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Tagelda N’Koukou: Hommage à Nour Ould Amara

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  • Tagelda N’Koukou: Hommage à Nour Ould Amara

    L’association culturelle «Tagelda N’Koukou» ou «Royaume de Koukou», avec le concours de la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou et la contribution des APC d’Aït Yahia, Akbil, Abi Youcef et Souamaâ, a organisé le 1er hommage à Nour Ould Amara, décédé, pour rappel, le 20 septembre 2011 à Paris, à l’âge de 43 ans.

    Les festivités prévues pour cet hommage, se sont déroulées, vendredi dernier, au niveau de l’école primaire de Koukou, dans le village natal du défunt. L’entame a été faite par des prises de paroles et des témoignages des présidents d’APC d’Ait Yahia et d’Akbil, du directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, Ould Ali El Hadi, ainsi que des proches et amis du défunt, notamment sa mère, sa femme et sa sœur.

    Parmi les présents, il y avait aussi l’ami et confrère de Nour, Kamel Tarwiht, ainsi que le secrétaire du HCA. Par la suite, une pièce théâtrale a été présentée par les jeunes de Koukou.

    Vers 11h, une foule nombreuse s’est dirigée vers le cimetière et a déposé une gerbe de fleur sur sa tombe. De même que des centaines de fleurs ont été déposées, individuellement, par de nombreux présents.

    Sur place, la Fatiha a été lu à la mémoire de Nour, juste après une minute de silence émouvante observée par la foule.

    Au retour du cimetière, les présents ont eu droit à un couscous traditionnel. Les festivités ont, ensuite repris avec des exhibitions d’arts martiaux des jeunes sportifs de la localité. Ce fut, ensuite, le tour des récitals poétiques où des poèmes dédiés au défunt, ainsi qu’à Matoub Lounès, ont été présentés.

    A la fin des festivités, il fut procédé à une remise de diplômes aux participants et à des associations actives telle que Numédia d’Oran, l’association d’Ait Yahia, les deux APC, Ait Yahia et Akbil, la Maison de la culture et le Haut commissariat de l’Amazighité (HCA).

    Il est utile de signaler l’école primaire de Koukou, où ont eu lieu les festivités, a été ornée de photographies, de tableaux et de banderoles sur lesquelles nous pouvions lire: «Nnur d tafat d assirem d azamul», «Timssirin-inek adqqiment d aktayen» et «le royaume de Koukou a perdu son pilier principal, à Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Repose en paix Nour ».

    Une exposition de bijoux, d’objets en bois sculpté, de robe kabyles et, surtout, de photos retraçant le parcours du défunt, a aussi été mise en œuvre. C’est un gala artistique, animé par les grands chanteurs Boujemâa Agraw et Ali Ideflawen, qui a clôturé l’événement, dans une ambiance très conviviale et émouvante.


    Samia Epouse de défunt:
    «Nous sommes ici pour commémorer le décès de Nour, c’est un devoir de mémoire. Aujourd’hui, ces jeunes ont besoin d’avoir un repère pour bien avancer. Nour n’a jamais voulu parler de lui, mais si on lui avait demandé de parler de tamazight ou de la culture berbère, il aurait toute de suite répondu favorablement. Il a toujours milité pour la démocratie, la cause berbère, l’égalité entre l’homme et la femme et toutes les causes justes. Nous voulons que notre langue soit au sommet des langues».

    Par la dépêche de kabylie

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