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L’assurance agricole, une fatwa et des dégâts

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  • L’assurance agricole, une fatwa et des dégâts

    L’assurance agricole, une fatwa et des dégâts
    Le débat sur l’assurance agricole et l’indemnisation des dégâts subis par les agriculteurs bat son plein ces derniers jours comme cela est de coutume au lendemain de chaque catastrophe.
    Théoriquement, les centaines d’hectares d’oliviers, les bâtiments d’élevage et les dizaines de ruches ravagés par les incendies de forêts de ces dernières semaines ne doivent être pris en charge que dans le cadre de contrats d’assurance sur les structures et productions agricoles souscrits préalablement par les exploitants.
    Les aides et autres subvenions ponctuelles de l’Etat au profit des agriculteurs ne viennent qu’à titre supplémentaire en vue de soutenir la relance des filières endommagées.
    Mais, dans la réalité, rares sont les agriculteurs qui souscrivent des polices d’assurances de ce genre.
    D’ailleurs, chaque année, les différents bilans d’activité du secteur des assurances font ressortir un piètre classement de la section comprenant l’assurance agricole avec moins de 2% du chiffre d’affaires du secteur.
    Evidemment, plusieurs facteurs sont à l’origine de ce manque d’engouement pour ce créneau.
    Habituellement, les responsables d’organismes d’assurance et les experts expliquent cette tendance par le manque de prise de conscience au sein des populations agricoles quant à la nécessité d’assurer leurs biens et recommandent ainsi de multiplier les campagnes de sensibilisation et missions de vulgarisation sur le sujet.

    Radicalisme religieux

    Toutefois, ces derniers temps de nouveaux réflexes commencent à prendre de l’ampleur au sein de la société et détournent davantage les opérateurs de certains services comme l’assurance ou autres prestations bancaires.
    Il s’agit des concepts religieux qui déclarent illicites le recours à l’assurance ou les intérêts bancaires.
    De nombreux exploitants agricoles ont reconnu avoir refusé de souscrire une assurance ou contracter un crédit d’investissement auprès d’une banque pour des considérations religieuses.
    Grave encore, des imams ont prêché des fatwas exhortant les citoyens et les opérateurs économiques à refuser les services d’assurance et les intérêts bancaires considérés comme « Riba » (illicite).
    Le plus irritant, c’est le silence complice de l’Etat qui laisse le champ libre à ces théologiens et autres adeptes du radicalisme religieux qui s’amusent à décréter à leur guise ce qui est licite et ce qui ne l’est pas (halal ou haram) au détriment du progrès économique.


    Source: paysansdalgerie
    =====================



    c'est quand même dommage qu'en 2012, de telles idées continuent à être véhiculées. je parie que ceux qui prônet cet interdit sont les premiers à se doter d'assurances et à en bénéficier.

    le plus douloureux c'est quand t'es a Alger et tu entend des gens téléphoner du canada au cheikh de la télé pour demander si le prêt bancaire pour s'acheter une maison est hala ou haram.!!! pourquoi faire 7000km, affronter les moins 30 degrès en hiver pour rester dans le même carcan????

  • #2
    l’assurance riba???? ...non vraiment...on a ce qu'on mérite....de toute façon une fois tous mort de faim ...ils finiront tous au paradis..alors pour quoi s'inquiéter
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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