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Huit fonctionnaires et un vice-président arrêtés

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  • Huit fonctionnaires et un vice-président arrêtés

    Un scandale de taille vient d’éclater dans la «forteresse» de Tayeb Zitouni, actuel président d’APC d’Alger-Centre, qui en est à son troisième mandat à la tête de cette commune.
    En effet, huit fonctionnaires, parmi eux le viceprésident, viennent d’être interpellés dans le cadre d’une grosse affaire d’escroquerie, dont de nombreuses victimes sont dénombrées.
    Les huit fonctionnaires avaient présenté un projet fictif, abritant des logements de type LSP, tout en recevant les demandes de nombreux citoyens qui ont mis le paquet pour avoir un logement. A noter que de fausses résidences et de fausses fiches de paie ont été découvertes dans les dossiers déposés pour l’obtention de logements dans cette affaire, selon un représentant de l’APC d’Alger-Centre.
    Un scandale qui intervient à quelques mois seulement des prochaines élections municipales d’où de grandes questions s’imposent sur la gestion dans nos communes. Huit fonctionnaires de l’APC d’Algercentre, parmi eux le vice-président, un agent de sécurité, des employés administratifs et un chauffeur de taxi faisait le rabatteur, c’est-à-dire transportait les personnes ayant déposé des dossiers pour les logements sur des sites, ont été arrêtés par la Division centre de la SWA, dans le cadre de cette vaste affaire d’escroquerie.
    Les huit personnes interpellées ont été placées sous mandat de dépôt par le parquet de Sidi M’hamed, en plus de deux avocats de la défense qui sont placés, par le tribunal d’Alger, sous contrôle judiciaire. L’affaire a été dévoilée au grand public suite aux nombreuses plaintes déposées par les victimes. Ces dernières avaient reçu plusieurs promesses d’obtention de logements participatifs faites par les employés de l’APC d’Alger-cen-tre appuyées par un vice-président.
    L’affaire a éclaté le 16 septembre passé, le jour où les enquêteurs de la Division centre de la SWA avaient pris en main l’affaire. L’arrestation d’un agent de sécurité, âgé de 38 ans, exerçant à l’APC d’Alger-centre, rendu auteur d’escroquerie, a permis aux policiers d’identifier le reste du groupe, tous employés à la même mairie.
    Il s’agit, entre autres, d’employés administratifs et d’un vice-président, impliqués tous dans cette affaire. En contre partie, chaque citoyen ayant déposé son dossier à l’APC d’Alger-centre a été appelé, par les escrocs, de payer la somme d’argent allant jusqu’à 100 millions de centimes pour avoir un logement participatif, toutefois pour un projet fictif.
    Alors qu’une autre somme estimée par les enquêteurs à 8 millions de centimes a été, aussi, payée par les victimes pour avoir déposé un dossier. Alors que certaines personnes ayant inscrit leurs noms ont présenté de fausses résidences et de fausses fiches de paie, une autre affaire de faux et usage de faux. Comme cela était attendu, par la suite, les soidisant «bénéficiaires» avaient cru qu’il s’agissait d’une vraie attribution de logements contre remise de la somme versée, par ces derniers.
    Toutefois, ils ont été arnaqués par la suite. Non seulement, ces victimes ont été refoulées à la porte de l’APC d’Alger-centre, lorsqu’elles se sont présentées devant le siège pour rencontrer le vice-président, mais elles ont été invitées par d’autres fonctionnaires à se présenter ultérieurement, c’est-à-dire, une fois que des convocations leur seront adressées à leur domicile.
    Gardant un petit espoir, les victimes, au nombre indéterminé, ont cru dur comme fer qu’elles allaient avoir leur logement, mais en vain. Les jours passent et toujours rien, encore mieux aucune réception n’a été faite par les responsables de l’APC d’Algercentre afin de soulager leurs peines. C’est ainsi qu’à partir des plaintes déposées par ces citoyens que l’affaire a enfin été dévoilée et les arnaqueurs locaux ont été interpellés par les policiers de la Division centre.
    Ces derniers ont été présentés, jeudi passé, devant le parquet de Sidi M’hamed, dont le procureur de la République a ordonné le mandat de dépôt à l’encontre des accusés. Une affaire qui coïncide avec les prochaines élections municipales La grosse affaire d’escroquerie qui vient de secouer l’APC d’Alger-centre remet en cause les déclarations de patrimoine de nos élus locaux, qui restent sourdes face au laxisme des services concernés.
    Le cas du viceprésident de l’APC d’Algercentre qui, apparemment, s’est enrichi avec de l’argent sale est une autre preuve solide à laquelle chaque élu local ayant consommé son mandat auprès d’une APC ou daïra doit déclarer son patrimoine, cela avant même de quitter ses fonctions. D’ailleurs, on est seulement à quelques mois de la date butoir des prochaines élections municipales, prévues pour le 29 novembre prochain.
    Une échéance qui peut être utilisée par certains opportunistes au détriment des intérêts de la nation. Pour prouver mieux cet éventuel risque, en trois ans, 179 élus locaux ont été traduits devant la justice pour des affaires liées à la corruption, détournement et escroquerie. Emprisonnés pour avoir commis un péché «financier», ces élus locaux ont été condamnés à des peines allant de 3 à 7 ans de prison ferme. Alors, combien d’autres vont-ils suivre leurs «ancêtres» incarcérés.

    ALgérie360
    *Nobody is perfect..I'm Nobody*

  • #2
    Les huit fonctionnaires avaient présenté un projet fictif, abritant des logements de type LSP, tout en recevant les demandes de nombreux citoyens qui ont mis le paquet pour avoir un logement. A noter que de fausses résidences et de fausses fiches de paie ont été découvertes dans les dossiers déposés pour l’obtention de logements dans cette affaire, selon un représentant de l’APC d’Alger-Centre.
    Je ne comprend rien à cette affaire !

    Aussi bien les fonctionnaires que des citoyens ont présentés des documents falsifiés ?!

    Et comment ces fonctionnaires ont osés proposer ce projet fictif alors qu'ils savent pertinemment sont connus par tous et qu'ils seront poursuivis après.
    Pensaient-ils pouvoir tous prendre la poudre d’escampettes à l'étranger après avoir amassé leur pactole des ces candidats malheureux ?

    Affaire louche.

    Trop louche !

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