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La pauvreté gagne du terrain au Maroc

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  • La pauvreté gagne du terrain au Maroc

    La pauvreté gagne du terrain au Maroc
    Pierre BEAUDET – 3 juillet 2006

    Depuis quelques années, le Maroc connaît des avancées démocratiques importantes. Amorcée à la fin du règne du roi précédent, Hassan II, cette transition a permis une libéralisation partielle de l’espace politique et le développement d’une société civile organisée et rebelle. Aujourd’hui, le roi Mohamed Vl semble vouloir accélérer le cours, alors que le problème de pauvreté croissante demeure entier.
    Selon une vaste enquête portant sur le développement au Maroc, le taux de pauvreté s’est sérieusement aggravé depuis 10 ans, malgré un léger refoulement en 2001. Plus de 5 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, parmi une population totale de plus de trente millions. Dans les campagnes, c’est une personne sur quatre qui est vulnérable.

    « Comment survivre avec un dollar par jour ? », se demande Touhami Abdelkhalek, l’un des rédacteurs du volumineux Rapport sur le développement humain au Maroc, paru en février 2006. « La question est sérieuse d’autant plus que les dépenses de l’État au niveau social ont connu de sérieuses baisses depuis l’imposition de programmes d’ajustement structurel tout au long des années 1980 et 1990. »

    C’est la solidarité des couches populaires, notamment en milieu rural, qui prend le relais. Depuis longtemps, en effet, le Maroc rural est quadrillé par un filet de sécurité communautaire dense, à travers des pratiques comme la jmaâ (entraide agricole), la twiza (corvée collective) ou l’agadir (grenier collectif). À cela sont venus s’ajouter des associations modernes qui cherchent les unes à combler les besoins fondamentaux, les autres à canaliser les revendications populaires.

    Une culture politique qui résiste au changement

    En dépit des avancées démocratiques, le système de pouvoir cache des réalités que les élites marocaines préfèrent ignorer. Les couches privilégiées, souvent connectées d’une façon ou d’une autre à la monarchie, continuent de dominer et de s’enrichir. Ainsi, le 10 % le plus riche de la population exerce près de 40 % des dépenses, contre 1,2 % pour les 10 % les plus pauvres. Au niveau local, ces cercles restreints profitent de l’exclusion, de l’analphabétisme, de la misère.

    Selon Nizar Baraka et Ahmed Benrida, deux chercheurs ayant aussi contribué au rapport, le développement du pays est pénalisé par la persistance d’une « culture résistante au changement, centralisatrice et peu encline à la confiance et la délégation ». Ils expliquent que les réformes administratives mises en place durant la dernière période ont tendance à répondre « d’avantage à une volonté d’encadrement politique qu’à un souci d’adaptation de la gestion publique ».

    Alertes

    Les indicateurs macro-économiques devraient cependant sonner l’alarme. Alors que le taux de croissance du PIB frisait les 5 % dans les années 1960, il est de moins de 1 % depuis 1992. Le Maroc paraît mal par rapport à des pays de la Méditerranée, par exemple l’Espagne, où le produit intérieur brut est trois fois supérieur (il était deux fois supérieur jusqu’en 1960). La forte progression du chômage est très inquiétante, même parmi les jeunes diplômés (30 % sont sans emploi), ce qui crée frustration et colère. Au train où les choses évoluent, estime Touhami Abdelkhalek, le chômage frappera un Marocain sur quatre en 2012.

    Résister et changer

    Réunis à Bouznika en janvier dernier, plusieurs centaines de militants et de militantes d’associations populaires se sont réunis pour préparer le Forum social maghrébin, prévu pour l’automne 2007. Ce secteur de la société bouge beaucoup et prend de l’expansion, tant dans le domaine social que par rapport à un espace politique qui semble encore figé. Les défis sont gigantesques, y compris du côté environnemental. Pays semi-aride, le Maroc s’en va vers une grave crise de l’eau. Déjà 30 % de la population rurale est en déficit d’eau potable, mais la situation pourrait s’aggraver. Selon les estimations d’Ali Agoumi et d’Abdelhafid Debbarh, le Maroc pourrait manquer d’eau d’ici 2025, notamment à cause du réchauffement de la planète. Le dilemme des décideurs politiques est grand, quand on considère que les revenus du pays dépendent en bonne partie d’une agro-industrie fortement consommatrice d’eau : 93 % de l’eau sert à l’agriculture irriguée.

    Chose certaine, les Marocains et les Marocaines sont déterminés, mais ils ne pourront pas faire seuls le travail.. L’Union européenne doit être plus généreuse, d’une part en augmentant les programmes d’aide au développement, d’autre part en régularisant les immigrés marocains, souvent jugés « illégaux », qui jouent par leurs transferts financiers un rôle déterminant dans la survie des populations, surtout en zone rurale. Pour le moment par contre, l’UE semble plutôt allée dans le sens de l’érection d’un nouveau mur de Berlin pour empêcher les « hordes » africaines et maghrébines de pénétrer dans l’espace européen.

  • #2
    Selon une vaste enquête portant sur le développement au Maroc, le taux de pauvreté s’est sérieusement aggravé depuis 10 ans, malgré un léger refoulement en 2001. Plus de 5 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, parmi une population totale de plus de trente millions.
    tous le monde sais sa c'est 5 million ou 14,2% exactement, et ce journaliste ne parle pas que ce taut etait de 19% en 1999 ou est l'agravation?

    La question est sérieuse d’autant plus que les dépenses de l’État au niveau social ont connu de sérieuses baisses depuis l’imposition de programmes d’ajustement structurel tout au long des années 1980 et 1990.
    c'etais sa le probleme c'est les annes 80 .pays en guerre et une class politique malade et c'est la source de tous nos probleme.

    Le Maroc paraît mal par rapport à des pays de la Méditerranée, par exemple l’Espagne, où le produit intérieur brut est trois fois supérieur (il était deux fois supérieur jusqu’en 1960).
    c'est bien on compare le maroc a l'espagne maintenant hahaha tous le monde sait que l'espagne et un cas special c'est un membre de l'EU alors beacoup d'argents sont venue de l'UE et jusqu'a maintenant il recoie de l'argent.

    La forte progression du chômage est très inquiétante, même parmi les jeunes diplômés (30 % sont sans emploi), ce qui crée frustration et colère. Au train où les choses évoluent, estime Touhami Abdelkhalek, le chômage frappera un Marocain sur quatre en 2012.
    oui c'est vrais le taut de chomage et au plus haut niveau depuis 35 ans 9,8% et pour 2012 on sais pas encore parceque je ne sais pas d'ou il a amener ces chiffres.

    En dépit des avancées démocratiques, le système de pouvoir cache des réalités que les élites marocaines préfèrent ignorer. Les couches privilégiées, souvent connectées d’une façon ou d’une autre à la monarchie
    sa resume tous pour cette article, c'est les chiffons d'anti monarchie
    Dernière modification par auscasa, 16 juillet 2006, 01h29.

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    • #3
      Ce type a pété un cable lol il sort ca d'ou :s

      C'est quoi la source? :s

      Chaque fois que je relis je suis mdr il choisit ces statistiques comme ca lui chante ce cretin xD
      Dernière modification par Quasard, 16 juillet 2006, 01h52.

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      • #4
        la source

        Il a pété un cable ce type il a une façon "alternative" de choisir ces stat lol

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        • #5
          Agrégats : Retour de la croissance au 1er trimestre 2006, +6,7% de PIB



          Les estimations du Haut Commissariat au Plan (HCP) d’une croissance soutenue à la fin de l’année se précisent. Il ressort d’une note de cette institution sur les comptes nationaux du premier trimestre que la conjugaison des hausses de 30,3 % de la valeur ajoutée agricole et de l’augmentation du PIB non agricole de 3,4%, a entraîné une reprise effective de la croissance, comparativement à la même période en 2005. Le taux d’accroissement du PIB à prix constants, corrigés des variations saisonnières a affiché 6,7%, contre un tout petit point seulement, en glissement annuel.
          N’eussent été les baisses relatives enregistrées au niveau des branches de l’agroalimentaire, (+0,1%, contre 2,1% en 2005), de la chimie et parachimie (-3,2% contre +0,7% en 2005), et de la transformation des minéraux de carrière (-0,2% contre +3,1% en 2005), et des secteurs des mines, de l’énergie et des administrations publiques, la quasi-totalité des autres secteurs d’activités ont connu des évolutions respectables, font remarquer les analystes (Voir histogramme). Ainsi, le commerce avec +8,8% de valeur ajoutée, le bâtiment et les travaux publics, BTP (+7,7%) et les transports et communications (+6,2%), contre respectivement 1,6%, 4,8% et 5,4%, au premier trimestre 2005, réalisent les plus hautes performances.
          La même tendance a été relevée dans l’industrie de transformation, avec un taux de progression de 3,9% comparé au modeste 0,8%, un an auparavant. Par groupe de branches, l’analyse montre que cette augmentation résulte de la bonne tenue des IMME (Industries Métalliques, Mécaniques, Electriques et Electroniques) qui ont affiché +17,1% (contre à peine 3,2% en 2005), du Textile et Cuir à +4% (comparé à -1,2%) et des autres industries +8% (contre une baisse de 3,7% en 2005), précisent les agrégats rapportés par le HCP.
          Aussi, les autres services marchands, tels que “ hébergement et restauration, les services non financiers rendus aux ménages et aux entreprises, et les services financiers ” se sont inscrits à la hausse (3,4% contre 2,7%).


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          Elle avance vachement la pauvereté :s
          On est tellement à la rue c'est fou xD

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          • #6
            TOut va mal!!!!
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            Tourisme : 16,7 milliards de dirhams de recettes touristiques



            Le secteur du tourisme semble afficher une bonne santé. En attestent les statistiques fournies par le département de M. Adil Douiri.
            Le nombre des nuitées s’est accru au mois de mai de 7% au lieu de 5% au mois de mars. La performance des 5 premiers mois de l’année 2006 se chiffre à +9% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette croissance concerne la plupart des destinations touristiques du Royaume. C’est Meknès, suivie d’Essaouira, qui se taille la part de lion, avec une progression de 21%. Par ailleurs Marrakech et Agadir, viennent en tête en termes de parts de marché. Les deux villes ont profité de 80% des nuitées additionnelles enregistrées en mai. Cette progression se poursuit depuis le début de l’année pour toutes les villes touristiques, à l’exception de Fès, Ouarzazate et Tétouan dont les nuitées ont peu varié. Le taux d’occupation s’est également accru par rapport à l’année précédente pour atteindre 51% en mai 2006, avec une nette performance pour Agadir (60%) et Marrakech (70%), comme à l’accoutumée. Casablanca et Rabat ont également enregistré une bonne performance avec 55% d’évolution. Cette évolution est à mettre aux crédits des arrivées des touristes non résidents qui se sont accru de 7% durant le mois de mai et 9% depuis le début de l’année. Les principaux marchés émetteurs concernés par cette évolution sont les marchés britannique (+31%), belge (+21%), italien (+19%) et allemand (+7%), ce qui représente avec le marché français qui a enregistré une hausse de 11%, 55 de l’ensemble des nuitées additionnelles enregistrées depuis le début de l’année. Par ailleurs, le nombre des passagers internationaux ayant transité par le Maroc, s’est également accru de 15% depuis janvier 2006. Durant le mois de mai quelque 3,2 millions de passagers internationaux ont transité par les aéroports internationaux du Royaume, soit près de 422.000 passagers supplémentaires par rapport à la même période de l’année précédente. Ces arrivées sont principalement enregistrées dans trois aéroports à savoir le hub de Mohamed V, Marrakech et Agadir, avec une évolution respective de 15%, 21% et 12%.
            Ces performances ont généré une évolution en termes de rentrée de devises qui se sont accrues de 21 % depuis le début d’année, pour atteindre quelque 16,7 milliards Dhs, soit +3 milliards dirhams par rapport à la même période de 2005. Pour le mois de mai, les recettes voyages ont progressé de +16% pour arriver à 3,1 milliards de dirhams au lieu de 2,7 milliards en mai 2006. Cette progression présage de bons espoirs pour la vision 2010, les objectifs fixés sont réalisables.

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            • #7
              Le textile entraine le maroc vers les abysses comme prévu!!!

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              Textile et habillement : En 2005, l’effondrement tant redouté n’a pas eu lieu !

              Au cours de son Assemblée Générale Ordinaire, tenue le 6 juillet 2006, à Casablanca, l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (Amith) a, par le voix de son Président, recadré sa stratégie sur la promotion, et nuancé la baisse des exportations au cours de l’année écoulée.

              C’est un Bureau de l’Amith, serein et très confiant sur l’avenir, qui a reçu le quitus de l’Assemblée Générale Ordinaire, le 6 juillet à Casablanca. Avant d’en arriver là, M. Karim Tazi, Président de l’association, a fait une longue lecture de son rapport moral. Ce dernier a replacé le secteur dans son contexte, international puis national, et brossé les dernières avancées et les différents chantiers accomplis. Plutôt confiant, contrairement aux alarmistes qui pronostiquaient des chutes libres en série dans le secteur, il a surtout noté que maintenant, plus que par le passé, la promotion doit être soutenue. A ce titre, il n’a pas omis de souligner que l’excédent de 6,727 M de Dh, révélé par la lecture du rapport financier de M. Zakaria Fahim, Commissaire aux Comptes, ne le comble pas d’aise et de joie. Justement, il interpelle les industriels, à qui il revient aussi de prendre des initiatives dans ce sens. «Nous sommes prêts à vous accompagner, quitte à ce que ce soit sur des missions sur mesure!», a-t-il lancé à une salle quasi-comble d’opérateurs du secteur.
              Revenant sur le contexte national du textile et habillement, en 2005, le Président de l’Amith, a indiqué que ce fut une année très mal vécue. Il n’en a pas moins mentionné que : «selon l’opinion publique nous étions condamnés à un effondrement, sauf que dans la réalité, cela ne s’est pas produit ainsi».
              Nouveau cap de Chiffres à l’appui, M. Tazi a tenté de démontrer qu’à une baisse des exportations de 7% contre les -12% vécu au premier semestre, il y eut une quasi-stabilité du chiffre d’affaires (24 milliards de Dh) et surtout un maintien des effectifs tournant autour de 200.000 emplois. Sur ce dernier point, considéré comme un signe de solidarité, une exemplarité à magnifier, il a tiré à boulets rouges sur la presse- allez savoir laquelle?- qui avançait des pertes d’au moins 50.000 emplois! Pour l’Union Européenne, le Maroc reste tout de même au 7ème rang des fournisseurs avec 4,2% de parts de marché.
              Si l’on en est arrivé à ce résultat, dira-t-il, c’est que le Maroc (opérateurs et pouvoirs réunis) a compris les tendances et su anticiper. La menace du «moins cher», ne doit pas être plus considérée que les autres tendances lourdes qui ont influencé et continueront d’impacter les stratégies sourcing des produits textiles à l’échelle planétaire et qui ont pour les nouveaux comportements du consommateur, les exigences en matière de réactivité et de créativité «Fast Fashion», la ré-instauration des quotas sur les produits chinois jusqu’à fin 2007, impliquant le déploiement de «plans B» de la part de la distribution organisée en matière de sourcing. Sur ce volet, l’Amith a salué le contact maintenu entre les pouvoirs publics et la profession tout le long de la phase critique. Au final, le Plan Emergence Textile- Habillement, élément déterminant dans la seconde année de son mandat, conclu en octobre 2005, est le résultat d’une démarche public – privé consensuelle, a-t-il noté. De son point de vue, c’est le témoin d’une vision partagée, quant à l’importance stratégique de l’industrie du Textile- Habillement marocaine et de la volonté conjointe de l’orienter vers un nouveau cap de progrès.

              Adaptabilité et promotion en force

              A la grande satisfaction des opérateurs qui l’ignoraient peut-être, il a rappelé que les dispositions de cet accord visent à transcender les menaces et les freins au développement du secteur en actionnant les leviers de la réactivité, de la créativité, de la fluidité logistique et de la compétitivité des facteurs ainsi que par l’engagement des entreprises dans un vaste programme de mise à niveau et de repositionnement marketing et commercial de leur offre. Les 12 projets d’investissement en 2005 totalisant 1,6 milliard de Dh et devant engendrer 5.329 emplois, et les 9 autres sur l’année 2006 (1,9 milliard de Dh pour 2.369 emplois), sans compter les méga projets, sont autant d’indicateurs pour signifier la confiance dans le secteur. Le fonds de structuration pour accélérer la modernisation compétitive, la catégorisation des entreprises en douane pour accélérer les facilitations, le déblocage du Fonds de promotion de 20.000.000 de Dh sont quelques outils concrets, cités, pour aller de l’avant.
              Entre autres réalisations, les road shows organisés à travers le pays, les différentes actions génériques, les participations au Magic Show aux USA, l’assistance et l’accompagnement, le développement des réseaux d’entreprises en consortia, une communication et un système d’informations plus aguerris, le développement de la compétitivité, la fashion week organisée à Casablanca... et la décision de recruter un Consultant, basé à l’Amith, pour une pénétration plus facile du marché US... doivent amener le secteur à avancer plus vite.
              Les interventions de Mme Echihabi, Directeur de l’Agence Nationale de la PME (ANPME), et du programme New Business Opportunity (NBO) financé par l’USAID pour la promotion des exportations TH sur les Etats-Unis en disent long sur les orientations prochaines.

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              • #8
                Les banques la bourse!!! TOut prend l'eau!!!!
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                CNME : Bank Al-Maghrib soutient la nouvelle configuration du système bancaire

                La semaine passée a été particulièrement riche en termes d’informations économiques et financières puisque outre l’inscription à la cote de la Bourse des Valeurs de Casablanca du titre Douja Promotion Addoha, se tenaient la réunion annuelle du Conseil National de la Monnaie et de l’Épargne et la réunion des partenaires du nouveau tour de table du CIH recapitalisé.

                Cette année, le CNME a retenu l’attention des observateurs et des analystes notamment du fait de l’amélioration effective des indicateurs économiques et financiers du pays ainsi que des manifestations concrètes d’une croissance en hausse significative. Cela, d’ailleurs, a clairement été exprimé par les allocutions de MM. Fathallah Oualalou, ministre des Finances, Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al-Maghrib, Othman Benjelloun, Président du GPBM et Abdelkrim Bencherki, Président de l’APSF.
                Mais, c’est essentiellement la mutation profonde du système bancaire, encouragée, entre autres, par l’adoption des nouveaux statuts de la Banque centrale (qui renforcent son autonomie) et celle de la loi bancaire, qui a marqué de son empreinte la quinzième session du CNME. En effet, comme exprimé par le Gouverneur Jouahri : " la consolidation de la situation financière, le renforcement des capacités techniques et l’amélioration des performances du système bancaire, devraient lui permettre de faire face aux exigences sans cesse croissantes de la sécurité financière et d’accompagner de manière efficace le mouvement d’ouverture de l’économie et son intégration dans l’environnement international. La stratégie de positionnement engagée par certains établissements à l’échelon régional s’inscrit dans ce sens et augure de perspectives de développement prometteuses."
                Un constat que confirme donc le dynamisme d’établissements bancaires comme BMCE Bank qui a ouvert des filiales de BMCE Capital à Tunis et Dakar et qui vient de lancer un partenariat prometteur avec une grande banque du Gabon. Un constat valable également pour Attijariwafa bank, récemment entrée majoritairement dans le capital d’une banque tunisienne et qui a tout juste implanté une succursale à Dakar, alors que l’intérêt de plusieurs banques marocaines envers les promesses d’ouverture du système bancaire algérien est fortement affirmé.
                C’est la même évolution que souligne le président Othman Benjelloun dans son allocution prononcée au nom du GPBM, lorsqu’il énonce : "L’ensemble de ces actions concrètes, auxquelles se conjuguent des initiatives individuelles d’élargissement de l’offre de services bancaires, la réalisation d’implantation à l’étranger, en particulier au Maghreb, en Afrique sub-saharienne et dans le monde arabe, ne nous font pas oublier le chemin qui reste à parcourir pour améliorer le rôle des banques dans le développement économique et social de notre pays".
                Cette nouvelle image du secteur bancaire national a également pu s’illustrer à travers le closing du tour de table d’une banque publique longtemps affectée par des problèmes de recapitalisation, le Crédit Immobilier et Hôtelier, CIH, aujourd’hui animée par deux grands acteurs financiers, la Caisse de Dépôt et de Gestion marocaine et le Groupe Caisse d’Épargne français.
                En effet, le processus de rapprochement de ces deux institutions et leur démarche envers le CIH avaient débuté le 25 janvier dernier par la signature d’un protocole d’accord entre la CDG et le Groupe Caisse d’Épargne, (GCE), portant sur leur projet commun en faveur du CIH et prévoyant la création d’un holding, Massira Capital Management, détenu à 65 % par la CDG et à 35 % par les Caisses d’Épargne.
                Et le 6 juillet dernier donc, le Groupe de M. Milhaud a rejoint la CDG dans le tour de table de Massira Capital Management, laquelle structure sera l’actionnaire majoritaire du Crédit Hôtelier et Immobilier à hauteur de 67 % dans le capital de cette banque que dirige M. Khalid Alioua. Une opération qui dotera le CIH de fonds propres prudentiels permettant d’atteindre un ratio de solvabilité d’environ 9%, une gouvernance conjointe et une implication de la CDG et du GCE dans les instances dirigeantes de ladite banque.
                Ainsi, les constats énoncés lors du récent CNME et la finalisation du processus de partenariat entre la Caisse de Dépôt et de Gestion et le Groupe Caisse d’Épargne indiquent bel et bien qu’une ère nouvelle a commencé depuis peu pour le système bancaire national.
                Celui-ci, en effet, non seulement s’ouvre à l’international et au régional (avec les exemples de BMCE Bank et d’Attijariwafa bank), mais n’hésite pas à impliquer ses acteurs les plus importants, telle la Caisse de Dépôt et de Gestion, bras financier de l’Etat marocain, dans des opérations de haute portée et d’intérêt stratégique premier avec des institutionnels étrangers de référence. L’Etat s’affiche lui-même comme actionnaire à part entière d’institutions financières et participe à leur rentabilisation sans plus donner sa garantie
                Et les propos du Wali de Bank Al-Maghrib prennent toute leur pertinence avec la nouvelle "aventure" conclue pour le CIH entre la CDG et le Groupe Caisse d’Épargne, à la précision très importante près que la Caisse de Dépôt et de Gestion, un institutionnel public certes, n’opère pas ce rapprochement avec le grand groupe de M. Milhaud, partenaire des Banques Populaires en France, pour offrir l’appui des pouvoirs publics à une banque marocaine. Il ne s’agit pas, non plus, de soutenir artificiellement et contre vents et marées, une banque en difficulté, mais bel et bien d’engager une forme de partenariat audacieux et novateur avec des spécialistes éprouvés de la banque de la famille et du financement immobilier des particuliers.
                Ainsi, désormais, le système bancaire, enrichi de sa nouvelle configuration, ne fera plus la différence entre les banques marocaines et étrangères. Seul le caractère de banque universelle dédiée à l’accompagnement du développement de la bancarisation à l’échelle nationale devra compter. Ce paysage témoignera donc de plus en plus de la diversification des partenariats, entre établissements bancaires nationaux, avec les étrangers également, pour contribuer et même accélérer le processus de bancarisation des petits salaires, du financement du logement social et celui de la consommation, justement considérés comme d’indispensables facteurs de croissance. Et, la Banque Centrale ne s’opposera certainement pas à tout type de partenariat de ce genre.

                Afifa Dassouli

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                • #9
                  Le social quel enfer!!

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                  Microcrédit : La Fondation Zakoura consolide ses réalisations

                  La Fondation Zakoura a tenu son assemblée générale lundi 10 juillet à Casablanca. A l’ordre du jour le rapport d’activité et le rapport financier de la fondation de l’exercice 2005. Ce sont quelque 332 799 prêts octroyés et 682 724 873 MAD débloqués en 2005. 89% des bénéficiaires sont des femmes.

                  La Fondation Zakoura qui a célébré son dixième anniversaire le 18 février dernier poursuit son engagement envers les couches démunies de la société, à travers ses deux principales activités à savoir le micro-crédit et l’éducation. L’idée étant de leur fournir un outil à même de les sortir de leur précarité. Une idée qui fait boule de neige, parce que depuis la création de la Fondation, le nombre des bénéficiaires n’a cessé de croître leur permettant d’avoir une entrée d’argent viable. En atteste le rapport d’activité et le rapport financier présentés aux membres du conseil d’administration lors de l’assemblée générale tenue Casablanca le 10 juillet. Avec prêt de 683 millions de dirhams de prêts débloqués, la Fondation réalise une progression de 15.14%. Le nombre des représentations de la Fondation à travers le Royaume a évolué.
                  Par ailleurs l’activité de la Fondation Zakoura pour l’éducation a également connu une performance encourageant les promoteurs de cette initiative et leur partenaires à aller de l’avant. Ce sont quelque 300 écoles ouvertes en dix ans, 17 000 élèves scolarisés, 69 000 bénéficiaires de cours d’alphabétisation depuis le début de son activité. Pour l’année 2005, 47 écoles ont été ouvertes dans 6 régions contre 7 écoles en 2004. Cette performance est réalisée grâce aux différents partenariats avec les entreprises privés, les associations et en particulier la Fondation italienne MLAL Progetto, Mondo qui a permis l’ouverture de 30 écoles et la mise en place de 30 groupes d’alphabétisation dans la région de Beni mellal, dans le cadre d’un projet financé par l’Union Européenne. 57% des bénéficiaires ont achevé leur cycle de trois années; dont 83% ont pu réussir l’examen d’entrée au collège. Ce qui atteste de la qualité d’enseignement dispensée par ces établissements.
                  Le programme de développement des douars intégré des douars (DID) initié en 2001, touche aujourd’hui quelque 60 douars et aujourd’hui relayé par un nouveau programme le “ Post DID”, en collaboration avec la Fondation Mohamed V. Financé à hauteur de 22 millions de dirhams par Zakoura, ce programme mis en place en 2005, six nouveaux DID dans la province de Larache. De surcroît, la Fondation a enrichi ses activités par la mise en œuvre d’un nouveau programme intégré baptisé “ Sham’s El Ousra ”. Ce programme cible les parents pour qui un programme d’alphabétisation et des cours de sensibilisation à l’hygiène et la santé destinés aux jeunes filles et femmes des douars. Un autre programme vient d’être mis en place, avec la Fondation italienne MLAL. Il s’agit de “ promotion d’une migration responsable dans la région de Tadla Azilal. Il a pour fin, de sensibiliser les bénéficiaires sur les droits humains et les risques de l’immigration clandestine, la création d’espaces d’information au profit de la jeunesse de la région.

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                  Par ailleurs, l’année 2005, a également conu la création du programme “ Moukawalati ”, à l’occasion des assises de l’Emploi en septembre 2005. L’objectif de ce programme est de contribuer à la résorption du chômage en encourageant les jeunes à créer leur entreprise. Cela consiste à “ assurer l’accompagnement des jeunes promoteurs dans l’élaboration d’un business plan destiné à être présenté à la banque, qui reste l’entité en charge du financement de ces projets, mais aussi par la mise à disposition d’outils d’aide à la réussite de leur entreprise après sa création. ” Pour cela les projets doivent porter sur un besoin de financement de 50 000 MAD et 250 000 MAD. La fondation a pour mission “ d’accueillir au sein de guichets réservés à cette fin, de présélectionner les candidats, transmettre leur dossier au niveau d’une soumission régionale, assurer la formation du porteur du projet pour lui permettre de préparer son business plan et une fois le dossier admis par la banque assurer le suivi post création durant une année. ” Une action qui aura indéniablement des retombées positives pour les jeunes porteurs de projets ou en mal d’emploi. A ce jour la Fondation a reçu près de 400 dossiers, dont 121 à Marrakech.
                  Enfin, la Fondation Zakoura s’intéresse également à la promotion d’activités culturelles au profit des populations défavorisées. Dans cette optique, les responsables de Zakoura ont créé un département audiovisuel Moufida, qui a pour objet la production des programmes télévisuels d’éducation et de sensibilisation. Une activité qui vient compléter celle du journal crée par la fondation en 2004. Le premier festival national du théâtre a permis aux amateurs d’exprimer leurs idées et de découvrir des talents dans cette catégorie de la population.
                  Pour les perspectives de 2006, la Fondation table sur 500 000 prêts solidaires, 20 000 micro-prêts, 500 prêts tourisme rural et puits et 26 000 prêts habitat, eau et électricité. Ce n’est pas sans fierté que les responsables de la Fondation ont évoqué ces chiffres rappelant les valeurs de la Fondation Zakoura, à savoir la solidarité, l’égalité, la qualité, le respect de la personne en vue d’amener les populations à se prendre en mains, refusant toute instrumentalisation ou corruption.

                  L.O.

                  Quels sont les services financiers proposés par Zakoura ?

                  1- Les crédits solidaires, destinés à la création ou au développement d’activités génératrices de revenus mettant en valeur le savoir-faire des porteurs de projets.
                  2- Les prêts individuels micro-entreprise : destinés à favoriser la création de micro entreprise formelle
                  3- Les prêts pour le tourisme rural : ils ciblent des personnes résidant en milieu rural et qui souhaitent améliorer leurs revenus en aménageant une pièce ou une partie de leur logement pour accueillir des touristes nationaux ou étrangers et leur offrir le gîte et le couvert.
                  4- Les prêts forage de puits : permettent à des micro-entrepreneurs ruraux, à la tête des petites exploitations maraîchères et agricoles de faire face à la sécheresse.
                  5- Prêts Eau-électricité : lancé en 2004 pour un racordement individuel des foyers au réseau d’eau potable et au réseau électrique.
                  6- Prêt amélioration du logement : prêt destiné à l’aménagement d’une cuisine, de sanitaires, travaux d’isolation et d’étanchéité, revêtement des murs, sols, peintures, menuiseries
                  7- Prêts acquisition du logement: prêt aidant les bénéficiares de la Fondation à s’acheter un logement convenable
                  8- Prêt publiphones : prêts permettant à des micro-entrepreneurs ruaux, à la tête d’un petit commerce d’acquérir un pack téléphonique pour générer des revenus complémentaires dans le cadre d’un partenariat conclu entre la Fondation et une société publiphone.

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                  • #10
                    Bon j'arrete c'est plus drol :/
                    dsl pour le flood xD

                    Mais bon tkt jawzia tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes chez nous ^^

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                    • #11
                      no comment .

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                      • #12
                        il choisit ces statistiques comme ca lui chante ce cretin
                        Primo, il ne faut pas insulter les gens des que l'information qu'ils donnent va à contre-courant des tes convictions.
                        Répondre par des articles, les uns plus vagues que les autres, n'est pas constructif (et dont la siabilité reste à prouver).
                        Je vais te répondre pour le moment sur un seul point : La croissance, chiffre qui oscille selon les sources entre 5 et 7%.
                        C'est une abstraction. Il faudrait donner un sens à ce chiffre. Tu sais pertinement que le taux de croissance est calculé par rapport au Pib de l'année écoulée.
                        je te rappelle que la croissance en 2005 se situait en dessous des 2%(entre 1.7 et 1.8%) alors que la croissance moyenne des 5 dernières années était de 4%. Il est donc, dans la normalité que d'avoir un chiffre de 5, 6, ou bien 7%.
                        Imagine que le maroc ait eu une pluviométrie moyenne en 2005 (parce que l'économie est fortement dépendante de l'agriculture), ce qui aurait donné une croissance de 4 à 5%.
                        Partant de là, et avec les mêmes données, le résultat de 2006 est jugé par de nombreux observateurs comme relativement moyen.
                        Dernière modification par jawzia, 16 juillet 2006, 13h13.

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                        • #13
                          Jawzia allons soyons honnete regarde les dates et les statistiques utilisées par ce monsieur, il prend du 1994 pour parler d'aujourd'hui, va comparer le maroc a l'espagne comme s'il y avait champ de comparaison possible.

                          Toutes les données que j'ai posté sont validé par les cabinets d'audit internationals et par le FMI et ils ne badinent pas avec les chiffres tu les connais

                          Deuxiemement la difference avec les années precedents c'est qu'on a 4% de taux de croissance lié à des activités hors agricole ce qui dénote une amélioration de plus de 2% par rapport à 2005.
                          On a sur-estimé la faiblesse de l'économie marocaine en 2005 et cela se voit bien aujourd'hui.

                          Aujourd'hui le Maroc s'est lancé dans une politique de développement exemplaire toujours selon les grands cabinets d'audit mais aussi selon les partenaires commerciaux du maroc.

                          Le taux de 7% ne prend meme pas en compte les derniers IDE se chiffrant à plusieurs milliards, ni la seconde envolé de la bourse, et s'arrete au premier semestre 2006.
                          Ce qui laisse présager de meilleurs chiffres au final.

                          Avec les investissements prévus en 2007 et la nouvelle vague de privatisation des entreprises étatiques, ainsi que la monétisation des couches les moins aisés, et leurs integration dans le systeme bancaire donc fiscal, on pourra améliorer notre balance fiscale.

                          Seule ombre au tableau le prix du pétrole trop élevé et les risques d'embrasement dans le golf qui risquent de baisser la croissance mondial hors pays exportateur.

                          Si j'ai répondu par fleuve d'articles c'etait juste pour rigoler ^^
                          Ce monsieur se trompe largement, le Maroc ne s'est jamais aussi bien porté, et je ne comprend pas ce qui lui fait sortir ces betises :s

                          Il n'y a qu'a mettre le pied dans les grandes villes pour remarquer les changements, il n'y a qu'a mettre le pied dans les campagnes pour voir qu'il y a de nouvelles ecoles construites, des centres d'aides aux agriculteurs aménagés etc...

                          Le Maroc ne s'est jamais aussi bien porté qu'aujourd'hui.

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                          • #14
                            Jawzia allons soyons honnete regarde les dates et les statistiques utilisées par ce monsieur
                            Salut quasard;
                            Tu veux des données récentes, je vais t'en donner. Tu verras que ce que dis ce Monsieur n'est pas faux. La source depuis laquelle emanet ces données ne peut pas etre sujette à contestation.
                            Situation Démographique
                            1. Le Maroc est un pays à revenu intermédiaire, avec une population estimée à 29,9 millions d’habitants (2004). L’indicateur le plus important de l’évolution démographique est sans conteste la baisse continue du taux de croissance de la population : 2,6 % entre 1971 et 1982, 2,1 % entre 1982 et 1994 et 1,4 % entre 1994 et 2004.
                            Indice de developpement humain
                            2. L’indice de développement humain, tombé du 117ème rang (1995) au 126ème rang (2003) masque d’importantes disparités que les plans de développement mis en œuvre n’ont pas réussi à aplanir
                            Emploi et chomage
                            3. les populations urbaines et périurbaines vulnérables et spécifiquement les jeunes et les diplômés dont le taux de chômage – anormalement élevé – atteint respectivement 34 % et 26 %. L’amélioration globale des indicateurs relatifs à la situation des femmes et des filles masque mal la persistance de difficultés, notamment en termes d’accession au marché de l’emploi.
                            Economie et emploi
                            4. Cependant, en dépit du train de mesures prises de 2000 à 2004, destinées à consolider une croissance génératrice d’emplois et à améliorer les conditions de vie des populations défavorisées, les études, les données et les indicateurs mis à jour en 2005 reflètent la persistance de problèmes structurels nécessitant de nouvelles initiatives, sur les plans tant économique et budgétaire que social.
                            Sur la pauvreté et l'analphabetisme
                            5. Le Maroc, qui a été caractérisé au lendemain de son indépendance par une pauvreté massive touchant plus d’un citoyen sur deux, a enregistré un progrès tangible au fil des décennies, essentiellement grâce au renforcement des capacités de la population : si 25 % de la population du Royaume demeure économiquement vulnérable, la pauvreté touche aujourd’hui 13,7 % de la population (23,1 % en zone rurale et 6,3 % en zone urbaine où 30 % de la population continue de vivre dans un habitat insalubre. Le taux d’analphabétisme, selon le recensement 2004, reste en effet élevé (43 %), avec une incidence encore plus marquée dans les zones rurales (60,5 %). Une part importante de la population de 10 ans et plus (42,7 %) n’a aucun niveau d’instruction (villes, 29,5 % et zones rurales, 59,8 %).
                            Urbanisation, logements, eau potable et electricité
                            6. L’accélération de l’urbanisation s’est traduite par une demande considérable de logements, une forte densité de l’habitat urbain et un accroissement considérable de la proportion de la population urbaine vivant dans un habitat précaire (1,35 million d’habitants). Cette précarité est également soulignée par le déficit d’accès aux services les plus essentiels : eau courante (2,8 millions de personnes vivant en zone urbaine, soit 17 % de la population urbaine, en sont dépourvus) et électricité dont sont privés 1,6 million de personnes vivant en zone urbaine. L’urbanisation est ainsi fortement liée à la persistance de fortes poches de pauvreté.
                            Toutes ces informations émanent de la partie "analyse de la situation actuelle" d'un rapport élaboré par les instances PNUD/ONU intitulé :
                            Projet de descriptif de programme de pays pour le Royaume du Maroc (2007-2011)
                            Session annuelle de 2006
                            12-23 juin 2006, Genève
                            Point 9 de l’ordre du jour provisoire
                            Programmes de pays et questions connexes

                            Pour du récent, c'est très récent mais surtout crédible. Reste du document www.undp.org/execbrd/word/DCPMAR1.doc
                            Dernière modification par jawzia, 16 juillet 2006, 16h50.

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                            • #15
                              Sur la pauvreté et l'analphabetisme

                              On essaie de regler le probleme

                              Situation Démographique

                              Nette amélioration et recul du taux de depeuplement des campagnes.
                              Politique de gestion familiale commence a donner ces fruits.

                              Indice de developpement humain

                              C'est pourquoi on a mis en place l'INDH =)
                              Ces disparités existent dans tous les pays emmergeants.


                              Emploi et chomage

                              Le taux de chomage a nettement baissé ces dernieres années et les politiques du gouvernement tendent à resorber ce dernier de façon importante surtout chez les bac +2 +4.
                              Il y a aussi une partie de chommage structurelle qu'on ne peut pas resorber.

                              Economie et emploi

                              Ces données ne prennent pas en compte 2006.

                              Urbanisation, logements, eau potable et electricité

                              La couverture en eau potable atteint quasiment les 90% voir plus, et la concession au privée des contrats de gestion de l'eau et electricité a donné de bons resultats dans les grandes ville.
                              L'ONE (office nationale des eaux) est cité en exemple pour les pays emmergeant par la plus parts des instances internationales.



                              Jawzia ^^
                              Si tu veux connaitre le maroc vient le voir ^^
                              Tu verras par toi meme que ca ne va pas aussi mal que ca
                              Et on a jamais dit qu'il n'y avait pas des problemes chez nous, mais on se porte de loin bien mieux qu'avant donc ce monsieur délire un peu quand meme hein ^^

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