qui ne sont pas scolarisés. Il est assuré grâce à un partenariat avec des associations. Le contrat lie l'animateur à l'association. Ces jeunes ont réussi à avoir une certaine expérience dans l'enseignement. Ils voient leur place légitime au sein de l'école.
          Maintenant, on a mis en place une commission tripartite : le secrétariat d'Etat, le ministère de l'Education nationale et des représentants des animateurs. On essaie de réfléchir à d'autres solutions : programme «Moukawalati», programme «Image», des possibilités pour le préscolaire…

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          • #6
            jawzia les 4 ans c'est pour la mise en place de locaux et mosque, comme tu sais il y a plus de 10 000 mosque qui sont transformer .....

            la vitesse de croisiere comme en dit viens de commencer, mais bon meme s'il atteind pas leur objectif c'est pas un probleme parcequ'il ce taut sera reduit a un % pas trop grave comme maintenant.

            tu as raison jawzia le taut et de 60% dans le mileux ruraux et encore plus parmis les femms, alors les mosquer sont partous et tous ce qu'ont peus dire bon courage.

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            • #7
              Tu as raison auscasa. Il faut mettre la barre assez haut. Le resultat final n'est que benefice.

              Quasard, si je dis qu'il ne sera pas atteint, c'est pour deux raisons :
              1. Dans le rapport ddes objectiufs du millénaaire, le gouvernement marocain estime que le résultat de 5% est difficilement atteignable.

              2. Par un petit calcul, si tu gagnes 4 pts en 3 ans, d'ici 2015 ( en supposant que cela soit linéaire) tu gagneras entre 12 et 15 pts. Or pour atteindre les 5%, il faudra réduire l'analphabetisme de 35 points.

              Sinon, bon courage.

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              • #8
                EN effet je pense que ca sera difficil, mais je pense aussi que tant qu'on ait un membre de la famille qui sache lire et ecrire, et qui puisse utiliser un ordinateur, on aura deja atteint notre but.
                Car celui ci aidera les autres dans leurs demarches et leur expliquera ce qu'il y a a expliquer.

                Bien sur l'ideal c'est de suprimer totalement l'analphabetisme mais quand tu vois le nombre d'illétré qui sortent des ecoles americaines...
                On peut se dire que ce n'est pas si mal et que c'est un bon début ^^

                Merci de nous encourage

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                • #9
                  Bravo

                  C'est du grand trvail de 55% (avant cette cimpagne) a 39% !! sincerement c'est un chiffre quis e laisse voir ! bien sur relativement a la situation d'avant et aux moyens !!

                  Je crois que si Mr Birou ditienne tous les moyens qu'il reclament, on pourrait vraiement atteindre le but en 2015 !!

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                  • #10
                    Même si c'est difficilement atteignable, il y a deux segments de la population à cibler en priorités:
                    - Les femmes en milieu rural : Le taux d’analphabétisme, est plus marquée dans les zones rurales (60,5 %).
                    - La population des 10-15 ans :Une part importante de la population de 10 ans et plus (42,7 %) n’a aucun niveau d’instruction (villes, 29,5 % et zones rurales, 59,8 %).

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                    • #11
                      En effet il faut leur apprendre les rudiments de la langue et concentrer leurs formations sur l'interet qu'il porte et ce qu'ils peuvent apporter a leurs regions.

                      Tout le monde ne veut pas faire du bac +8 non plus ^^

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