«L'Algérie doit faire un pas en avant» pour contribuer au règlement de la question du Sahara qui demeure un obstacle pour une coopération efficace de l'Europe avec le Continent africain, en raison de l'absence du Maroc, son partenaire «stratégique», de l'Union africaine (UA), a déclaré jeudi le vice-président du Parlement européen, Miguel Angel Martinez.
«La question du Sahara reste un obstacle que nous nous efforçons tous les jours de contourner. Nous espérons que c'est une question qui trouvera sa voie de solution, mais pour cela, l'Algérie doit faire un pas en avant pour essayer de participer à la solution», de ce différend, a-t-il déclaré à la MAP, à l'issue de sa rencontre avec les présidents des Chambres des représentants, Karim Ghellab, et des Conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, en marge de leur participation à la conférence européenne des présidents de parlement à Strasbourg.
Fervent défenseur de plus d'ouverture de l'Union européenne sur son voisinage sud, en particulier le Maroc, le député socialiste espagnol a regretté l'absence du Royaume à l'Union africaine, lors de cette rencontre qui s'est déroulée en présence de Menouar Alem, ambassadeur du Maroc auprès de l'Union européenne, et Youssef Bella, consul général du Royaume à Strasbourg.
«Le fait que le Maroc ne fasse pas partie de l'Union africaine est un problème pour l'Union africaine, pour le Maroc et pour l'Europe. C'est certainement un contentieux entre le Maroc et l'Algérie», a-t-il estimé déplorant que «des voisins tellement proches ne s'entendent pas bien et que les frontières ne sont pas ouvertes».
Au cours de cet entretien, Ghellab a rappelé à son interlocuteur les conditions qui ont poussé le Royaume à quitter l'organisation panafricaine, en signe de protestation contre l'admission en son sein des séparatistes du polisario, assurant, par ailleurs, que le Royaume accorde «une grande importance» au développement de la coopération Sud-Sud et que ses relations avec les autres pays africains sont «excellentes». Il a déploré, en revanche, que la question du Sahara, «un problème profondément maroco-algérien», continue d'être aujourd'hui un obstacle devant la construction maghrébine.
«Il est illogique que la frontière entre les deux pays soit fermée depuis toutes ces années», a-t-il affirmé, évoquant le coût économique énorme du non-Maghreb, aussi bien pour les pays de la région et l'Afrique en général, que pour l'Europe.
Alors que la proposition marocaine d'autonomie est saluée par la communauté internationale comme sérieuse et crédible pour résoudre la question du Sahara, «tout dépend de l'Algérie» pour avancer sur ce dossier, a assuré Ghellab.
Les préjudices du blocage de la construction maghrébine pour les économies de la région et l'Europe avaient également été évoqués lors d'un précédent entretien des présidents des deux chambres du Parlement marocain avec Jean-Claude Mignon, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil (APCE) où siège le Maroc en tant que «partenaire pour la démocratie».
Biadillah avait sollicité, à cette occasion, l'appui du Conseil de l'Europe, engagé à soutenir les transitions arabes, à l'accélération du processus de l'intégration maghrébine d'autant plus que «le Maghreb revêt une importance stratégique pour l'Europe et pour le monde en matière de sécurité et de paix ainsi qu'en matière de co-développement».
MAP
«La question du Sahara reste un obstacle que nous nous efforçons tous les jours de contourner. Nous espérons que c'est une question qui trouvera sa voie de solution, mais pour cela, l'Algérie doit faire un pas en avant pour essayer de participer à la solution», de ce différend, a-t-il déclaré à la MAP, à l'issue de sa rencontre avec les présidents des Chambres des représentants, Karim Ghellab, et des Conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, en marge de leur participation à la conférence européenne des présidents de parlement à Strasbourg.
Fervent défenseur de plus d'ouverture de l'Union européenne sur son voisinage sud, en particulier le Maroc, le député socialiste espagnol a regretté l'absence du Royaume à l'Union africaine, lors de cette rencontre qui s'est déroulée en présence de Menouar Alem, ambassadeur du Maroc auprès de l'Union européenne, et Youssef Bella, consul général du Royaume à Strasbourg.
«Le fait que le Maroc ne fasse pas partie de l'Union africaine est un problème pour l'Union africaine, pour le Maroc et pour l'Europe. C'est certainement un contentieux entre le Maroc et l'Algérie», a-t-il estimé déplorant que «des voisins tellement proches ne s'entendent pas bien et que les frontières ne sont pas ouvertes».
Au cours de cet entretien, Ghellab a rappelé à son interlocuteur les conditions qui ont poussé le Royaume à quitter l'organisation panafricaine, en signe de protestation contre l'admission en son sein des séparatistes du polisario, assurant, par ailleurs, que le Royaume accorde «une grande importance» au développement de la coopération Sud-Sud et que ses relations avec les autres pays africains sont «excellentes». Il a déploré, en revanche, que la question du Sahara, «un problème profondément maroco-algérien», continue d'être aujourd'hui un obstacle devant la construction maghrébine.
«Il est illogique que la frontière entre les deux pays soit fermée depuis toutes ces années», a-t-il affirmé, évoquant le coût économique énorme du non-Maghreb, aussi bien pour les pays de la région et l'Afrique en général, que pour l'Europe.
Alors que la proposition marocaine d'autonomie est saluée par la communauté internationale comme sérieuse et crédible pour résoudre la question du Sahara, «tout dépend de l'Algérie» pour avancer sur ce dossier, a assuré Ghellab.
Les préjudices du blocage de la construction maghrébine pour les économies de la région et l'Europe avaient également été évoqués lors d'un précédent entretien des présidents des deux chambres du Parlement marocain avec Jean-Claude Mignon, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil (APCE) où siège le Maroc en tant que «partenaire pour la démocratie».
Biadillah avait sollicité, à cette occasion, l'appui du Conseil de l'Europe, engagé à soutenir les transitions arabes, à l'accélération du processus de l'intégration maghrébine d'autant plus que «le Maghreb revêt une importance stratégique pour l'Europe et pour le monde en matière de sécurité et de paix ainsi qu'en matière de co-développement».
MAP
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