La capitale accuse un déficit en termes d’encadrement policier. Pour cela, la Direction générale de la Sûreté nationale et sur instruction de son premier responsable, le colonel Ali Tounsi recrutera 2500 policiers.
Cette information a été rendue publique hier par le chef de Sûreté de wilaya d’Alger, M. Abdou Rabi Abdelmoumene, lors d’une recentre avec la presse en marge de la cérémonie de sortie d’une promotion de 247 agents de l’ordre public au niveau de l’école de formation de la police de Kouba. Une sortie de promotion baptisée au nom de Boukhari Abderrezak, un inspecteur de police assassiné en 1994, lors d’une embuscade tendue par un groupe terroriste en plein centre-ville de Blida. Selon la même source, l’effectif policier au niveau de la wilaya d’Alger qui est de l’ordre de 10 000 sera renforcé à court terme par 2500 nouvelles recrues, alors que le nombre de policiers pour une grande ville comme Alger devrait être de 25 000. «L’effectif actuel au niveau de la Sûreté de wilaya d’Alger représente seulement 20% par rapport à la densité humaine au niveau de la capitale, soit un policier pour 450 habitants», explique une source policière. Ce déficit au niveau de la capitale oblige, dit-on, «aujourd’hui le policier à exercer durant quatorze heures, alors que durant les grands matchs de football la mobilisation policière dure près de 24 heures».
Mais, il n’en demeure pas moins que la politique de recrutement que compte lancer très prochainement la Direction générale de la Sûreté nationale a également pour objectif de renforcer la sécurité publique, d’autant que le phénomène de la petite criminalité prend des proportions alarmantes. En effet, il semble que les services de la police nationale, qui ont jusque-là maîtrisé le phénomène de la grande criminalité, soient dépassés par la petite criminalité dont les formes sont multiples. A ce propos, il y a lieu de noter que la promotion sortante de l’Ecole de police de Kouba voit 115 de son effectif orienté vers le nouvel aéroport d’Alger, alors que le reste des agents seront répartis sur trois Sûretés urbaines, en l’occurrence celles de Sidi M’hamed, de Hussein-Dey et de Bir-Mourad-Raïs. Cela étant, selon le chef de Sûreté de wilaya d’Alger, la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes sera renforcée par l’extension de la télésurveillance au niveau des autres localités de la capitale. Selon ce même responsable, «à moyen terme, le nombre de caméras opérationnelles dans la capitale sera de 120», alors qu’aujourd’hui on recense 23 caméras de télésurveillance. Le dispositif opérationnel depuis le 22 octobre 2004 avait constitué une première étape de la couverture télévisuelle dans la capitale. Pour rappel, devant l’explosion de la criminalité en Algérie, le président de la République avait appelé la justice à prendre en charge la lutte contre le banditisme. Depuis la chute sensible des actes terroristes en Algérie, la petite criminalité a connu une croissance exponentielle, notamment dans les grandes villes où le nombre des agressions et des vols est très important. Le chef de l’Etat avait appelé à une "mobilisation" de la justice pour combattre ce phénomène. "Car il s’agit de garantir la quiétude des citoyens, la sécurité de leur personne et de leurs biens", a-t-il estimé, en expliquant que le banditisme "a connu une recrudescence à l’ombre des désordres induits par la situation d’insécurité que nous avons vécue et il doit être combattu avec la plus grande rigueur", parallèlement à l’application de "mesures sociales en faveur notamment de l’emploi de jeunes".
- Le soir d'Algerie
Cette information a été rendue publique hier par le chef de Sûreté de wilaya d’Alger, M. Abdou Rabi Abdelmoumene, lors d’une recentre avec la presse en marge de la cérémonie de sortie d’une promotion de 247 agents de l’ordre public au niveau de l’école de formation de la police de Kouba. Une sortie de promotion baptisée au nom de Boukhari Abderrezak, un inspecteur de police assassiné en 1994, lors d’une embuscade tendue par un groupe terroriste en plein centre-ville de Blida. Selon la même source, l’effectif policier au niveau de la wilaya d’Alger qui est de l’ordre de 10 000 sera renforcé à court terme par 2500 nouvelles recrues, alors que le nombre de policiers pour une grande ville comme Alger devrait être de 25 000. «L’effectif actuel au niveau de la Sûreté de wilaya d’Alger représente seulement 20% par rapport à la densité humaine au niveau de la capitale, soit un policier pour 450 habitants», explique une source policière. Ce déficit au niveau de la capitale oblige, dit-on, «aujourd’hui le policier à exercer durant quatorze heures, alors que durant les grands matchs de football la mobilisation policière dure près de 24 heures».
Mais, il n’en demeure pas moins que la politique de recrutement que compte lancer très prochainement la Direction générale de la Sûreté nationale a également pour objectif de renforcer la sécurité publique, d’autant que le phénomène de la petite criminalité prend des proportions alarmantes. En effet, il semble que les services de la police nationale, qui ont jusque-là maîtrisé le phénomène de la grande criminalité, soient dépassés par la petite criminalité dont les formes sont multiples. A ce propos, il y a lieu de noter que la promotion sortante de l’Ecole de police de Kouba voit 115 de son effectif orienté vers le nouvel aéroport d’Alger, alors que le reste des agents seront répartis sur trois Sûretés urbaines, en l’occurrence celles de Sidi M’hamed, de Hussein-Dey et de Bir-Mourad-Raïs. Cela étant, selon le chef de Sûreté de wilaya d’Alger, la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes sera renforcée par l’extension de la télésurveillance au niveau des autres localités de la capitale. Selon ce même responsable, «à moyen terme, le nombre de caméras opérationnelles dans la capitale sera de 120», alors qu’aujourd’hui on recense 23 caméras de télésurveillance. Le dispositif opérationnel depuis le 22 octobre 2004 avait constitué une première étape de la couverture télévisuelle dans la capitale. Pour rappel, devant l’explosion de la criminalité en Algérie, le président de la République avait appelé la justice à prendre en charge la lutte contre le banditisme. Depuis la chute sensible des actes terroristes en Algérie, la petite criminalité a connu une croissance exponentielle, notamment dans les grandes villes où le nombre des agressions et des vols est très important. Le chef de l’Etat avait appelé à une "mobilisation" de la justice pour combattre ce phénomène. "Car il s’agit de garantir la quiétude des citoyens, la sécurité de leur personne et de leurs biens", a-t-il estimé, en expliquant que le banditisme "a connu une recrudescence à l’ombre des désordres induits par la situation d’insécurité que nous avons vécue et il doit être combattu avec la plus grande rigueur", parallèlement à l’application de "mesures sociales en faveur notamment de l’emploi de jeunes".
- Le soir d'Algerie
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