Afin de rendre hommage à celui qui avait incarné et personnifié le commissariat politique de l’ALN durant la guerre de Libération nationale, l’association Machaâl Echahid a organisé, hier au forum d’El Moudjahid, une cérémonie de commémoration.
De nombreuses personnalités, qui l’ont côtoyé tout au long de sa carrière, ont ainsi raconté «sa vie multiple». Né en 1932 à Larbaâ Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi Ouzou, le diplômé de droit rejoint l’Armée de libération nationale (ALN) en 1956, avant d’être affecté à la frontière algéro-tunisienne.
En 1960, il est nommé à la tête du commissariat politique du commandement de l’état-major de l’ALN. Après l’indépendance, il occupe de nombreux postes, dont celui d’inspecteur général de l’armée ou encore responsable des relations extérieures au sein du bureau politique du FLN. «Modeste, discret, juste, d’une rectitude exemplaire, le défunt général Hadjeres était connu pour son sens de l’honneur», relate Abdelmadjid Chikhi, aujourd’hui directeur du Centre national des archives.
Ce dernier, alors frais émoulu de l’ENA, décroche un poste à la direction du commissariat politique, sous les «ordres» du «colonel». «Il était très ouvert avec les subordonnés, qu’ils soient officiers ou civils, comme moi», se remémore-t-il. «Aujourd’hui, le rôle qu’ont eu à jouer les commissaires politiques dans la guerre de Libération nationale est malheureusement méconnu», déplore, quant à lui, le moudjahid Mahmoud El Bey qui a, lui aussi, eu à assurer cette tâche. Une attention particulière a d’ailleurs été accordée par les intervenants aux responsabilités à qui incombaient ce poste. «Le commissaire politique était le trait d’union entre le peuple et l’ALN», explique M. Chikhi.
«Il avait en charge la sensibilisation et la mobilisation des citoyens, et ce, en s’assurant qu’ils comprennent les buts et enjeux de la lutte. Il formait le peuple, la plupart sans instruction, à la rigueur et au civisme. De même, l’un de ses objectifs était de créer la cassure entre les Algériens et l’administration coloniale», poursuit-il. «Son rôle était d’encadrer le peuple, le structurer. Il était aussi chargé des collectes d’argent et de dons divers et de leur distribution. De même, il assurait l’approvisionnement des troupes de l’ALN et s’occupait de la logistique et autres aspects matériels», relate le moudjahid Mahmoud El Bey. G.L.
elwatan
De nombreuses personnalités, qui l’ont côtoyé tout au long de sa carrière, ont ainsi raconté «sa vie multiple». Né en 1932 à Larbaâ Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi Ouzou, le diplômé de droit rejoint l’Armée de libération nationale (ALN) en 1956, avant d’être affecté à la frontière algéro-tunisienne.
En 1960, il est nommé à la tête du commissariat politique du commandement de l’état-major de l’ALN. Après l’indépendance, il occupe de nombreux postes, dont celui d’inspecteur général de l’armée ou encore responsable des relations extérieures au sein du bureau politique du FLN. «Modeste, discret, juste, d’une rectitude exemplaire, le défunt général Hadjeres était connu pour son sens de l’honneur», relate Abdelmadjid Chikhi, aujourd’hui directeur du Centre national des archives.
Ce dernier, alors frais émoulu de l’ENA, décroche un poste à la direction du commissariat politique, sous les «ordres» du «colonel». «Il était très ouvert avec les subordonnés, qu’ils soient officiers ou civils, comme moi», se remémore-t-il. «Aujourd’hui, le rôle qu’ont eu à jouer les commissaires politiques dans la guerre de Libération nationale est malheureusement méconnu», déplore, quant à lui, le moudjahid Mahmoud El Bey qui a, lui aussi, eu à assurer cette tâche. Une attention particulière a d’ailleurs été accordée par les intervenants aux responsabilités à qui incombaient ce poste. «Le commissaire politique était le trait d’union entre le peuple et l’ALN», explique M. Chikhi.
«Il avait en charge la sensibilisation et la mobilisation des citoyens, et ce, en s’assurant qu’ils comprennent les buts et enjeux de la lutte. Il formait le peuple, la plupart sans instruction, à la rigueur et au civisme. De même, l’un de ses objectifs était de créer la cassure entre les Algériens et l’administration coloniale», poursuit-il. «Son rôle était d’encadrer le peuple, le structurer. Il était aussi chargé des collectes d’argent et de dons divers et de leur distribution. De même, il assurait l’approvisionnement des troupes de l’ALN et s’occupait de la logistique et autres aspects matériels», relate le moudjahid Mahmoud El Bey. G.L.
elwatan
Commentaire