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Enfance exploitée…Pour quelques dinars de misère…

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  • Enfance exploitée…Pour quelques dinars de misère…

    L’été est la période estivale, de repos et de loisir…mais cela n’est pas donné pour tout le monde, pour certains « les pauvres », c’est l’occasion de gagner de l’argent...

    ===
    En cette période de l’année, des enfants issus de la couche sociale défavorisée et à peine sortis de la puberté sont autant de petits bras qui font le bonheur, et surtout remplissent les poches, des maraîchers de la région spécialisés essentiellement dans la culture de la pomme de terre. Ouvrons une parenthèse à ce propos pour souligner que parce que la rentabilité du tubercule c’est “ici et tout de suite”, des hectares de terre fertiles des Arib qui, jadis, faisaient la fierté de Bouira, ont été “détournés” de leur vocation céréalière. Et si seulement l’excédent de patata génère des devises ! Aux premières lueurs, des grappes d’enfants munis de sacs et autres pioches guettent le passage des camionnettes des exploitants agricoles dans l’espoir d’y être embarqués. L’image de ces enfants mal réveillés, flottant dans de larges pantalons rapiécés ravive le triste souvenir du colon exploitant à mort l’indigène. Mais c’était un autre contexte et le colon en question était dans son rôle de colonisateur. Il va sans dire que pour ces enfants, arracher le tubercule sous un soleil de plomb pendant que des enfants de leur âge construisent des châteaux au bord de la mer n’est pas un moment de plaisir aux vertus pédagogiques qui en plus de leur permettre de gagner un peu d’argent les initierait à l’amour du travail. Non, hélas non ! Ils y vont parce qu’ils n’ont pas d’autres choix et encore moins à rechigner quand l’opportunité d’aider le père se présente. En fait, ces enfants assument avant l’heure le rôle d’adulte. Les droits de l’enfant ? On ne s’en rappelle qu’une fois l’an et de la manière la plus officielle et la plus expéditive. Le mouvement associatif, lui, n’existe que pour les subventions et les rendez-vous électoraux. L’humanitaire et la défense des droits fondamentaux n’a jamais été son souci. A ce rythme, les choses ne sont pas près de changer. Personne ne se souci de l’enfant arracheur de patate. Surtout pas l’agriculteur qui, cédant quelques dinars de misères pour une bonne douzaine d’heures de travail, trouve plus que sont compte.


    L’année dernière et alors qu’il s’apprêtait à rentrer à la maison avec son sac et sa pioche, un de ces enfants a été fauché par une voiture sur la RN18, dans la région de Ain Laloui. La mort de cet enfant-adulte avait suscité une vive émotion.
    Mais pas plus.



    - La depeche de Kabylie

  • #2
    UNICEF, Un demi-million d’enfants travaillent

    Cinq cents mille enfants travaillent en Algérie, selon l’UNICEF, un million deux cents mille, selon l’UGTA.....Ce sont ces chiffres qu’a avancés l’animatrice d’un magazine, diffusé hier, sur les ondes de la Chaîne III.

    D’après ledit magazine, des bambins, pas plus grands que trois pommes venant de partout, des zones rurales, comme urbaines, s’adonnent à des métiers plus grand que leur stature ; serveurs, receveurs, manœuvres sur chantier, travaillant également dans la cueillette des pommes de terres, des salades (…), et d’autres s’évertuent dans la mendicité et la prostitution. D’après les enquêtes réalisées antérieurement, 66 enfants sont «récoltés» dans les milieux de prostitution et cinq activant dans la décharge de Oued Smar. Il est à souligner que l’âge légal pour le travail est de 18 ans et 16 ans avec une autorisation parentale ou d’un tuteur. Mais d’après lesdites enquêtes, le plus jeune enfant n’avait que sept ans et il vendait le persil. Une réalité qui s’oppose aux lois promulguées. Pour M. Boucherf, chercheur au CREAD (centre de recherche appliqué pour le développement), il a souligné que ce phénomène en Algérie n’est pas aussi inquiétant en comparaison avec les pays sous-développés, mais comparativement à d’autres continents, surtout européen, où l’enfant est le noyau de la société, la sonnette d’alarme devrait être tirée. En Algérie, ce sujet était considéré comme tabou, mais aujourd’hui, une volonté existe pour tenter d’éradiquer ce phénomène. Selon lui, 500 000 enfants travailleurs est un chiffre approximatif «à défaut d’application d’une méthodologie appliquée du phénomène dans les résultats obtenus lors de 1999», a-t-il expliqué. Selon le même intervenant, autant de facteurs existants et qui poussent les enfants à abandonner école et innocence pour gagner quelques sous qui, à leurs yeux, valent une fortune. Ainsi donc, la pauvreté n’est pas le seul facteur, puisque ce dernier coexiste avec d’autres causes : la déperdition scolaire, dont les institutions spécialisées en prise en charge des enfants recalés font défaut, la complicité des parents alors que la culture du travail commence à un âge très précoce, l’état du travail dans la société algérienne, où les pratiques informelles sont synonymes de gain rapide et de réussite sociale, ainsi que l’incitation à la consommation exagérée dans le but d’arriver «à un niveau qui n’est pas le leur». Une autre façon de travailler est citée également par M. Boucherf. Elle est liée au travail des filles à l’intérieur des maisons «des métiers dont on ne sait pas grand-chose», a-t-il souligné. Par ailleurs, des solutions sont proposées par ledit chercheur, mais la volonté de l’Etat s’impose, plus que jamais, afin d’endiguer ce phénomène. Un phénomène qui ne cesse de prendre des proportions alarmantes : la rentabilisation du système éducatif. «Ce dernier engendre énormément de déperditions», dira-t-il. Dans le même contexte, la ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme a organisé à Tizi Ouzou, avec le soutien de l’union européenne à travers le «programme Avicenne», le 1er au 2 juin dernier, un séminaire sur le droit de l’enfant. Une série de recommandations et des propositions a été élaborée durant la tenue de ce séminaire qui a vu la participation d’une pléiade d’invités, à l’image de membres d’associations de défense des droits des enfants, des juristes ainsi que des universitaires, pour dégager la nécessité de la codification d’un droit des enfants, la conformité avec la convention internationale des droits de l’enfant et la mise en place d’un observatoire des droits de l’enfant. Un fléau nécessitant l’implication de chaque acteur de la société (Institutions étatiques, associations, famille…) afin d’aboutir à l’extraction de l’enfant d’un monde qui n’est pas le sien.



    - La nouvelle Republique

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    • #3
      Mascara : des enfants profitent de l’été pour travailler …

      À chacun ses vacances ..Tout comme Bouira, a Mascara des enfants profitent de l’été pour travailler …

      ====
      Ils ont un niveau de culture très élevé, une excellente éducation, une intelligence au-dessus de la moyenne mais sont issus d’un milieu social enviable, une situation qui les condamne a exercer très tôt une activité pour, d’un côté, subvenir à leurs besoins et, de l’autre, venir en aide à leur parents. Ce sont des enfants scolarisés qui ont presque tous obtenu des résultats satisfaisants dans leurs études et qui mettent à profit les vacances pour travailler et ce, en dépit de leur jeune âge. Mineurs, naïfs et sans aucune formation professionnelle particulière, ils sont contraints d’accepter tous les travaux qu’on leur propose, ne mesurant ni les risques ni les conséquences susceptibles d’en dérouler. Ainsi ils découvrent malgré eux le monde du travail en devenant coursiers, plongeurs ou serveurs dans des restaurants ou des cafés, des emplois qu’ils occupent sur des recommandations du fait que ces postes sont limités ou déjà pris. Quant aux plus dépourvus faute de choix, ils s’adonnent à la vente de cigarettes, de fruits de saison ou deviennent des porteurs au niveau des marchés.
      Mokhtar, 16 ans, a décroché avec brio son BEF et ce, en dépit des douloureuses circonstances dans lesquelles ils évoluent. “J’habite la campagne et pour parvenir au CEM à 7h45, je suis obligé de me lever très tôt pour me préparer et parcourir les 3 km qui séparent l’établissement du domicile familial et ce, qu’il pleuve qu’il vente, qu’il neige ou sous le soleil ardent. J’effectue quotidiennement la navette à pied car mon père n’a pas de véhicule et le ramassage scolaire n’est pas assuré par l’APC.”
      Abondant dans le même sens, Kada qui vient de boucler ses 18 ans a passé avec succès l’examen du baccalauréat : “En dépit de mon âge, je n’ai jamais quitté mon village natal et je n’ai vu la mer qu’à la télévision. En dehors de mes cours, je vends des bonbons et des livres scolaires. Je me suis fait construire une petite vitrine mobile que j’installe au coin de la rue où j’habite et à temps perdu, je bouquine. Au début, je baissais la tête devant mes camarades car j’avais honte. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui car je me suis forgé une personnalité. Avec les bénéfices que je réalise je contribue d’abord au budget familial et je m’achète ce dont j’ai besoin.” Amina, 15 ans, orpheline de père, est contrainte elle aussi de travailler durant les vacances scolaires. “J’ai eu la chance d’être embauchée comme masseuse dans un bain maure exploité par une voisine. C’est un travail dur et dangereux à la fois mais je n’ai pas le choix. Avec l’argent que je gagne je m’achète les habits et les fourniture scolaires.” Étant dans l’ignorance du code du travail, ces enfants travaillent de l’aube au crépuscule sans protester.


      - Liberté

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      • #4
        C'est très triste de voir des enfants travailler de cette manière, mais je crois que ces journalistes cachent le pire, parce que j'ai vu des enfants dans des décharges publiques à Alger qui fouillaient dedans, et franchement c'étaient des images que jamais j'aurai pensé voir En Algérie.

        Ensuite, je pense que les journalistes ne doivent pas tout mélanger, autant il faut condamner le travail des enfants, autant je pense qu'il est normal pour une personne de 18 ans de travailler (une des personnes citées dans l'article a 18 ans). Moi, j'ai toujours vécu en France, et à 18 ans, je travaillais pendant les vacances scolaires. Et tous mes camarades, y compris ceux issus de milieux favorisés le faisaient.

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        • #5
          c vrai qu'il existe des enfants qui travaille en algérie et en sais tous que c'est a cause des problems economique et a la crise sécuritaire qui ont touché le pays cette derniére decennie, mais bon il faut que cette pratique cesse le plutot possible en essayant de mettre une batterie de lois qui combattenent se genre de fléau sociaux .
          en algérie le nombre des anfants qui travaille est de l'ordre de 300.000 mais pas un dans les usines la majorités ecrasante c'est par les familles pauvres qui obligent leurs enfants a travailler ou bien c'est des enfants qui veulent faire qlq sous en temps de vacances car ils peuvent pas se permettre d'aller passer leurs vacances a la plage .
          salam

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