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Kabylie: Forte opposition au retour de la Gendarmerie Nationale

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    Kabylie: Forte opposition au retour de la Gendarmerie Nationale

    Cela à commencé a Mizrana (Wilaya de Tizi Ouzou) ou une brigade de gendarmerie a été attaquée a coup de cocktails molotovs et de pierres par les habitants du village, la contagion s'est répandue dans le village de Tadmaït ou la population a procédé à la fermeture de l'APC pour protester contre la construction d'une école de la gendarmerie.

    Cette fois c'est le village d' Illithène qui menace de reproduire le scénario de Mizrana si la brigade de la gendarmerie devait ouvrir ses portes dans ce village :


    Les comités des villages d’Illithène ont décidé d’empêcher ce projet par tous les moyens. « Il s’agit d’un principe pour nous, on ne veut pas de cette brigade et nous allons nous opposer avec dignité quel que soit le prix à payer », fulmine un villageois.
    Déterminés à ne pas se laisser faire, la population locale a même eu recours à l’usage de la force, face à l’insistance des autorités militaires de maintenir ce projet. Une attitude perçue d’ailleurs comme une pure provocation. Les villageois se demandent où est l’utilité d’installer une brigade de gendarmerie entre des habitations ? Les travaux de la réalisation, entamés il y a de cela 15 mois, ont été sabotés à maintes reprises par les villageois. Les fondations ont été carrément détruites. Vu la ténacité des villageois, le projet a été, semble-t-il, suspendu.

    L’entreprise privée chargée de la réalisation du projet à fini par plier bagages et déserter les lieux. Les autorités locales ont aussi exprimé leur vœu de délocaliser ce projet vers un autre endroit plus approprié. « Pourquoi ils ne construisent pas cette brigade au col de Chelatta. C’est un endroit stratégique puisqu’il domine tout le versant sud-est de Tizi Ouzou. Ils cherchent quoi ces gendarmes entres les habitations ? C’est une énième provocation », nous dira un habitant du village Tifilkout, d’Illithène.

    Notons que le groupement de gendarmerie de Tizi ouzou avait annoncé au mois de juillet dernier que les 67 communes de la wilaya de Tizi Ouzou seront toutes dotées d’une brigade de la gendarmerie, et ce, d’une façon graduelle. D’ici la fin 2014, 67 brigades seront donc opérationnelles à Tizi Ouzou. « Le rôle des services de sécurité en Kabylie n’est pas d’assurer la sécurité des citoyens ou de leurs biens, mais d’épier les militants politiques et de surveiller les urnes le jour des élections », nous dira un citoyen d’illiten.

    Nadia Iflis pour Tamurt.info

  • #2
    Tizi-Wezzu, Tamurt.info : Nous rappellerons que ce projet a été lancé alors que deux autres, dont une salle omnisports et une gare routière au profit de cette localité soient remis aux calendes grecques.

    Après avoir organisé un sit-in et fermé l’APC une heure durant, les centaines de protestataires se sont dirigés vers le chantier de construction. Là, la tension est montée de plusieurs crans. Les manifestants scandent des slogans hostiles aux gendarmes. Ils exigent le blocage et l’arrêt du projet en question. Il y avait de l‘électricité dans l’air bien que dans son essence cette manifestation était pacifique. Les habitants de Tadmaït ne veulent pas de cette structure au détriment des infrastructures de base.

    Ils ne veulent plus des hommes en tenues vertes et au képi. « Ils sont la source de l’insécurité », fulmine un jeune de Tadmaït. Notons que Tadmaït abrite une brigade qui a ouvert ses portes depuis les années 1960.

    Pour rappel, la semaine dernière, deux jours durant, les habitants de la commune de Mizrana, au nord de Tizi Ouzou, ont rasé carrément la brigade de la gendarmerie, récemment construite. Elle devait être inaugurée et mise en service le 1er novembre prochain. L’opposition des citoyens était farouche et ils ne comptent pas revenir sur leur décision. À Iflissen, une autre brigade de gendarmerie, a été « sauvée » par la police anti-émeute. En haute Kabylie, à Illiltène, les citoyens ont refusé même d’ériger une autre nouvelle brigade de gendarmerie dans leur région. Les travaux ont été empêchés et les fondations ont été également détruites récemment par les villageois.

    Izem Irath pour Tamurt.info

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    • #3
      de tous temps pour leur sécurité les Algériens n'ont compté que sur eux mêmes. La Kabylie en la matière, par son organisation stricte était un exemple*
      les violences ont été instaurées par les DAF qui ont retiré aux hommes leur fusil pour les confier à des milices sous leurs ordre et ensuite exposer la population aux crimes d'organisations douteuses

      que l'on redonne leurs armes confisquées à leur propriétaires et arme tout père de famille que le souhaite en attendant que les libérés du service national réintègrent leur foyer avec armes légères et bagages.

      il n'y a que nos nouveaux colons militaires qui nous juges incapables de détenir des armes à domicile. Nous citoyens sommes moins disciplinés et responsables que les Suisses et les Israéliens. Il n'y a que les sous-officiers des écoles de KAMIR qui sont aptes à disposer de tonnerre et de la poudre. A les suivre, ce qu'il nous faut c'est une armée de professionnels au service de leurs marchés d'importation et des sociétés de gardiennage privées offertes à tous leurs bons retraités.

      * à l'heure actuelle, le nombre de fusil de chasse par tête d'Algérien "libre" est nettement inférieur à celui du temps de la colonisation.

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