Dormir 8 heures par nuit facilite la régulation du poids, selon les travaux de Jean-Philippe Chaput et Angelo Tremblay publiée dans la revue Canadian Medical Association Journal.
La concordance entre la progression de l’obésité et le raccourcissement des nuits de sommeil a poussé des chercheurs canadiens à se pencher sur la question. Ils ont réussi à prouver que la carence en sommeil contribue à l’épidémie d’obésité qui s’abat sur les pays développés.
Après avoir mis en relation certaines caractéristiques physiques et les habitudes de sommeil de plus de 700 personnes, les chercheurs Jean-Philippe Chaput et Angelo Tremblay du Département de médecine sociale et préventive sont arrivés à la conclusion qu’il existe une durée optimale de repos. Ils estiment que 8 heures de sommeil par nuit facilitent la régulation du poids. Les écarts par rapport à cet optimum sont associés à une prise de poids, plus marquée pour un manque de sommeil que pour un excès.
Les chercheurs ont suivi 17 hommes et femmes pendant une semaine pour tenter d’établir des corrélations entre leurs paramètres physiques et physiologiques et leurs habitudes de sommeil. La moitié devait dormir les 2/3 du temps habituel et l’autre selon son rythme habituel. Leur consommation calorique était vérifiée chaque matin. Cet exercice leur a permis de découvrir que moins les sujets dorment et plus leur adiposité est élevée. Ainsi, les hommes et les femmes qui dorment cinq heures par nuit montrent des taux d’adiposité respectivement 40 % et 25 % plus élevés que les sujets de sexe correspondant qui en dorment huit.
Cette étude montre que le manque de sommeil aurait une influence hormonale sur le métabolisme et sur l’appétit. Les chercheurs ont constaté que les personnes qui dorment moins présentent des taux de leptine plus faibles. Cette hormone, secrétée par le tissu adipeux, stimule la dépense énergétique et diminue la faim. « La leptine semble impliquer dans une séquence d’événements que nous ne comprenons pas encore très bien. Ce que l’on sait par contre est qu’on a des taux de leptine plus faibles lorsqu’on manque de sommeil », résume Angelo Tremblay.
Le sommeil exerce donc une influence sur la régulation du poids. Inciter les personnes en surpoids à dormir davantage peut les aider à perdre des kilos excédentaires. Les chercheurs Angelo Tremblay et Jean-Philippe Chaput souhaitent que le sommeil soit intégré dans un ensemble de recommandations médicales qui se concentrent habituellement sur le régime et l’activité physique.
Ces travaux, salués par la communauté scientifique, ont été publiés dans la revue Canadian Medical Association Journal.
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La concordance entre la progression de l’obésité et le raccourcissement des nuits de sommeil a poussé des chercheurs canadiens à se pencher sur la question. Ils ont réussi à prouver que la carence en sommeil contribue à l’épidémie d’obésité qui s’abat sur les pays développés.
Après avoir mis en relation certaines caractéristiques physiques et les habitudes de sommeil de plus de 700 personnes, les chercheurs Jean-Philippe Chaput et Angelo Tremblay du Département de médecine sociale et préventive sont arrivés à la conclusion qu’il existe une durée optimale de repos. Ils estiment que 8 heures de sommeil par nuit facilitent la régulation du poids. Les écarts par rapport à cet optimum sont associés à une prise de poids, plus marquée pour un manque de sommeil que pour un excès.
Les chercheurs ont suivi 17 hommes et femmes pendant une semaine pour tenter d’établir des corrélations entre leurs paramètres physiques et physiologiques et leurs habitudes de sommeil. La moitié devait dormir les 2/3 du temps habituel et l’autre selon son rythme habituel. Leur consommation calorique était vérifiée chaque matin. Cet exercice leur a permis de découvrir que moins les sujets dorment et plus leur adiposité est élevée. Ainsi, les hommes et les femmes qui dorment cinq heures par nuit montrent des taux d’adiposité respectivement 40 % et 25 % plus élevés que les sujets de sexe correspondant qui en dorment huit.
Cette étude montre que le manque de sommeil aurait une influence hormonale sur le métabolisme et sur l’appétit. Les chercheurs ont constaté que les personnes qui dorment moins présentent des taux de leptine plus faibles. Cette hormone, secrétée par le tissu adipeux, stimule la dépense énergétique et diminue la faim. « La leptine semble impliquer dans une séquence d’événements que nous ne comprenons pas encore très bien. Ce que l’on sait par contre est qu’on a des taux de leptine plus faibles lorsqu’on manque de sommeil », résume Angelo Tremblay.
Le sommeil exerce donc une influence sur la régulation du poids. Inciter les personnes en surpoids à dormir davantage peut les aider à perdre des kilos excédentaires. Les chercheurs Angelo Tremblay et Jean-Philippe Chaput souhaitent que le sommeil soit intégré dans un ensemble de recommandations médicales qui se concentrent habituellement sur le régime et l’activité physique.
Ces travaux, salués par la communauté scientifique, ont été publiés dans la revue Canadian Medical Association Journal.
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